Chroniques Impériales. 1578 – 1595. La première puissance mondiale attaque l’Empire
L’année 1578 vit des changements malsains se réaliser en Italie : la France, de loin la première puissance mondiale, cédait la Lombardie à Venise, tandis que l’Espagne cédait Gênes à Kalmar. La boulimie annexionniste de certains semblent vraiment sans limite

. Cela se confirma avec la débauche de menaces françaises à notre égard : Paris voulait la guerre. Soit, elle allait l’avoir, qu’elle ne vienne pas se plaindre après : quand on défie l’Empereur Dieu, on en paye toujours le prix

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A partir de 1581, les effectifs de la France, première puissance mondiale, commencèrent à enfler de façon vertigineuse et cela se poursuivit deux années entières. Enfin, en 1583, la France nous agressait sauvagement. Si les effectifs étaient à peu près semblables des deux côtés, le renouvellement des troupes allait vite poser problème pour l’Empire, qui ne disposait pas

, et de beaucoup, des formidables moyens financiers de la France, qui disposait en outre de tout un puissant réseau d’alliés ( Savoie, Milan, Suisse, Liège, Utrecht, Auvergne etc etc).
L’Empereur Dieu

, en réalité, n’avait qu’un seul avantage : il était un Vrai Chrétien

. De ce fait, il avait pris la croix contre l’Infidèle et avait longuement bataillé pour libérer la Pologne de l’emprise du Sultan. Conséquence de tout cela : la croisade avait permis la promotion de jeunes officiers de grands talents

. Instruits durant la guerre contre l’Infidèle, ces hommes de talents allaient diriger avec le plus grand talent les forces armées Impériales contre l’assaut Français.
De grandes batailles commencèrent en effet aux frontières, au cours desquels les pertes Françaises étaient parfois jusqu’à 10 fois supérieurs aux notres. Nos habiles généraux faisaient merveilles, tout simplement.
Devant cette hécatombe, les Français réagirent et gonflèrent encore plus leurs effectifs. Ainsi, 44.000 soldats se ruèrent dans les Flandres, au devant des 28.000 Impériaux. 40.000 Français ( sur 44.000 !) furent massacrés

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Même chose en Franche-Comté, où la puissante cavalerie Française est écrasée par nos troupes d’élite

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12 mois seulement après le début de la guerre, la France était déjà usée et affaiblie, mais non pas démoralisée. C’est à ce moment que fut lancé une grande contre-offensive Impériale, qui emporta rapidement sur son chemin le Luxembourg et la quasi-totalité des alliés Italiens et Germaniques de la France. Le torrent impétueux de nos armées semblait irrésistible et toutes les tentatives Françaises pour nous arrêter étaient brisées dans l’œuf : l’offensive avait changé de camp

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Son armée en déroute, ses alliés conquis, le Roi de France dut se résoudre à admettre l’évidence : la première puissance mondiale subissait sa première défaite en 170 ans

! L’Empire victorieux, champion de la liberté des peuples, exigea la libération de Trier, de Liège et de Brunswick, ainsi que la cession du Luxembourg et l’abandon des revendications françaises sur la Franche-Comté.
L’Europe incrédule et endormie se réveilla en sursaut : le colosse Français avait été vaincu, non pas par une coalition, mais par un seul et unique pays

. Pendant 150 ans, l’ombre de Paris avait fait trembler l’Europe. L’Empire avait mis fin à cette ère de terreur sans nom et, de partout, les ambassadeurs déferlèrent : Anglais, Espagnols, Vénitiens, tous se précipitaient pour adresser leurs plus chaleureuses félicitations à l’Empereur

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La liesse généralisée qui gagna l’Europe libérée fut cependant rapidement ternie par le bruit des canons : l’Espagne et Kalmar attaquaient Venise. L’Empereur, n’ayant été sollicité par aucun des deux camps et ne comprenant de toute façon pas les raisons de cette guerre

, se retrancha derrière la plus parfaite neutralité. Mais celle-ci fut violée par Kalmar qui, sans le moindre scrupule aucun et sans même nous prévenir, utilisa notre port de Krain comme base avancée pour sa redoutable flotte. Venise était de ce fait acculée et la neutralité Impériale bafouée. L’accès militaire fut donc légitimement cassé : Vienne refusait de se mêler de cette sombre histoire.
Kalmar, qui nous avait trompé

, réagit avec la plus grande haine et un mépris insondable : Hambourg fut vassalisé de force, dans le seul et unique but de nuire à l’Empereur… La riposte ne se fit pas attendre et le riche centre de commerce des Flandres fut interdit aux marchands de Kalmar, dont les revenus s’effondrèrent rapidement : défier l’Empereur, c’est souffrir d’avance

. Vienne invite toutes les capitales Européennes à frapper Kalmar d’un blocus impitoyable.
Sournoisement, la France profita des tensions en Europe pour attaquer sauvagement la Saxe et la Pologne, déclarant publiquement qu’elle ne vassaliserait ni l’une ni l’autre. Le monde entier connaît désormais le crédit que l’on peut accorder à la parole du Roi de France : AUCUN

. La Saxe et la Pologne furent en effet vassalisés de force. Choqué par ce manque total de sens de l’honneur et de respect de la parole donné, l’Empereur intervient pour exiger la libération des deux pays martyrs. Avec une rare mauvaise foi, le Roi de France fit alors traîner les choses de longs mois durant, inventant un prétexte après l’autre pour retarder le moment de la libération… La raison de ces nouveaux mensonges odieux nous fut connue quelques mois après : une mobilisation démentielle qui avait demandé presque deux années entières pour arriver à son terme.
En 1594, la France sournoise et menteuse attaqua brutalement l’Empire : plus de 80.000 cavaliers

déferlèrent, la plus gigantesque force montée jamais vue en Europe. Et comme si cela ne suffisait pas, Paris s’était allié à Kalmar… Ce coup de force abject avait visiblement pour but de rétablir la domination totale de la France sur l’Europe qui, menacée, ne bougea pourtant pas d’un pouce. L’Empereur était seul pour sauver la liberté de l’Europe, seul contre les 80.000 cavaliers Français ( il n’en disposait de son côté que de 32.000), seul contre la France, première puissance mondiale, et le haineux de Kalmar, qui avait annexé le territoire de Sa Sainteté le Pape : rien de tout cela ne décida les autres royaumes Chrétiens à intervenir

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Pendant que des forces françaises nous frappaient à partir de territoires neutres du Saint Empire, positionnées là avant le début de la guerre en violation de toutes les conventions du droit internationales, les hordes de cavaliers Français déferlèrent, vagues après vagues.
Les officiers Français étaient de meilleure qualité et avaient été instruits au cours de la guerre précédente, mais l’Empereur, lui, disposait toujours de ses brillants officiers formés durant la croisade. Si le choc initial fut clairement à l’avantage des Français, qui s’emparèrent du Luxembourg, de Breisgau et de la Franche-Comté, la résistance Impériale se raidit rapidement. Afin de brise celle-ci, le Roi de France céda une fois de plus à sa folie démentielle : il lança pas moins de 40.000 soldats, dont 37.000 cavaliers

, en Lorraine .
Les forces Impériales furent anéanties, mais les pertes Françaises étaient bien supérieures : le Roi de France cependant, grand boucher devant l’Eternel, ne s’en souciait nullement. Plus économe de la vie de ses hommes, l’Empereur lança un petit groupe d’assaut contre les alliés Italiens de Paris : trois mois plus tard, toute la Savoie était entre nos mains, ainsi qu’une partie de la Toscagne

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Dans les Flandres, le Roi de France tenta de répéter sa manœuvre de Lorraine : 43.000 soldats s’élancèrent contre les positions Impériales, tenues par seulement 19.000 hommes.
La déroute Française fut suivie d’une contre-offensive Impériale qui permit de récupérer le Luxembourg. C’est à ce moment qu’une nouvelle étonnante parvient aux oreilles délicates de l’Empereur : les armées de Kalmar étaient à moins de 50 kilomètres de Vienne

. Jusqu’à présent, en effet, cet allié de la France s’était fait discret, mais la raison en était enfin connue : il avait attendu dans l’ombre, perfidement, que les armées Impériales partent sur le front pour ensuite traverser le Saint Empire Romain Germanique de la Baltique à Vienne et surgir inopinément devant les murs de la capitale Impériale.
En janvier 1596, l’Empereur doit faire face au soudain raid de Kalmar, aux nouvelles offensives Françaises dans les Flandres et en Lorraine, ainsi qu’à la contre-attaque de Paris en Savoie : les heures sont sombres et ce n’est pas le sort de l’Empire qui se joue actuellement, mais la destinée de l’Europe. Si l’Empereur Dieu succombe, la domination Française sera repartie pour durer encore 150 ans

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Au nom du Christ Sauveur, au nom de la Liberté des Peuples, au nom de l’Equilibre Européen, l’Empereur Dieu en fait le serment :
nous lutterons et nous vaincrons !
Vive l’Empereur ! Vive Danton I !