Discussion: AAR GPO5 le VRAI
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Vieux 27/08/2007, 21h59
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Commentaire français de ce simulacre de travail historique intitulé 1526-1549. Timide montée en puissance de l’Angleterre

2e partie





*Les rectifications françaises sont en bleu*

L'historien anglais écrit :" L’hiver avait temporairement gelé les opérations militaires et l’Espagne en profita pour faire feux de tout bois au niveau diplomatique, sa confiance dans la victoire étant des plus minces. Elle tenta tout d’abord de signer la paix avec l’alliance Veneto-Anglaise, lui proposant quelques maigres biens et espérant se payer ensuite sur la France , mais l’alliance refusa après réflexion (c'est avec un certain étonnement que nous apprenons que vous avez hésité) et non sans hésitation les propositions de Madrid car celles-ci étaient non seulement insuffisantes mais, surtout, ne dédommageait pas les pertes subies à cause des saboteurs Portugais, qui avaient si prestement abandonné leur allié Espagnol (il est marrant de voir que vous avez pu hésité un instant pour une proposition aussi nulle visiblement. Ca en dit long sur le concept de fidélité qui habite le roi anglais).
L’Espagne tenta alors de signer une paix séparée avec la France, selon le même principe : elle cédait des biens à la France et entendait se payer sur l’alliance Vénéto-Anglaise. Bien que déloyal de nature , le Roi de France refusa (vous noterez, cher lecteur, que le roi de France n'a, lui, pas hésité. On peut donc s'interroger sur qui est le plus déloyal entre un roi de France sur de lui et un roi anglais qui hésite) et le Roi d’Espagne dut enfin se résigner à signer une paix globale, sans possibilité de récupérer à droite ce qu’il allait perdre à gauche. De cette façon, et c’était très important pour la coalition Vénéto-Anglaise, le Portugal fut directement inclus dans les négociations globales. L’Angleterre obtient Guantanamo et Demak de l’Espagne, Bourbon et Sunda du Portugal, ainsi que 300 ducats pour nous dédommager des pertes subies à cause des saboteurs Ibériques."



La négociation de la paix (1526):

Pour une fois, la vérité ne diffère guère de ce qu'un anglais écrit. Effectivement le perfide roi espagnol, Cupide III, tenta une politique sournoise (comme Gollum) de division de ces ennemis. Devant l'échec de sa fourberie qui ne pouvait dominer la force de la volonté et de la conviction de ces ennemis, l'Espagne, certainement après avoir sondé les forces et les alliés qu'il lui restait, émit le souhait d'ouvrir des négociations avec ses adversaires.
C'est le doge qui en informa le roi de France. Alors aux commandes de ses troupes dans le sud de l'Espagne, un plénipotentiaire ibérique vint lui soumettre la demande de son maitre. Le doge, Impatient V, envoya aussitôt deux de ses plus rapides messagers vers les rois d'Angleterre et de France.

Lorsque la nouvelle parvint à la cour de France, la première réaction du roi fut de rire de ce qu'il pensait être une pitoyable manoeuvre espagnole pour gagner du temps. Il faut dire que nous n'avions pas l'habitude, en France, à ce qu'un Espagnol mène sincèrement une négociation. Néanmoins, consciencieux, notre roi ordonna au sieur de Gonville de participer à ces pourparler mais de ne pas céder sur les renvedications françaises. A la table des négociations se trouvait un envoyé du doge, un d'Avide III et le sieur de Gonville. L'Espagne représenta les intérêts de son allié en attendant l'arrivée de l'envoyé portugais. L'Angleterre n'estima pas nécessaire d'envoyer un diplomate. Encore une fois, ils se reposaient sur les talents diplomatiques français.

Les négociations furent tendus. Au départ, l'Espagne s'opposait à nos exigences pour l'ensemble de nos Etats. A plusieurs reprises l'envoyé français tapa du poing sur la table pour rappeler que son roi n'avait rien demandé et qu'il ne perdrait pas son temps à de veines discussions dont est friand la cour espagnole. La France réclamait la reconnaissance de sa souveraineté sur le sud-est de l'amérique et pas moins ni plus. Cela n'était nullement négociable et notre roi était parfaitement prêt à poursuivre la guerre pour l'obtenir.

Finalement, après moults chipotages et tapages du poing et une ultime renégociations sur les demandes vénitiennes, les ibériques acceptèrent la plupart des demandes de l'Angleterre, de Venise et de la France. La paix fut signée en vainqueur par le roi de France pourtant la réalité du terrain était beaucoup plus nuancée.


Les années de paix, de gloire et de développement (1526-1549):

La disparition du duché de Bourgogne
Après 1526, s'ouvre une nouvelle période de prospérité et de paix pour le royaume. Du moins, une paix dans le sens où le royaume ne fut pas menacée. Il fut en effet décidé de la déchéance finale du duc de Bourgogne dont le duché se résumait aux terres de Bourgogne. Le roi somma le duc de renoncer à ses terres et son titre et celles-ci furent rattacher au royaume de France par les armes (le duc avait osé refuser après toutes les trahisons dont sa famille s'était rendue coupable).

Le developpement du contrôle de la zone colonial
Le roi lança une active politique de colonisation et de développement de la zone française d'Amérique. Ainsi, en à peine 10 ans, les 3 colonies capturées sur l'Espagne devinrent de belles et solides villes françaises. Le roi ordonna de vérouiller les colonies frontalières avec celles espagnoles. Parallélement à cela, en vertu d'accord passé aux temps des négociations de paix, l'Espagne vendit 3 villes coloniales, anciennement terres indiennes, qu'il possèdait encore dans le quart nord-est de l'Amérique. A la demande de la France, qui dù tout de même encore expliquer au roi d'Espagne que lorsqu'on reconnait la souveraineté d'une pays sur une zone on doit arrêter d'entretenir des vassaux dans la zone, les indiens de Creek furent abandonner par Cupide III. Dans leur immense folie, ils s'attaquèrent aussitôt à nos colonies.


Notre roi pris une décision pour le moins étrange. Il ordonna de ne pas attaquer les villages indiens et de seulement défendre nos colonies et il ordonna à ses diplomates de proposer la paix à Creek contre les 3 villes espagnoles récemment achetées. En fait notre roi avait un plan en tête. Il voulait faire accepter son autorité au peuple de Creek mais ne souhaitait nullement sa disparition. En faisant ce "cadeau", il pensait gagner la reconnaissance indienne. Malheureusement, le coeur des hérétiques est trop imprévisible. Nos troupes durent se résoudrent à faire sentir aux chefs creeks l'intérêt qu'ils auraient à se placer sous notre autorité, ce qu'ils acceptèrent finalement.

La France en quête de gloire et de pardon
C'est que la France préparait un autre projet beaucoup plus ambitieux, beaucoup plus prestigieux et beaucoup plus chrétien (si je peux m'exprimer ainsi) : la libération du tombeau du Christ. Face à l'ampleur et au succès dans le bas peuple, mais aussi chez certains aristocrates, de la nouvelle hérésie, les catholiques du royaume, et en premier lieu le roi, étaient très inquiets et tentaient de trouver des remèdes à ce fleau. En 1535, déjà un quart du royaume était touché dont l'oppulente capitale royale. Les conseillers du roi rappelèrent alors au roi que cela faisait bien longtemps qu'aucun chrétien ne s'était intéressé au sort de Jerusalem aux mains des Infidèles. Dieu en était peut-être fort mécontent et frappait le peuple élu, celui qu'il considérait comme le guide de ce monde.

Aussi pieux qu'il était, notre roi ne manquait pas de pragmatisme et de bon sens, il savait que Jerusalem ne pouvait être reprise mais surtout conservé sans une aide locale et un accord avec une force locale. L'Empire Ottoman semblait être le candidat idéal. Avant la France, aucune cours d'Europe n'avait jamais tenté de négocier un tel accord avec le Sultan, simplement parce que tout le monde croyait cela impossible. Pourtant, la diplomatie française y est parvenue (c'est d'ailleurs suite à cet épisode que l'adage "Impossible n'est pas Français" s'est développé). Il n'y aurait aucun intérêt à expliquer comment se déroulèrent ces pourparlers, seul le résultat compte : le Sultan reconnaissait que Jerusalem devait être placé sous l'autorité d'un Etat chrétien.

Cet Etat serait la France qui partit alors en guerre contre le Mamelouks avec l'aide du Sultan. De 1539 à 1543, des Français se battirent en Asie contre des musulmans, parfois même aux côtes de musulmans, mais dans un but authentiquement chrétien et qui devrait animer tout homme de foi : rendre à la communauté chrétienne les sources de son essence même.

Et le 25 décembre 1543, la France offrit au monde chrétien la ville sainte de Jerusalem. Alors que de par le monde on fêtait la naissance du Sauveur, le royaume de France se plaçait en sauveur et protecteur du tombeau du Seigneur. Qui mieux que la fille de l'Eglise et le peuple élu pour accomplir cette tâche ?
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VIVE LA FRANCE !!!
VIVE L'OM !!!
VIVE LE ROI DES rois !!!

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Dernière modification par lemarseillais ; 27/08/2007 à 23h57.
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