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Vieux 24/04/2007, 15h26
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Période du 17 mai au 22 mai 1942 : le calvaire des destroyers japonais.




Après le malmenage des grosse pièces de la force navale ennemie, il restait à s’occuper des 2 autres escadres en route pour Buna. De nouveau, mes bombardiers furent mis à contribution, mais malheureusement, lorsque mes appareils arrivèrent au point d’attaque prévu, les navires japonais s’étaient opportunément abrités dans un grain, si bien que la plupart des avions alliés ne trouvèrent leur cible. Les rares qui firent le contact avec la flotte ennemie se trouvèrent dans un ciel bouché, et aucun impact ne fut recensé.



Damned, voilà une belle occasion qui s’envolait !





La nuit fut calme, hormis quelques tentatives de mes sous-mariniers, mais hélas, une fois de plus, le peu de mordant des commandants du Silent Service, allié à des torpilles défectueuses, faisait échouer toutes les attaques. Par contre, un de mes cargos à destination de Nouméa était touché par 2 torpilles tirées du I-122. Sévèrement endommagé, il était dérouté vers la base de Baker Island avec ses 6.000 tonnes de ravitaillement.



Le 18 au matin, les aviateurs de Port Moresby reprenaient leurs patrouilles. Avec un peu de chance, devant les pertes subit la veille par leur escadre d’avant-garde, l’Amirauté Impériale avait décidé d’annuler le débarquement sur Buna.



Mais c’était sans compter sur la légendaire opiniâtreté des Japonais. Très vite, la flotte nippone est repéré, toujours plus proche de Buna, quelle devait, selon mes prévisions, atteindre en fin de journée.

Avec les opérations de la veille, mes connaissances sur l’escadre ennemie se faisaient plus précises. Une flotte comptant plusieurs transports de troupes et fortement encadrée par au moins une demi-douzaine de DD et 2 CL. Et une flotte vraisemblablement de soutien, avec quelques cargos et 1 tanker, escortée par 4 DD.



Malgré la fatigue, j’ordonnais à mes aviateurs de se préparer à une nouvelle série de raid.



Ceux-ci décollent vers midi. J’ai volontairement laissé 2 escadrilles de A-26 « Havoc » au repos, car je risque d’avoir besoin d’eux pour soutenir mes maigres forces terrestres à buna.



Mes bombardiers arrivent en vue de leur objectif sans rencontrer d’oppositions, mais les pilotes, obnubilés par la présence de croiseurs, en oublie leur cible principale : les transports.

Le « Tenryu » est le premier visé, mais aucun coup au but n’est reporté.
Par contre, le « Yura » est lui touché à trois reprise par des bombes de 250kgs qui allume un incendie sur sa superstructure, mais sans remettre en cause sa flottabilité. Mais quelques minutes plus tard, les avions torpilleurs « Beaufort » de la Royal Australian Air Force placent deux torpilles sur le bâbord du CL. Une épaisse fumée se détache du navire blessé, malgrès celà celui-ci semble pouvoir continuer sa route.

Pour finir, c’est avec plaisir que je vois 4 « Beaufighter » fondrent sur un transport de troupe et lui « coller » 3 coups au but.



Le bilan s’avère toutefois maigre à la vue de l’énergie et des munitions dépensées. Un CL gravement endommagé et un transport de troupe incendié (les « After Action Reports » de WitP permettent de savoir les pertes infligées aux troupes embarquées ; ici 76 hommes et 1 canons)



Un deuxième raid est planifié pour l’après-midi, mais entre-temps, un changement dans la tactique japonaise va intervenir.



Peu après le retour de mes bombardiers, les sirènes d’alarme retentissent à Port Moresby. Des avions japonais sont en approche.

Guidés avec efficacité par nos radars, mes chasseurs en patrouille fondent vers le raid japonais.

Mais lorsque le contact est établi, la surprise est mauvaise.

Il s’agit bel et bien d’un raid « majeur » que nous proposent les Japs. 56 chasseurs « Zéro » de l’ IJA ( Imperial Japanese Army), reconnaissables à leur livrée camouflage, 26 bombardiers lourdsG3M2 « Nell » et 32 G4M1 « Betty ».

Mes chasseurs ont fort à faire, et même si la qualité des pilotes de l’armée de terre nippone est moindre que celle de la marine, ils sont vite dépassés.

Une escadrilles néanmoins parvient à échapper aux « Zéros » et fond sur les bombardiers.



Finalement, 8 chasseurs et 11 bombardiers nippons seront envoyés au tapis, mais la moitié de mes chasseurs sont perdus. La perte en pilote en quelque peu limité par le fait de combattre au dessus des lignes amies, mais devant une telle « déculotté » le moral de ma chasse risque d’en prendre un coup !





Le résultat du bombardement n’est pas trop préjudiciable pour la suite des opérations. Quelques trous dans la piste, quelques citerne de fuel détruites et une vedette lance-torpilles touchée. Pas d’avion détruit au sol ( J ), pas de dommage aux bâtiments de l’aérodrome, bref, tout devrait être ok pour le lendemain. Par contre, ce raid, outre les pertes en chasseurs, aura pour méfait d’annuler la plupart des décollages prévu en fin d’après-midi.


Finalement, pour clôturer cette journée déjà bien chargée, une dizaine de bombardier « Mitchell » s’envole pour frapper de nouveau la force d’invasion nippone. Arrivés au dessus de leur cible, ils lâchent une cinquantaine de bombes. Cette fois-ci, le CL « Tenryu » est touché de 2 bombes, pas de quoi le coulé, mais ça ne peut pas faire de mal ( enfin parlez-en aux marins japonais …. ). Le DD « Tachikaze » en prend aussi 2, mais une fois de plus, mes aviateurs délaissent les transports de troupes.

Il va y avoir du recadrage ce soir !!!



Dans la soirée justement, j’apprends avec tristesse que le S-47, vieux sous-marin opérant au large des Philippines, a rencontré son destin. Nous pleurons tous la perte de ces vaillant marins.



Mais la guerre continue …

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L'année 2010 sera dantonique ou ne sera pas !

Dernière modification par RoyalQuiche ; 24/04/2007 à 15h33.
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