Discussion: AAR GPO5 le VRAI
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Vieux 19/11/2007, 15h29
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La guerre des Dupes (1631-1640)



En l'an de grâce mil six cens quarante et ung, Xavier ( ) roi de France par la grâce de Dieu, m'ordonna à moi, Monseigneur de Montargis, historien royal, de faire le récit de tenir les chroniques de la dernière décennie achevée. Me fut également explicitement demandé d'accorder grande place à la guerre des Cinq.

C'est donc pour le plaisir et le bon vouloir de mon roi que j'ai réalisé ce précis de l'histoire de France de la dernière décennie.

Contexte : Notre grand roi, noble et preux parmi les princes du monde, avait envoyé cinq ans plus tôt une ambassade au roi d'Espagne pour lui signifier notre ultimatum : il avait 5 années que Dieu fait pour se soumettre ou bien c'était la guerre. Beaucoup s'étonnèrent de cette démarche, mais il faut rappeler que notre roi avait proclamé lors de son avénement sa volonté de conduire la France vers la gloire éternelle. Or la gloire est fortement amoindrie par la spontanéité d'une déclaration de guerre. Plus elle est mûrie par votre adversaire, plus la victoire est grande. Toujours est-il que l'Espagne était avertie et avait 5 ans pour préparer son royaume à la guerre puisqu'il était évident que son orgueil l'empêcherait de céder.

Or, voilà qu'en ce début des années 1630, alors que l'ultimatum allait prendre fin dans qlq mois, l'empereur attaqua dans la surprise la plus totale la Frise. Contrairement aux habitudes, aucun ultimatum, aucune demande ne furent annoncées avant les premiers affrontements.
Le duché de Frise jouissait alors d'une position diplomatique enviable : allié de notre roi, de la riche Venise et de la lointaine république de Russie. Bien sur, de longtemps, Venise et Frise avait noué des accords étroits et toujours respectés. La France ni la Russie (qui de toute façon ne pouvait atteindre le front) ne devaient intervenir dans ce conflit. Venise et Frise avaient prouvé peu de temps avant leur capacité à écraser les armées impériales. L'entreprise impérial semblait folle. Semblait seulement !

En effet, en y regardant de plus près la situation n'était peu être pas si mauvaise que cela pour eux. L'Espagne, avertie chevaleresquement par la France, était prête à la guerre ou presque et aurait inévitablement porté secours à la maison autrichienne.
Venise sortait d'une grande défaite contre les armées turques et avait fortement amoindri son potentiel militaire. Il lui fallait du temps pour se refaire.
Surtout, et fort probablement, l'empereur savait que l'assassinat de l'ancien doge avait remis en cause les alliances passées. Il ne s'était pas trompé.

Alors que la guerre durait depuis plusieurs mois, la France remarqua que l'Autriche concentrait TOUTES ses forces contre la Frise qui, malheureuse, était débordée face au grouillement ennemi. Notre étonnement fut grand. Mais que faisait le doge. Même avec une armée réduite, il pouvait facilement mobiliser 20-30000 hommes sur le front dès le début des hostilités et mener de nombreux sièges puisque l'opposition était inexistante.
Non ! Venise assiégeait le milanais et uniquement le milanais, sans se presser qui puis est en y envoyant un faible corps expéditionnaire qui mis des mois à parvenir à ses fins.

Notre roi dépêcha aussitôt un ambassadeur à Venise pour s'enquérir de la position officielle du doge. Celui-ci lui assura, après plusieurs semaines d'attentes (j'aurais très bien pu écrire après plusieurs milliers de frisons supplémentaires morts), que Venise soutenait la Frise contre l'Autriche et avait besoin de temps pour un plus grand effort. L'ambassadeur repartit faire part de la situation au roi.

C'est alors que la Savoie, notre alliée récent, décida de profiter de l'embrasement général pour entrer en guerre contre Venise. Cela était absurde et malvenu de la part de notre allié. Nous proposames aussitot une paix blanche à Venise que nous pensions encore animer de bonnes volontés pour la Frise. Contre toute attente le Doge refusa !!!

Cette fois-ci c'est une ambassade vénitienne qui vint à nous (nous pumes d'ailleurs constaté à cette occasion que la capacité de réaction et de dialogue existaient chez le doge. Etonnant alors le temps qu'il mis à nous répondre lorsqu'il s'agissait de parler de la guerre et de la Frise...). Le doge nous demandait si nous comptions protéger la Savoie car il souhaiterait l'annexer. Comme le doute sur les véritables intentions vénitiennes à l'égard de la Frise commençait à poindre chez notre roi, il répondit que l'heure n'était pas venu à l'annexion de la Savoie, qu'il y avait une guerre à finir avant. L'ambassadeur revint à la charge avec une nouvelle offre : des terres dans les Alpes pour la France si nous abandonnons la Savoie. Notre roi refusa séchement. Comment Venise pourrait-elle avoir le temps d'assièger la Savoie puisqu'elle n'a, soit-disant, pas d'autres forces à envoyer contre l'Autriche ?

Cette question passa dans l'esprit de notre roi. La réponse semblait évidente. Elle fut claire comme de l'eau de roche après un nouvel échange entre le roi et le doge. Ce dernier exprima clairement son but de guerre : Milan. Ainsi, étais-ce sa conception de la guerre défensive ! Venise ne vise qu'a s'aggrandir en abandonnant à son sort son allié. Du même coup, la situation de la Savoie devenait plus claire : Venise restait en guerre car, d'une part, elle se savait non menacé par l'Autriche (au contraire même), d'autre part, elle attendait l'intervention espagnole tout en continuant à reconstituer ses forces.

Toujours est-il que le temps s'écoulait inlassablement, face au comportement de Venise, la France décida d'entrer dans la guerre pour tenter de sauver l'Autriche. Mais la situation était déjà pénible, la moitié de la Frise était occupée. La France annonça officiellement son intention. L'Espagne intervint aussitot qu'elle n'accepterait pas une invasion de l'Autriche. La France répliqua qu'elle ne voulait que défendre la Frise et rien d'autre. De fait, pas une seule armée royale ne foula du pied le territoire autrichien de toute la guerre.

Hélas, si la France tient parole on ne peut pas en dire autant de l'Espagne. Quelques mois plus tard, elle ouvrait un nouveau front et attaquait la France dans le dos. Alors même que nous avions respecté ses demandes. Bref, nous aurions dû le savoir que la parole espagnol ne vaut pas son or.

La situation était très difficile pour plusieurs raisons :
- la France, avant cette guerre, avait réformé son armée pour limiter la part de cavalerie à 33% des effectifs totaux. Or, l'Autriche, puis Venise ensuite, ne recrutèrent que, ou presque, de la cavalerie. Les armées n'avaient pas la même structure et cela se ressentit dans les pertes de nos troupes.
- l'Autriche et Venise disposaient de généraux, parfois même de très bons, la France n'en avait aucun
- la France devait tenir trois front en Europe et donc partager son armée. Sans compter le front américain avec l'Espagne. Alors que l'armée française est une des plus grande du monde, la division en trois lui fit perdre l'avantage du nombre sur chaque front, ce fait s'ajoutant aux autres.

Si bien que la France avait envoyer environ 60000 hommes pour soutenir la Frise et avait lancé le recrutement en urgence de 20000 cavaliers supplémentaires. Face à Venise, 30000 hommes étaient réquisitionnés. Face à l'Espagne, dans les Pyrénées, se trouvait plus de 50000 hommes. Le reste de l'armée assurant la défense de l'empire colonial.
Si nos armées purent bloquer l'avancée autrichienne en Frise et la repousser de qlq kilomètres, l'usure nous empêcha bientôt de faire un effort plus important.
Au Sud, les provinces montagneuses furent abandonnés carrèrement à l'Espagne. Quelques combats s'y déroulèrent avec des pertes plus fortes chez l'ennemi. Mais notre priorité était la Frise, notre attention était fixée la haut.
Sur le SE, rien ne se passait.

Plusieurs mois s'écoulèrent encore jusqu'à une année noire où l'édifice craqua de toute part :
- au Sud, par un débarquement dans le dos de nos lignes, l'Espagne tenta de nous encercler. Il fut repoussé après plusieurs combats mais les armées furent usées et durent prendre du repos.
- au SE, Venise envoya 31000 cavaliers commandés sur la Savoie que nous défendions alors avec 13000 fantassins. Malheureusement l'information arriva tard à nos oreilles et quand nous mismes en mouvement nos renforts (20000 hommes) ils ne pouvaient qu'arriver avec 1 semaine de retard. Nos 13000 fantassins disparurent en 3 jours, en pleine montagne la cavalerie parvenait à charger (QUELLE PRODIGE ). Nos renforts stoppèrent leur mouvement pour fixer une ligne de défense derrière le Rhône. 20000 contre 27000 cela était jouable.....nouveau désastre la moitié de mort. La cavalerie parvient à charger à travers un fleuve (QUELLE PRODIGE ). Face à ce désastre, nous sommes contraint de prélever 19000 hommes du front espagnol pour faire face à Venise à hauteur du comtat Venaissin avec les restes de notre armée en déroute. Cette fois-ci, la victoire fut notre et notre adversaire pu s'estimer heureux que notre cavalerie était trop loin pour poursuivre sinon il ne serait jamais revenu en Italie.
- au Sud, l'Espagne profita du retrait de 19000 hommes du front pour prendre position en Languedoc. Dans le même temps, une armée débarqua en Bretagne pour prendre le port de Brest où se trouvait la flotte royal. La citadelle fut pris d'assaut et notre marine dû quitter le port en urgence.....l'armada espagnole l'attendait. Malheureusement, personne ne nous avait averti de la chose et nous étions encore en train de suivre du regard l'évolution des fronts frisons et vénitiens.
- en Frise, le duc commença a entamer des discussions voyant que la situation ne s'améliorait plus depuis que l'Espagne et Venise passaient à l'offensive

Deux semaines plus tard, alors que nous pestions contre l'ouverture de multiples fronts qui nous rendait la gestion de la guerre tout bonnement impossible, alors que nous louions le courage de nos adversaires à 3vs1 (l'armée frisonne était réduite depuis plusieurs mois), nous remarquames qu'un faible contingent espagnol se trouvait en Bretagne. Tiens ? Que font des espagnols si haut. Tiens toute la flotte espagnole est là aussi !................................................. ........OU EST LA MARINE ROYALE ????????!!!!!!!?????
Dépité nous apprimes que les 120 batiments français avaient tous coulé. La moitié de la marine espagnole aussi mais c'était une maigre consolation. Nous envoyames aussitot un diplomate suicidaire en Espagne pour lui signifier la honte qui entoure son nom. Alors que nous avions eu le tact de le prévenir d'une guerre suffisament tôt pour qu'il s'y prépare, ce cher cousin d'espagne a coulé notre flotte alors même qu'il avait bien remarqué qu'il était étrange que je la laisse se suicider ainsi. Quelle grande victoire pour l'armada espagnole !

Finalement, la guerre pris fin ainsi. La Frise céda deux provinces à l'Autriche. Venise annexa la Savoie et obtint de son nouvel allié le milanais. Venise venait de réussir le superbe coup de magie suivant : entrer en guerre soit-disant pour soutenir son allié pour finir par être allié avec celui qu'elle "affrontait" et faire la guerre à la France.




Diplomatie :

Autriche : Je constate qu'en pleine guerre vous êtes capable de vous arranger avec Venise pour le Milanais. C'est fort étonnant quand on sait que vous n'avez pas le temps de discuter en temps de guerre avec nous.

Venise : Votre prédécesseur avait obtenu par la patience notre renonciation sur le nord-ouest de l'Italie. Félicitations, nous réclamons à présent la libération de la Savoie, du Milanais et de Gênes.

Espagne :

Angleterre : Vive la France

EO : A la place du doge je vous dirai "ok ok faisons copain copain pour obtenir la levée de l'embargo", mais entre vous et moi vous y croyez ?

Frise : Votre peuple est voué à vivre au quotidien la guerre, mais c'est le prix de sa liberté. Tenez bon !

Russie : On dit qu'à l'Est la neige est blanche. Ici elle est rouge.

Suède : Vous ne seriez pas en train de monter une contre-gpo avec l'Angleterre ?

Pologne : .....l'heure est à la méfiance ! Gardez vos frontières.

Portugal : Un jour ou l'autre cet embargo va se retourner contre vous.
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VIVE LA FRANCE !!!
VIVE L'OM !!!
VIVE LE ROI DES rois !!!

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