Discussion: AAR GPO5 le VRAI
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Vieux 21/09/2007, 22h24
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Les ploutocrates écrasent les ingrats




Alors que la lutte semblait sans issue, le Roi de France, de nature fourbe et perfide , réussit à convaincre la Pologne de changer de camp: les Preux semblaient enfin avoir une petite chance, non pas de vaincre, le rapport de force restait bien trop en leur défaveur du fait de la non préparation de certains , mais bien d’obtenir le match nul… Espoir qui allait voler en éclat avec l’intervention Ottomane dans les plaines de Pologne.


Puissance navale et coloniale, l’Angleterre allait laisser, comme prévu, le théâtre européen à ses alliés et se charger de trois tâches colossales qui allaient demander, pour pouvoir être menées à bien, un investissement énorme de la part de Londres, bien supérieur à tout ce que ses alliés allaient probablement engagés :

-Défendre les possessions Asiatiques de l’ensemble de la coalition, véritable talon d’Achille de celle-ci puisque l’Angleterre, Venise, la Pologne et la France possédaient là de trop nombreuses provinces très peu défendues et notamment des colonies, qui allaient être dérobées par le Portugal . Pour assumer cette tâche colossale, il n’y avait que l’Angleterre : la flotte de Venise, présente en Asie, était constituée uniquement de galères, qui ne pouvaient offrir le moindre résultat. Les troupes Françaises, elles, ne couvraient que moins de 10% des possessions de la coalition et étaient incapables de protéger le reste, faute de supériorité navale.

-Défendre les possessions Vénitiennes d’Amérique du sud. Pour cela, il fallait amener des renforts et donc disposer d’une flotte capable de s’aventurer au milieu des océans hostiles, balayés par les redoutables marines de guerre Ibérique. Là aussi, seule l’Angleterre semblait capable de mener cet exploit à bien.

-Contester la totale domination navale des Ibériques, qui leur offrait un avantage inimaginable sur tous les fronts, Européens et non Européens. De tous les membres de la coalition, seule l’Angleterre semblait disposée à se saigner aux 4 veines pour essayer cela : pour le bien commun, Londres n’a pas hésité un seul instant.



Acte I. La guerre en Asie



Dès le début des hostilités, toute l’attention de Londres, se porte comme prévu sur l’Asie : le général Daniel Sauders livre une farouche bataille contre les Portugais qui se lancent à l’assaut en Australie.





L’arrivée in extremis de renforts permettra de remporter la victoire et la contre-offensive commence, victorieuse, mais se heurte très vite aux renforts Portugais : plus de 30.000 soldats se disputent désormais l’Australie. Londres a ainsi déjà atteint son premier objectif : la défaite de la garnison Portugaise a amené Lisbonne à précipiter en Australie toutes ses troupes d’Asie. Les colonies Vénitiennes, Anglaises, Françaises et Polonaises sont sauvées pour le moment !


La lutte reste cependant indécise, Anglais et Portugais prenant l’avantage à tour de rôle : il devient évident pour les deux pays que le vainqueur sera celui qui amènera le premier des renforts supplémentaires. Une victoire Portugaise en Australie et c’est tout le front Asiatique qui est perdu .


Le 6 février 1588, une bataille navale décisive a lieu au large des côtes Australiennes : de son issue dépendra le sort de la guerre sur ce front. Les effectifs engagés seront maigres, mais l’importance de la bataille n’échappe à aucun des deux protagonistes, qui refusent d’abandonner malgré l’augmentation vertigineuse des pertes. La flotte Portugaise est plus nombreuse et, surtout, bénéficie de l’avantage technologique . La Royal Navy contrebalance à peine ces avantages par une supériorité numérique en navires de guerre.





La boucherie cessera un mois et demi plus tard : 95% des flottes Anglaises et Portugaises ont sombrés, c’est un match nul qui laisse Anglais et Portugais incapables de reprendre la lutte pour la victoire en Asie. L’intervention des flottes Espagnoles et Françaises aurait permis de relancer les hostilités sur ce front, mais ces deux pays avaient le regard tourné vers l’Europe. Néanmoins, l’Angleterre, et la coalition avec elle, pouvait s’estimer satisfaite : le talon d’Achille Asiatique était sauvé .



Acte II. La balance penche du côté des ploutocrates



En application totale de ses plans de guerre, communiqués à Paris, l’Angleterre se lance alors sans compter dans son seçond objectif : contester la domination navale totale des Ibériques, à peine secouée par la neutralisation mutuelle des Anglo-Portugais en Asie. Un immense effort de construction navale est lancé, les chantiers tournent à plein régime, le royaume s’endette : rien n’est trop cher pour assurer la victoire de la coalition. En un peu moins de deux ans, la marine de guerre Anglaise, déjà importante, augmente de 40% ! Le trésor royal est vidé pour des années, mais Londres est décidée à remplir sa part du contrat au sein de la coalition : le domaine naval, ce sera notre affaire.


Malheureusement, les coalisés, eux, ne rempliront pas leur part du marché. Bousculés en Europe, ils sont de plus en plus acculés à la défaite et en viennent à nous appeler à l’aide, en désespoir de cause. Résultat, le troisième objectif Anglais, aider Venise en Amérique du sud, doit être retardé : nos régiments passent en France et sur les colonies Françaises d’Amérique du nord.


La surprise sera double. Dans le sud de la France, où l’Espagne a percé, aucun combat et les régiments Anglais restent des mois entier en soutien, prêt à venir aider les plus de 50.000 Français qui sont maintenus sur ce front… Mais qui ne bougeront pas d’un iota. Et c’est pour contempler les épouvantails amorphes Français qu’on nous a appelé et que nous avons retardé notre offensive en Amérique du sud ??? En Amérique du nord, grande satisfaction de Londres, les Français bougent et ne cessent d’appeler à une offensive commune. Mais ils semblent se tromper de côté et ne cessent de s’enfuir toujours plus loin à l’est, vers les possessions Anglaises et non pas Espagnoles…


Les appels à l’aide du Doge devenant de plus en plus pressant, les troupes Anglaises stationnées en France se mettent en mouvement : les épouvantails amorphes de France promettent de soutenir notre percée périlleuse vers l’Italie mais, comme lors des batailles de Pensacola jadis, les promesses Françaises ne seront pas suivies d’effet. Plus de 15.000 soldats Anglais se heurtent aux Impériaux en Suisse, sous le regard passif des hordes Françaises adjacentes, qui ne bougent pas le plus petit orteil. Ce sera l’inévitable défaite, mais l’Angleterre parviendra néanmoins à rejoindre l’Italie, où le Doge est en grand péril. La coordination Anglo-Vénitienne se déroulera, elle, au mieux et les deux pays n’hésiteront jamais à lancer leurs troupes au combat.


Les Impériaux reculent et, voyant le gros du travail accompli, les troupes Françaises se ramènent enfin. L’espoir d’un match nul en Italie renaît, mais trop brièvement : la Pologne est écrasée et l’Empereur ramène ses troupes. Pire, des armées Espagnoles et Portugaises entrent à leur tour dans la guerre : mais pourquoi ne sont-elles pas engagées sur le front des Pyrhennées ? Celui-ci serait-il totalement amorphe, comme certains le prétendent ? Cette bien étrange passivité scelle en tout cas le sort de la guerre en Italie : c’est la déroute.



A suivre…

Dernière modification par Danton ; 22/09/2007 à 13h47.
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