
17/10/2005, 23h10
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Prince-Electeur du Palatinat
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Date d'inscription: août 2005
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L'état-major a décidé de se concentrer sur une modernisation accélérée des forces, la quantité n'étant plus un problème depuis la mobilisation générale. Depuis que les Allemands alignent une masse croissante de blindés à nos frontières, des équipes de spécialistes se sont penchées sur les capacités de défense antichar de nos unités d'infanterie, avec des résultats ... alarmants ! Selon ces tests, une division équipée d'une brigade de canons antichar supplémentaire combinerait la capacité antichar de près de 5 divisions d'infanterie ! Et encore, les divisions de garde-frontières n'ont pas été prises en compte ... De ce côté-là il faudra donc également investir massivement, et perdre de vue l'objectif utopique d'équiper toutes nos divisions avec des brigades d'artillerie.
L'Espagne républicaine, grâce à l'aide massive de son allié français, repousse facilement les attaques des rebelles nationalistes, allant jusqu'a prendre le pied de la contre-offensive. Peu à peu, les grands centres industriels retombent sous la tutelle du gouvernement légal. La campagne s'annonce être victorieuse, procurant un respect certain aux Alliés face à cette projection de puissance. Les propagandistes de Berlin eux-mêmes ne sauraient nier le succès franco-espagnol ...
Pendant cette même période, l'Autriche, face aux pressions du chancelier Hitler, se place sous la protection des Alliés, confortés dans leur choix par les évènements en Espagne. Des rumeurs concernant un coup d'état par les nazis en Autriche commençaient à inquiéter la communauté internationale, personne ne pouvant garantir qu'en cas de chute du gouvernement conservateur social une annexion pure et simple de cet état par le passé si resplendissant n'aurait pas lieu.
Durant l'année 1938, les investissements massifs dans l'armée commencèrent à porter leurs fruits, les effectifs étant portés à 50 divisions, surclassant ainsi la grande majorité des pays du monde :
Les Allemands n'entretenaient qu'une petite armée, mais personne ne doutait de ce que ce noyau se développât très rapidement en une formidable machine de guerre une fois les conscrits mobilisés. Le Führer a surtout l'air de vouloir une Luftwaffe puissante, comme en témoigne la production de 60 escadrilles (1 MR, 26 Int., 12 BEP, 19 Tac., 2 Tp). La prochaine puissance aérienne, le Japon, ne peut aligner que 22 escadrilles. Il parait probable que notre vingtaine de batteries d'artillerie antiaérienne fixes ne chômera pas en cas de conflit.Les manoeuvres continuent toujours tandis que l'armée se renforce de manière décisive ...
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