CAIUS CAMILLUS
Centurion romain, Caius Camillus fait partie des dernières garnisons impériales présentes sur le sol de Bretagne. Il reste, au début de la série, un soldat fidèle à Rome, bien qu’il déplore la décadence de l'Empire, âge de l'empereur, assassinats en série des empereurs, costumes et nourriture ridicules, etc. Il entretient cependant des rapports plus ou moins amicaux avec Arthur et sa cour, ce qui lui épargnera (de justesse) de se faire égorger par Lancelot au détour d’une forêt. Devant la débâcle des troupes romaines de « Britannia », et malgré quelques tentatives de barouds d’honneur, il accepte progressivement l’idée de déserter de son poste de centurion. Il finira par prêter serment à Arthur pour devenir un seigneur de Bretagne, en échange du maintien d’une présence romaine « symbolique ». La proposition de changer son nom pour le patronyme de Kay ne l’enthousiasme guère, cependant.
Quoique vivant en Bretagne depuis dix-sept ans, il reste un citadin romain peu habitué à la vie à la campagne et au concept de féodalité. Il ne se satisfait guère de la bicoque que lui a donné Arthur en guise de domaine et ne comprend pas à quoi peuvent bien rimer les sollicitations des paysans des environs à son encontre. Il faudra l’intervention d’Arthur et de Léodagan pour lui expliquer que les gens du peuple qui résident sur ses terres, ceux-là même que Caius qualifie de « clodos » et de « connards », sont désormais ses féaux. Bien qu’il se soit déclaré attaché à sa femme et à ses enfants restés à Rome, il semble cependant vivre seul dans sa demeure.
Malgré sa désertion de l’armée romaine, Caius conserve une nostalgie du faste impérial. Arthur le retrouvera à plusieurs reprises dans un camp romain abandonné, en uniforme de centurion et allongé sur une couche, en train de s’empiffrer de sucreries romaines.
Ses citations célèbres :
Jamais je ne trahirai. Ave César ! Ave César ! […] La seule chose que je voudrais savoir, c’est si dans deux jours, je change d’avis… est-ce que la proposition tient toujours ?
Le poisson qui étouffe sur la berge remue plus que celui qui est dans l’eau. C’est bien la preuve de ce que je dit : si on se débat, c’est qu’on est en train de crever.
Non, mais là vous auriez pu prévenir qu’il y avais un couvert de plus. Bon ça va que j’ai pas fait à manger, mais bon, c’est chaud.
Ah bah en fait, c’est tout moisi seigneur breton. Parce qu’en plus, il faut que je nourrisse des mecs.