Chroniques Anglaises 1475 – 1483
Acte I. Le baril de poudre explose
L’Angleterre se remettait péniblement de sa trop longue guerre de Troie et n’aspirait qu’à la paix… Hélas, hélas, trois fois hélas, les actions de nos voisins allaient faire voler en éclat notre pieuse volonté pacifiste

. Difficile et semé d’embûches est le chemin du Juste et du Vertueux.
Tout commence en 1475, avec l’attaque de la France contre l’Aragon : jusque là, rien qui ne nous concerne. Mais, moins de 12 mois plus tard, la Castille entre dans la danse et ne se contente pas de voler au secours de l’Aragon : ses troupes marchent sur les colonies Françaises d’Amérique. A Londres, c’est aussitôt l’effervescence : la boulimie Espagnole serait-elle donc sans limite ? Madrid souhaite t-elle contrôler les côtes d’Amérique du Mexique au Canada

? Londres ne peut pas accepter la domination exclusive d’une quelconque puissance en Amérique. Déjà, 1/3 des colonies Françaises sont tombées et le moment où les Espagnols avides seront nos voisins directs en Amérique se rapproche à grands pas. Contrainte et forcée, l’Angleterre entre à son tour dans la guerre…
Acte II. La débacle
La France nous accord prestement l’accès militaire et nos régiments franchissent la frontière pour, douce ironie, défendre les colonies Françaises

. Surpris, les Espagnols reculent brièvement, mais ce n’est que pour mieux sauter… Ils concentrent leurs forces et s’apprêtent à déferler : le nombre de leurs soldats est tel que, à Londres, l’on ne peut s’empêcher de se dire que tel était leur but depuis des années… Un corps expéditionnaire Anglais est envoyé distraire l’attention des Espagnols : leurs colonies de Cuba sont prises et rasées

, puis nos soldats lancent des raids en Floride.
Malheureusement, cela ne ralentit guère les Espagnols, qui lancent 30.000 soldats sur l’empire colonial Français, défendu exclusivement par des régiments Anglais

… Qui se replient immédiatement, incapables de stopper cette avalanche. Des renforts arrivent d’Angleterre et une ligne de défense est rapidement mise en place, mais le désastre nous colle au nez

. Tout l’empire colonial Français tombe en effet entre les mains Espagnols et ce sont désormais les colonies Anglaises qui sont directement menacées. Plus de 25.000 soldats Espagnols, commandés par de redoutables vétérans des guerres Indiennes, s’élancent en hurlant : du Mexique au Canada, l’Amérique sera-t-elle Espagnole ???
Avertie du redoutable danger, la France avoue son impuissance : elle est entièrement concentrée sur l’Europe et ne peut rien envoyer en Amérique. Lord Macbeth serre les dents et le rude Ecossais entame un combat désespéré pour défendre l’œuvre de sa vie. Déjà, deux villes coloniales Anglaises tombent, mais nos régiments se battent avec une furie incroyable et s’accrochent sans fléchir à nos colonies menacées. De nouveaux renforts arrivent d’Angleterre, où l’on dépense sans compter pour défendre la Macbethie, tout en maudissant la France qui nous a plongé dans cette situation si précaire

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Acte III. La contre-offensive victorieuse de Lord Macbeth
Les combats incessants et les marches forcées usent de plus en plus les soldats Espagnols, qui ne sont plus que 18.000 lorsqu’ils lancent un nouvel assaut contre nos colonies : leur marche est difficile, ils doivent explorer le terrain et, derrière chaque arbre, se trouve un soldat Anglais

. Lord Macbeth rassemble enfin ses troupes, encore renforcées par des chevaliers venus d’Angleterre, et tend une embuscade réalisée de main de maître dans la province de Lenape. Ce sera la plus grande bataille de toute la guerre et elle se soldera par un véritable triomphe Anglais

, tout comme elle marquera l’échec définitif des Espagnols.
Vaincus et traqués, les Espagnols, après la bataille de Lenape, tenteront vainement d’échapper à nos soldats victorieux : des 25.000 soldats partis pour conquérir nos colonies, aucun n’est revenu en territoire Espagnol

… La victoire acquise en Amérique l’est aussi en Europe, où la France est victorieuse, ce qui lui permet de débarquer quelques centaines d’hommes en Amérique pour rapidement conquérir une grosse partie de l’empire Espagnol, désormais sans défense. Curieuses méthodes en vérité

… Les troupes Anglaises, qui ont mis à bas les Espagnols, sont quasi systématiquement devancées par des Français qui arrivent à point nommé pour rafler quasi toute la mise… Des ambassadeurs partent à Paris pour tenter de trouver une solution à ce problème tragique, Londres attend toujours leur retour…
Acte IV. La guerre reprend
Cette guerre terminée, nos régiments repartent plein nord, où les Hurons ont profité de l’éloignement de nos soldats pour lancer d’incessants raids meurtriers contre la Macbethie. Ils sont châtiés et annexés, cela leur apprendra

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La paix, enfin ? Malheureusement non, toujours pas

: le Roi d’Ecosse, à moitié fou, revendique à son tour notre Empire colonial, sous le prétexte particulièrement ridicule qu’il a été lancé par Lord Macbeth, un Ecossais exilé et fidèle à la couronne Anglaise. Contrainte et forcée, l’Angleterre est une fois de plus obligée d’entrer en guerre. Mais quand donc pourrons-nous goûter à cette paix délicieuse à laquelle nous aspirons tant ?