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Envoyé par florian
Juste comme ca la constitution francaise c'est de la merde? Dire que Robespierre ne nous a rien laisse me choque un peu quand meme, ca revient a dire que Jefferson n'y est pour rien dans la constitution americaine ca... Le suffrage universel c'est de qui au départ, de Robespierre. L'assemblé national c'est quand meme pas de la merde non plus. Et comparer un général a un avocat/politicien me perturbe, Napoléon a su bien s'entourer, Robespierre lui était un penseur.
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Jette un coup d'oeil sur le site du Conseil Constitutionnel!
Il n'y a pas eu qu'une constitution, loin de là.
La première date de la monarchie, 1791.
L'assemblée nationale, c'est la monarchie, 1789.
Le suffrage universel, sous la convention, c'est seulement dans les textes.
Après, en ce qui concerne les remarques sur "on critique Robespierre et pas Bonaparte": moi je n'aime pas les deux!

Il n'y a quasi rien à tirer des funestes écarts après le coup d'Etat d'août 1792, quant à l'oeuvre du boucher usurpateur, il n'a réussi qu'à rendre la France plus petite qu'il ne l'a trouvée, à casser (sur le long terme) son avantage démographique et lui faire perdre la course à la révolution industrielle contre le Royame-Uni pourtant pas si mal engagée que ça avant 1789.
Pour recentrer (oui oui, le sujet c'est le Che):
Le Che est une brute rouge de plus? Quelle surprise! Ce n'était de toute façon pas un secret pour n'importe qui s'étant penché un minimum sur le personnage. En France ça fait peut-être réagir négativement (de la propagande hitléro-titiste anti-castriste!), mais c'est dû à l'une de nos nombreuses "exceptions culturelles": cette complaisance (voire cette passion) habituelle d'une bonne partie des intellectuels envers tout les révolutionnaires, progressistes autoproclamés et autres artisans actifs du socialisme.
Souvenons-nous qu'en 1975, le Monde (soi-disant centriste) titrait à propos du Cambodge: "Libération de Pnom Penh par les Khmer Rouges". Même chose à Saigon pour le Nord Vietnam et qu'aujourd'hui encore des rédacteurs en chef de journaux dits "de référence" (dont les articles servent parfois de sujets d'examen au baccalauréat) vont à La Havane faire hommage à Castro et écrivent des biographies hagiographiques, tout en défendant dans leurs articles la repression au nom du socialisme assiégé par les Etats-Unis.
(Le Monde Diplomatique et Ignacio Ramonet, pour ne pas les nommer).