Discussion: AAR GPO5 le VRAI
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Vieux 02/08/2007, 13h01
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Le vrai récit de la guerre franco-castillane

(J'ai repris certaines images de l'aar de Comeon. J'avais pas fait de screens)



Le roi Louis XII, qui avait succédé à son père depuis peu, reçut comme cadeau d'avénement par le roi de Castille une guerre pour des prétextes falacieux. En effet, deux points de discorde existaient entre les deux royaumes :
  • d’une part, la province de Navarre, que notre grand roi feu Louis XI avait conquis était revendiqué de longue date par le roi de Castille
  • d’autre part, le roi de Castille revendiquait depuis peu (cad depuis 1486) la Californie comme sienne. Or il se trouvait que depuis des années nous colonisions cet espace.
Il faut dire que les relations entre les deux royaumes étaient exécrables depuis la victoire de l'alliance anglo-française contre la Castille quelques années plus tôt. Depuis sa défaite, le roi de Castille n'avait oeuvré que contre la France (ce qui nous amène d'ailleurs a pensé qu'il considère donc que la France fut la plus grande cause de sa défaite passée plutôt que l'Angleterre). Il prit contact avec de nombreux princes dont le grand Doge de Venise, le roi d'Angleterre, notre allié d'hier, le roi du Portugal, le duc de Frise et très certainement l'empereur lui-même. Cette intense diplomatie montra des succès rapides. Dans le plus grand secret, la Castille obtenait la neutralité de l'Angleterre pour le conflit à venir. Le duc de Frise se rapprochait encore plus de la Castille en nouant alliance avec lui. Le félon duc de Bourgogne, vassal du roi de France, renouvellait les folies de ses aieux en s'alliant avec un ennemi de la couronne.

La situation devenait difficile pour la France avec un front nord contre deux adversaires, un front sud contre la Castille et un front américain. D'autre part, l'Angleterre en affichant clairement sa neutralité, allait complètement à l'encontre de sa politique antérieure. En effet, lorsque vous combattez un roi qui aspire à la domination du monde, vous ne lui donnez pas carte blanche quelques années après contre le seul pays, avec vous, qui peut combattre cette hégémonie castillane. L'Angleterre n'avait pas manqué de faire savoir au roi de France qu'elle aspirait à une période de paix. Le roi de France n'avait rien demandé à l'Angleterre mais espérait que celle-ci userait du poids de sa parole au moins. Qu'aurait-il coûté à l'Angleterre de dire à la Castille qu'elle resterait neutre mais qu'elle ne tolérerait pas des gains coloniaux. Après tout, quand on fait la guerre à un roi parce qu'on le considére trop fort dans les colonies, ce n'est pas pour le laisser reprendre sous une autre forme, quelques années plus tard, ce que nous lui avions si durement enlevé. Mais tout ceci échappait visiblement à la cour anglaise. La situation était périlleuse. La Castille, seule, avait des moyens que nous n'avions pas. Mais que dire alors avec deux alliés stratégiquement idéalement placés.

Mais le roi de France n'était pas dupe et se doutait de ce qui se tramait dans son dos. Il pouvait aussi compter sur un certain savoir faire diplomatique et des ambassadeurs de talents. Progressivement il parvint à transformer cette situation périlleuse en situation difficile. D'abord, il obtient l'assurance de la neutralité impériale et vénitienne. Ce qui montre qu'il existe en ce monde des princes qui accordent plus de poids à la parole et aux rapports entre homme qu'à l'argent. Le plus franc succès diplomatique français fut sans conteste le ralliement du duc de Frise. Après une longue discussion, les arguments français et le comportement colérique et irrespectueux de la Castille surent convaincre le duc qu'il avait opté pour le mauvais camp. La France gagnait un allié de poids.

Pendant tout ce temps, le roi de France ne manqua pas d'entamer des négociations difficiles avec le roi de Castille. Notre roi acceptait sans difficulté de céder la province de Navarre dont les moeurs, après tout, était plus proches de ceux castillans que de ceux de langue d'oc. Malheureusement, le roi Castillan ne voulait pas se contenter de cela. Le vrai motif de son mécontentement était la Californie colonisée par la France. Il suffit de dire que les premiers mots du roi castillan furent "nous voulons la Navarre et la Californie" pour comprendre où se situerait le problème. La France demanda pourquoi la Castille voulait la Californie puisque rien ne justifiait une telle demande. Là, le fol nous annonça, avec une confiance dans ses dires que seul un fou peut avoir, que la Californie était une revendication légitime de la Castille. Nous avons insisté en demandant pourquoi cela serait légitime. La réponse étrange fut "parce que j'ai colonisé au mexique et en alaska donc ce qu'il y a entre les deux est légitimement à moi".
Notre bon roi comprit alors qu'en fait le roi de Castille ne cherchait que la guerre. Nous lui fîmes part du ridicule de son argumentaire, qu'une légitimité ne s'obtenait pas simplement parce qu'on le clamait. Nous avions beau lui expliquer, qu'en agissant comme lui, il nous suffirait de coloniser la Terre de feu pour ensuite revendiquer notre le Mexique sous prétexte que tout ce qui se trouve entre la Terre de feu et la Lousiane est légitimement notre, il ne comprit jamais. Ou plutôt, voulant la guerre, il ne voulut jamais comprendre.

Malheureusement notre roi commis une erreur. Il pensait que le roi de Castille travaillait sincérement à trouver une issue pacifique. En fait, celui-ci faisait perdre son temps à la France par tromperie tout en préparant une armée gigantesque. Notre roi, fort du code de l'honneur, ne menait aucune préparatifs de guerre alors que des négociations étaient ouvertes. Une fois prêt, le roi de Castille quitta la table des discussions et déclarait al guerre en claquant la porte. Nous n'étions pas prêt. La Castille alignait 70000 hommes, nous 45000 dont seulement 2000 en amérique. N'ayant pas le contrôle des mers, les colonies étaient déjà perdues avant même les 1er combats.





Pendant ce temps, les troupes espagnoles traversèrent les Pyrénés et, apercevant une forte concentration de cavalerie française sur Toulouse, envoya 50000 hommes. Nos 35000 cavaliers en pleine réorganisation ne pouvaient tenir longtemps le combat et se résignèrent à retraiter. Les pertes étaient faibles. Mais, contre tout manquement au code de l'honneur, le roi de Castille poussa une partie de sa cavalerie à la poursuite de nos troupes à travers toute la France. En 6 mois, nous étions passé de 35000 à 8000 (à cause de l'usure). Ce fut la source de beaucoup de malheurs pour la France car dès lors nous ne pouvions plus opposer de résistance aux troupes espagnoles dans le sud. Il nous fallait reconstituer nos forces et cela allait prendre plus de 2 ans. Ce véritable coup du sort fut à l'origine du désastre méditérranéen.

Au Nord, dans le duché de Bourgogne, la situation était catastrophique : Frise et France écrasèrent facilement les maigres troupes du duc de Bourgogne, précédemment fatiguées par la guerre avec l’Autriche. Les places fortes bourguignonnes tombèrent les unes après les autres. La France avait 10000 hommes sous ses ordres qui guerroyaient contre le duc félon. Le plus gros de l'effort fut fourni par le duc de Frise qui, presque à lui seul, mis à genoux le duc de Bourgogne. La gloire lui en revient.

Profitant de ce succès au Nord, et devant l'attention trop longue de reconstitution des troupes, nous décidammes de payer des mercenaires pour retrouver une force pouvant gêner les espagnoles au sud à défaut de les chasser. Nous massèrent nos troupes au nord de la Loire, environ 10000 cavaliers furent ainsi recrutés. C'est à ce moment que nous nous rendimes compte que le roi de Castille avait retenu la leçon précédente et copié les techniques de guerre des commandants français. A savoir l’importance des manœuvres de cavalerie et des communications pour arriver en surnombre à n’importe quelle bataille engagée par l’ennemi. A cause de cela et des faibles moyens à notre disposition, et malgré l'aide de la Frise qui en avait fini avec la Bourgogne, nos troupes furent déconfits à de nombreuses reprises. Progressivement tout le quart sud-ouest ainsi que sud-est de la France tombèrent entre les mains castillanes.



Notre bon roi prit lui même le commandement d'un fort détachement armée qui descendait le long du Rhône pour déloger les ennemis à Lyon et au Dauphiné. La situation redevenait enfin meilleure. Après une longue attente nos 35000 cavaliers ecrasés au début de la guerre avait reconsituté une part importante de leur force. Notre roi pouvait compter sur 25000 d'entre eux. Il en prit 15000 et en laissa 10000 pour soutenir la Frise au centre.

Cependant, le roi savait qu'il n'avait aucun moyen de récupérer la Cafifornie. La perte d ela Navarre ne l'affligeait guère car il était résolu, bien avant la guerre, à la cèder à son voisin. Mais la Californie ce n'est pas pareil. Il était essentiel de montrer au roi de Castille qu'il ne pouvait, sous des prétextes inventés, revendiquer comme sien ce que bon lui semble. A noter que l'Angleterre, qui pourrait aussi un jour subir ce genre de revendication, n'a même pas esquissé une condamnation officielle des propos castillan. Nous nous demandons si le roi anglais a conscience qu'il a donc reconnu implicetement le droit, au roi de Castille, de revendiquer des terres comme bon lui semble.
Pour une fois, et ne voulant surtout pas que la paix s'éternise, le roi de Castille offrit de ne rien réclamer d'autre que la Navarre tout en conservant la Californie contre la paix. Il était même disposé à abandonner son allié bourguignon vaincu. Belle démonstration de l'honneur et de la garantie qu'offre l'alliance castillane. Le roi de France savait sa position bien meilleure qu'au début de la guerre : il avait déjà perdu ses colonies, son point faible, et le front nord allait être achevé sous peu, ses forces étaient bientôt reconstituées et la contre-attaque aurait pu démarrer.
Fort de cela, il ouvrit des négociations avec le roi de Castille mais nullement avec le comportement d'un vaincu. Notre bon roi déclara accepter de cèder la Navarre, si la Castille abandonné définitivement la Bourgogne. Il rajouta que la Californie serait un point de discorde pour longtemps entre nos deux pays si une solution n'était pas trouvée et réclama un dédommagement financier pour son vol. Le roi de Castille céda. Les deux rois reportèrent a plus tard la négociation de zone coloniale avec reconnaissance de la souveraineté castillane sur la Californie.






La situation économique française en pleinen guerre, avec une partie du royaume occupée, est très difficile.
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VIVE LA FRANCE !!!
VIVE L'OM !!!
VIVE LE ROI DES rois !!!

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