1526-1549. Timide montée en puissance de l’Angleterre
L’hiver avait temporairement gelé les opérations militaires et l’Espagne en profita pour faire feux de tout bois au niveau diplomatique, sa confiance dans la victoire étant des plus minces. Elle tenta tout d’abord de signer la paix avec l’alliance Veneto-Anglaise, lui proposant quelques maigres biens et espérant se payer ensuite sur la France

, mais l’alliance refusa après réflexion et non sans hésitation les propositions de Madrid car celles-ci étaient non seulement insuffisantes mais, surtout, ne dédommageait pas les pertes subies à cause des saboteurs Portugais, qui avaient si prestement abandonné leur allié Espagnol.
L’Espagne tenta alors de signer une paix séparée avec la France, selon le même principe : elle cédait des biens à la France et entendait se payer sur l’alliance Vénéto-Anglaise. Bien que déloyal de nature

, le Roi de France refusa et le Roi d’Espagne dut enfin se résigner à signer une paix globale, sans possibilité de récupérer à droite ce qu’il allait perdre à gauche. De cette façon, et c’était très important pour la coalition Vénéto-Anglaise, le Portugal fut directement inclus dans les négociations globales. L’Angleterre obtient Guantanamo et Demak de l’Espagne, Bourbon et Sunda du Portugal, ainsi que 300 ducats pour nous dédommager des pertes subies à cause des saboteurs Ibériques.
Henry VII décéda trois années plus tard, l’histoire retiendra de lui qu’il fut un grand Roi pour l’Angleterre

: il avait vengé l’honneur de la nation, bafoué par de vils saboteurs, et renforcé durablement, par la guerre, nos positions en Asie. Ses successeurs se montrèrent plus ternes, l’Angleterre pansait ses plaies et tentait laborieusement de rattraper l’immense retard technologique

qui s’était accumulé face aux autres nations occidentales ( l’absence de tout centre de commerce bien à nous pesait lourd en ce domaine et nous maudissons ce destin contraire qui fit apparaître un centre de commerce en Appalache, chez ce Roi de France avide et déjà bien assez riche, plutôt que chez nous

).
Les choses commencèrent enfin à changer avec l’arrivée d’Edgar III, monarque compétent et très dynamique. Sa fougue gagna le pays tout entier et, en l’espace de quelques années seulement, le pays était métamorphosé : la stabilité était au sommet, comme elle ne l’avait jamais été depuis un siècle (première fois depuis le début de la GPO que je dépasse +1 en stabilité

), le commerce se développa grandement, des édifices religieux et des forts furent construit un peu partout, les revenus mensuels doublèrent presque ! C’était l’euphorie et nous prions le Seigneur

pour que cela se poursuive encore très longtemps.