Mais oui enfin, c’était pourtant évident ! Je dois lancer mes 260.000 hommes ( me souvenais pas que j’en avais tant mais bon si tu le dis) en Amérique du nord, où le front est monstrueusement étroit, monstrueusement mal ravitaillé, monstrueusement blindé et monstrueusement défendu par des Anglais, menés par Wolfe, aussi nombreux que les Français et renouvelables à l’infini grâce au contrôle des mers, ce qui naturellement n’est pas de le cas de la France.
Peut-être bien que, au prix de 200.000 tués, une ou deux provinces pourront tomber… Puis les courageux anglais débarqueront par derrière et reprendront tout en 2 mois. Cela valait la peine de garantir l’indépendance de l’Autriche et de la financer ! Imagine, sans cela, la France n’aurait pas été obligée de maintenir une armée énorme en Europe et elle aurait peut-être pu tenter cet assaut suicidaire en Amérique ! Comme cela aurait été grand ! Comme cela aurait été passionnant ! Oh que je regrette d’avoir manqué cela !
Oh que je regrette que l’Angleterre ne puisse combattre en Europe ! Oh que je regrette d’avoir vu Paris capturé par les Anglais une dizaine de fois dans la Mollo, j’aurais pu avoir des doutes sur quelque chose !
Mais vas y, je t’en prie, sers toi. Dès que tu auras les 99%, la France cèdera quelques colonies parmi celles qui sont tombées et sera même ravie d’attendre le retour de l’Angleterre 5 ans plus tard : toutes les armées Françaises seront stationnées en France pour éviter de gêner la progression anglaise.
Sur ce, bon amusement, je vais continuer mon roman « En attendant Pedro…Godot »
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