Chroniques de Venise 1640-1650
Le rat qui gangrene l'europe...
La réconciliation Veneto-Autrichienne était ainsi scellée par le retour de Milan au sein de la république. La France gardait elle de l'amertume au sujet de la Savoie et de la manière dont Turin avait également rejoins la répulique. Mais au moins les choses était claire et la France ne cachait pas son désapointement et l'envie un jour d'en découdre.
Mais le si riche royaume d'Espagne était l'exemple même de la duplicité. Que nous avions été sots de ne pas écouter les avertissements des grands princes d'europe. L'Espagne était la nation d'un égoisme absolu et toute confiance ne doit jamais lui etre accordé.
Pourtant l'ambassadeur Espagnol se pressait au siège du Doge pour insister sur la satisfaction de l'Espagne devant la "comprehention" du nouveau doge devant la puissance formidable de l'armée Française. Madrid assurait qu'elle était fort satisfaite du nouveau pouvoir à Venize et de la nouvelle amitié latine qui unissait Venize à l'Espagne. Mais alors meme que l'Espagne assurait son amitié à Venise, l'Espagne negociait avec la France une offensive combinnée contre la paisible république venitienne avec comme objectif le Venezuela.
Comment une nation noble et droite peut t'elle assurer son amitié à une autre nation sans cesse tout en levant des troupes et des navires, preparant ses plans, s'alliant avec la plus puissante force terrestre du monde pour enfin lancer son offensive dans le dos sans AUCUN ultimatum, sans AUCUNE revendications affichées, sans aucun contacts diplomatiques si ce n'est des déclarations amicales???
La réponse est simple, il faut avoir la fourberie du serpent... être sans honneur... ce que répresente à la perfection l'Espagne et son roi....
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