Afficher un message
  #24  
Vieux 13/11/2005, 17h09
Avatar de von Aasen
von Aasen von Aasen est déconnecté
Prince-Electeur du Palatinat
 
Date d'inscription: août 2005
Messages: 1 736
Par défaut

Le 15 janvier 1939, c'en est fini de l'Autriche. Le gouvernement conservateur-social est conduit dans les boits environnant Vienne, forcé de signer le traité d'annexion et fusillé. Les Hongrois ont fait courte mesure, ils ont pris assez longtemps pour acculer les troupes de montagne autrichiennes à la défaite ! Le front principal de la Hongrie est anéanti, son armée peut donc maintenant se concentrer sur notre belle Pologne ...
Situation dramatique s'il en est ! Le maréchal Rydz-Smigly ordonne sitôt deux opérations d'encerclement des troupes allemandes. Plus une seco
nde ne peut être perdue !



Le Royaume-Uni nous annonce en février que la plupart de ses troupes sont maintenant prêtes, mais que vu le risque qu'il y a à les utiliser en Europe continentale, elles serviront à sécuriser les colonies et les îles mères. Ca c'est un allié !


De nos espions dans l'état-major allemand, nous apprenons que Hitler, réfugié en Bavière dans un réduit alpin, est entré dans une rage folle à l'annonce des offensives polonaises. Il nomme un certain Rommel, jeunot sans grande expérience jusque là dans la Wehrmacht, célèbre seulement pour sa capture d'un fort italien lors de la 1ère guerre mondiale, à la tête des troupes allemandes de la Ruhr. Celui-ci, en un rien de temps, isole les éléments polonais bien trop dispersés, écrase les arrières et les lignes de communication, et enfin profite du système centralisé de l'état-major polonais pour encercler de manière fulgurante une armée Lublin en pleine retraite. Le commandement polonais se rend bien compte que les forces de la Pologne ne pourront pas renverser seules cette situation désespérée !


Des télégrammes sont envoyés partout : Paris, Londres, Prague, Ottawa, Moscou, Stockholm ... Paris nous répond qu'ils ne peuvent rien envisager avec la ligne Siegfried, Londres parle de manque de navires pour évacuer, Prague ne peut promettre qu'une offensive de délestement, Ottawa ne répond même pas, Moscou promet de l'aide sous forme d'appui aérien et de quelques sous-marins pour chasser la Kriegsmarine, Stockholm lance une offensive sur Lübeck pour permettre d'envisager une libération.
L'inactivité de nos plus grands alliés et la célérité de Rommel aura pour conséquence la perte d'une de nos armées. Bien sur, la propagande précisera bien qu'il s'agissait là d'une armée composée aux 2/3 de miliciens, mais personne n'est dupe, et tout le monde se rend bien compte qu'il s'agit là d'un rude choc pour notre armée.


L'état-major est furieux, voilà nos plans sérieusement compromis ! Et comme si ça ne suffisait pas, Guderian fait avancer son infanterie à un rythme fou vers .... Danzig ! Toutes nos troupes en Allemagne (c'est-à-dire l'ensemble de nos forces à l'exception d'une armée en Silésie) sont menacées d'encerclement !

Réponse avec citation