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Vieux 26/10/2005, 20h26
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En octobre 1152, ce que sa majesté craignait arrive : des révoltes paysannes éclatent à Münster. Des bandes de paysans se serraient spontanément révoltées contre les collecteurs de taxes. Aussitôt, Frédéric envoie Ludwig Von Panzer, Comte Von Blockhaus mater la révolte avec les 5000 hommes qui viennent d’êtres levés. Le comte fait merveille et après avoir écrasé dans le sang la révolte des gueux, avoir brûlé quelques villages et pendu quelques meneurs, le calme revient. Le comte fait un retour fêté comme il se doit à la cour qui, pour l’occasion, avait rejoint Brème. L’hiver se passe paisiblement entre banquets et chasses.

1153

Dans le cadre de sa politique d’union de la chrétienté et de sécurité de l’Empire, deux jeunes damoiselle, proche de la famille des Hohenstaufen, sont unies aux familles régnantes de Poméranie et de Danemark, en août et septembre 1153. Plusieurs châteaux forts sont construis dans les provinces qui n’en avaient pas encore.

1154

Mars 1154 voit la révolte de Brème. Les bourgeois se plaignent des trop importants frais qu’on fait peser le séjour de la cour sur le budget de la ville. C’est une insulte directe à sa Majesté. Ces bourgeois n’ont qu’à travailler plus ! Que sont quelques Thaller face à l’honneur d’un séjour impérial ? Il faut punir ces insolents ! Frédéric fait appel au fidèle Comte Von Panzer qui règle rapidement la situation en faisant écarteler le Bourgmestre.
Avril 1154. L’arrière petite cousine par alliance de Frédéric (12 ans) est mariée dans la joie au cousin du comte de Champagne. Frédéric tient beaucoup à cette union qui peut augurer d’un rapprochement futur de cette –riche- région avec l’Empire.
Gueldre, un de nos vassaux, accepte de rejoindre notre alliance. Ainsi, nos deux vassaux du nord, Frise et Gueldre sont chargés de la protection du nord ouest de l’Empire.
Juin 1154 voit la mariage de Gudrun Von Apfelstrudel avec un des descendants de ces Huns qui règnent maintenant sur la puissante Hongrie. Ce mariage permet d’assurer la sécurité des marches d’Autriche.
Décidément, les familles Allemandes sont prolifiques. Cela sert notre Empereur qui décide de marier deux des plus hautes filles de la noblesse d’Empire avec des membres des familles régnantes du Comté de Toulouse et, surtout, de l’Empire Romain d’Orient, normalisant ainsi la situation entre les deux descendants de l’Imperium Romain (septembre et octobre 1154).

1155

Ce début d’année 1155 voit l’Aquitaine devenir vassale de l’Angleterre, qui possède déjà l’Anjou. Nous devons rester vigilants à l’Empire des Plantagenets qui se développe à grand pas à l’ouest.
Suite à des demandes répétées, le Royaume d’Italie accorde le libre passage de nos troupes sur son sol. Cette nouvelle nous rempli de joie car nous pourrons défendre plus efficacement la Papauté si elle venait à être menacée, par un ennemi extérieur ou par elle même…..(mars 1155).
Le mois de mai voit l’union entre une noble dame de l’Empire et un fils des Plantagenets. Cela donne lieu à de multiples fêtes, fort agréables ma foi.

1156

Janvier 1156 trouve Frédéric à Dijon pour l’union entre la fille d’un de ses proches conseiller et d’un jeune noble du duché de Bourgogne.
C’est en rentrant de Dijon, le 19 janvier, que Frédéric apprend la nouvelle. Le Welf demande la succession de la Bavière et des possessions en Autriche ! Il en est hors de question. Les Welf bénéficient déjà d’un statut exceptionnel dans l’Empire, ils ne sauraient agrandir leurs possessions. Frédéric refuse de dépecer le royaume Germanique. (Stab –4 !).
La Bavière se révolte en mars 1156. Frédéric se rend personnellement sur place pour écraser la révolte, fomentée par la noblesse locale appuyée par les Welf. La révolte est écrasée, les nobles félons exécutés, leurs biens confisqués au profit de la couronne. Le message est clair : le Royaume Germanique restera uni et l’Empire également.
Suite à cette révolte, Frédéric convoque la Diète sur les bords du Rhin. Après plusieurs jours de festivités bien arrosées, il obtient de la Diète de lever 15 000 hommes repartis en 3 secteurs de l’Empire : Autriche, Saxe et Brème. Ils serviront à maintenir l’autorité Royale et Impériale en cas de problèmes.

1157

Décidément, l’Autonomie des Welf fait des émules, malgré les messages adressés en 1156 par Frédéric : plus de concession ! C’est le Brandebourg qui se voit donc refuser sa demande d’autonomie en juin 1157. (Stab –1).
Le 15 juin 1157, la Pologne nous offre 10 000 Thaller (100) pour que Frédéric ne soutienne pas Wladyslaw l’exilé. L’Empereur accepte. Il est encore trop tôt pour nous mêler des affaires des pays de l’Est. L’objectif est plus que jamais de renforcer la cohésion de l’Empire.
Juillet voit le mariage entre une fille de l’Empire et un fils de Bretagne, alliée de l’Angleterre.
C’est début août que nous arrive la terrible nouvelle : un tremblement de terre a durement touché Chypre, le Duché d’Antioche et le Comté de Tripoli. Beaucoup disent à la cour que c’est un signe et que les royaumes latins d’orients ont été avertis d’un péril bien plus grand. Frédéric décide d’y dépêcher un ambassadeur chargé de présents royaux, afin de marquer le soutien de l’Empire aux défenseurs de la Terre Sainte.
Le 25 octobre 1157, Arles nous accorde l’autorisation de faire transiter nos troupes sur son sol.

1158

Le 16 janvier 1158, la Bohème choisit spontanément de se mettre sous la protection impériale et de devenir notre vassale. Nous progressons sans coup férir vers l’Est. Frédéric est ravis ! Sur toutes ses frontières, le Royaume Germanique est entouré d’états soit vassaux, soit alliés, qui lui assurent une sécurité exceptionnelle (sauf au nord, mais nous ne craignons pas grand chose du Danemark et de la Poméranie).
En septembre, Frédéric assiste au mariage d’une grande de l’Empire avec un membre de la famille régnante d’Aragon, poste avancé de la chrétienté dans la péninsule ibérique.
Un mois plus tard, le 10 octobre, le Royaume d’Italie accepte le statut de Roncaglia affirmant la puissance impériale sur les villes d’Italie du Nord. Le Royaume d’Italie devient notre vassal. Frédéric espère ainsi mieux tenir les cités italiennes aux forts désirs d’indépendance….Comme Milan qui, quelques jours après, déclare son indépendance du Royaume d’Italie tout en restant son vassal. Frédéric fulmine contre la cité lombarde. L’occasion de la punir arrive le 16 octobre lorsque les bourgeois de Milan dénoncent leur vassalité vis-à-vis du Royaume d’Italie. Allié à celui-ci, Barberousse déclare la guerre à Milan.
Le 02 décembre, 10 000 hommes marchent sur l’orgueilleuse cité. Bien que les conditions climatiques soient extrêmes, l’host met le siège de Milan le 25 décembre 1158, jour de Noël. Ce sera le cadeau de Barberousse aux milanais.

1159

Les troupes milanaises tentèrent de briser le siège mais elles durent refluer à l’intérieur de la cité. Isolée, sans soldats aguerris, la ville est un fruit mur qui tombe le 25 mai 1159. Milan offre les clés de la ville à l’Empereur. Elle paie un fort tribu au Royaume d’Italie, 2 000 Ducats (20) et lui accorde un droit de passage. (en fait, je suis dégoûté, j’avais réussi à prendre facilement Milan et juste au moment ou j’allais poser mes conditions – annexion pure et simple- Paf ! le royaume d’Italie signe la paix avec Milan avec ces conditions bidon….re-dégoûté !).
Alors que Frédéric repasse les Alpes, il apprend que Arles est en guerre contre la Bourgogne et Toulouse (1er juin 1159). Le temps de rassembler l’armée (25 000 hommes commandés par Frédéric lui même), la guerre est déclarée à la Bourgogne et à Toulouse (-2 de Stab pour cause de mariage…).
Le premier objectif est de vaincre les 20 000 bourguignons qui assiègent Montbéliard. Le 15 août, ceux-ci sont mis en déroute par l’Empereur qui décide de poursuivre les fuyards.



Les troupes de Frédéric devant Dijon

Le 14 septembre, Frédéric bat de nouveau les bourguignons et les Toulousains sous les murs de Dijon, ville qu’il n’assiège pas, décidé à poursuivre l’armée ennemie qui se replie sur le Lyonnais.
Le 30 septembre, les restes de l’armée Bourguignonne est soit morte (pour sa piétaille), soit prisonnière (pour ses chevaliers, qui serviront de monnaie d’échange).
L’hiver arrivant, Frédéric décide de porter la guerre dans des contrées plus clémentes. Il continue donc sa chevauchée victorieuse en Languedoc.
Le 05 novembre, Von Panzer arrive avec des renforts et met le siège sous les murs de Dijon. Pendant ce temps, Frédéric détruit les restes de l’armée Toulousaine. Le 06, le comte de Toulouse demande la paix, qui lui est accordée sans contrepartie, car pour le moment, seule la Bourgogne intéresse Barberousse.

1160

L’Empereur remonte donc vers le nord et assiège Lyon. Malgré le froid, le siège de la ville dure tout l’hiver et c’est seulement le 16 février 1160 que Lyon tombe. Barberousse épargne le pillage à la ville. Il veut remonter rapidement pour aider Von Panzer dans le siège de Dijon.
Le 01er mai 1160, le Duc de Bourgogne lui même vient demander la paix devant la tente de l’Empereur. Celui-ci accepte aux conditions suivantes : la Bourgogne rendra désormais hommage à l’Empereur et de fait, sera sa vassale. Elle doit en outre accorder le libre passage sur son sol aux troupes impériales. Le Duc, vaincu, n’a guère le choix et accepte les conditions.

1161

Après ces années mouvementées, Frédéric voyage en son royaume. L’année 1161 voit des unions avec Léon, Portugal et Ecosse.
Cette année est également l’année des baillis. Toutes les provinces du royaume Germanique en ont un désormais.

1162

Le 28 mars 1162, une nièce de l’Empereur se marie avec un proche du Roi de Jérusalem. Cela marque un rapprochement très fort de l’Empire avec les latins d’Orient, perpétuellement menacés par les mahométans. Barberousse espère se poser ainsi en garant des lieux saints. Il fera d’ailleurs parvenir à ces royaumes de nombreux subsides qui leurs permettront de créer des forts et lever des troupes.
Le 06 avril 1162, l’archevêque de Mainz se voit refuser (brutalement, une cuisse de poulet heurtant violemment son œil gauche) l’autonomie qu’il réclamait. (Stab –2).

D’avril 1162 à novembre 1163, le temps s’écoule entre révoltes paysannes, bourgeoises et nobiliaires, toutes écrasées rapidement. Les pendaisons, écartèlements, emprisonnements et autres ne semblent pas dissuader ces gueux….serait-ce la bonne méthode ? Le Comte Von Panzer soutient que oui et continue tranquillement à pourfendre des crânes de croquants révoltés, sans empêcher de nouveaux soulèvements, réguliers mais sans réelle gravité pour l’Empire.
Barberousse lui, s’intéresse plus à son prestige. Il dépêche de nombreuses ambassades auprès de ses alliés, des royaumes latins d’orients, de l’Empereur Romain d’Orient, de Sa Sainteté le Pape, pour leurs offrir de très nombreux présents royaux, sonnants et trébuchants. Ceci fait que l’Empire acquiert un grand prestige auprès de nombre de cours européennes.

1163

Le 17 novembre 1163, suite au retour d’un moine ayant fait un voyage dans les steppes d’orient, Frédéric conclu un mariage avec le prince de Kiev. L’Empereur entend ainsi étendre son influence bien à l’est, même si c’est en terre orthodoxe.

1164

Cette union s’avère d’ailleurs profitable puisque le Prince de Kiev fait parvenir plusieurs cartes et descriptifs des pays entourant sa principauté (grosso modo, de Novgorod à la Géorgie), jusqu’à présent encore très mal connus en occident. Frédéric en se faisant lire ces descriptifs s’aperçoit que nombre des contrées nordiques sont païennes…..ce pourrait être des terres de missions pour la chrétienté……
Le 19 septembre 1164, ce maudits milanais signent un traité militaire avec les états du Pape. L’expédition prévue contre la ville n’aura donc pas lieu, Barberousse ne voulant pas rentrer en conflit direct avec Sa Sainteté. Mais Milan ne perd rien pour attendre !
Cette fin d’année 1164 est bien triste. Nous apprenons que le 20 novembre, le Duché d’Antioche est tombé aux mains des musulmans, et ce malgré les nombreux subsides envoyés…..


Prise d’Antioche

1165

Presque six mois plus tard, c’est au tour de l’Arménie d’être annexée par les Rum Seldjuks ! L’Islam après avoir été stoppé reprendrait-il sa route conquérante ?
(le 01er août 1165, niveau 2 en Infrastructure).
Le 23 septembre, c’est au tour de mon vieil ami, l’évêque de Trèves, de se faire brutaliser par Frédéric (petites baffes suivies de grappes de raisins appliquées de force dans la bouche et les oreilles) lorsqu’il réclame l’autonomie de son évêché par rapport à l’Empire. (-1 de Stab).

1166

Le 27 mars 1166, Münster demande également son autonomie. Frédéric refuse une fois de plus (Stab –1). Mais cette fois, l’affaire est plus grave car la ville expulse les représentants de l’Empereur et ferme ses portes….



(Pour information, le premier dessin représente en fait le Siège de Damas par les armées de Baudouin III, Louis VII et Conrad III en 1149 (Miniature de S. Mamerot, BN, Paris) et le deuxième dessin représente la Prise d'Acre en 1291 et fin des États latins (BN, Paris)
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AAR Turquie HoI2 - L'Empire Ottoman est il vraiment mort ?

Malraux et De Gaulle sont dans dans les toilettes de la Comédie Française, durant l'entracte d'une représentation de théatre, chacun face à une pissotière.
Malraux, se tournant vers De Gaulle :
"- Belle pièce hein Mon Général ?
- Malraux, regardez devant vous !"
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