MORT D'UN INNOCENT
Claquement de porte.......................
- C'est l'heure senor Jagunes.
- Deja !
- Le prêtre est là senor si vous voulez vous confessez................
- Un curé ? Ah non alors font chier ces curetons avec leurs bondieuseries à la mord moi le noeud !!!
- Ne perdons pas de temps messieurs je suis prêt.
Il faisait froid ce matin là, l'aube se levait à peine et un petit vent frais balayai la cour centrale soulevant quelques feuillles ici et là..............
- Senor Jagunes avez vous une dernière volonté avant l'exécution de la sentence ?
- Une dernière volonté non mais un espoir, celui d'être lavé dans mon honneur et que la vérité soit rétablie.
Le commandante Schnick s'avançà vers le condamné :
- C'est pour le bandeau................
- Non je veux mourir face à mes assassins
- Bien !
Un long silence s'installa alors..........................................
- VIVE LA REVOLUTION !!!! Cria Felipe Jagunes.
Puis on entendit les mots fatitiques :
- En joue !
- Feu !
Les fusils claquèrent tel le tonnerre, les balles frappérent la poitrine de Felipe Jagunes et traversèrent son corps pour aller s'écraser contre le mur laissant échapper un nuage de poussière.
Le commandante s'approcha du mourant qui, la tête penchée en avant murmura :
- Schnick...............Marius.............traitres. ..........vengeance.........puis après un long soupir le condamné expira.
Ainsi mourru un brave combattant de la liberté digne héritier du Che.
Puisse les criminels responsables de cette infamie connaître un sort identique.