Je suis d'accord, Aedan, sur le fait que l'Angleterre est moins vulnérable aux coalitions. Je l'ai d'ailleurs dit aussi. Mais, si tu considères qu'une France avec une base coloniale solide et auto-suffisante en manpo pour se défendre est une situation exceptionnelle, alors tu dois en convenir qu'une Angleterre pouvant tenir seule face au monde, ou du moins ne pas perdre, est une situation exceptionnelle aussi. C'est simplement l'absence, le plus souvent, de joueurs en gpo qui ne permet pas d'avoir 2 autres full navaux (j'entends par là entre portugal, pays-bas, et suède).
La France, qu'il y ait 5, 6, ou 9 joueurs dans la GPO aura à coup sur des ennemis dans son voisinage.
L'Angleterre n'est potentiellement menacée qu'à partir de 8-9 joueurs en GPO (puisque sinon il n'y a jamais de Portugais, Hollandais en plus du Suèdois généralement présent) et il faut que ces 2 fulls navaux soient particulièrement bien joués.
De même, tu cites la GPO 13 en disant que c'est l'attentisme de l'Anglais qui a permis la situation française. Moi je te réponds que c'est simplement un élément qui ne vaut pas plus que ma diplomatie avec l'Anglais (que seul Danton connait). De même, l'Anglais a bénéficié d'une remarquable tranquilité, excepté mes maigres efforts, pendant sa genèse. Ca aussi c'est exceptionnel.
Et pour conclure, je ne suis pas d'accord avec toi quand tu dis que la France n'a le dessus, potentiellement, sur l'anglais que sous François Ier. Je ne suis même pas du tout d'accord et je ne comprends meme pas que tu puisses dire ça. Tu sembles ne raisonner qu'à partir de la notion de domination sur mer si j'ai bien suivi
?
PS: je reconnais tout de même que sans la présence de la France, j'aurais aussi répondu l'Angleterre
.
PPS: je prends aussi en compte l'importance diplomatique du pays dans la vie internationale. Et force est de constater que celle anglaise ne vaut pas celle Française avant le 18e (excepté pour les colonies dès fin 16e). Pour la moi la puissance d'un pays se détermine plus avec sa capacité à interférer et à être intégrer dans chaque réflexion géopolitique des princes qu'avec sa capacité à se rendre le moins vulnérable possible.