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Vieux 16/12/2006, 11h23
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Jeux dangereux


Le problème est que les carrières, à la différence de l’ossuaire aménagé sous la place Denfert-Rochereau (le musée des Catacombes), recèlent plusieurs dangers à l’origine de leur interdiction. Outre les agressions potentielles, le risque de contracter la leptospirose, une maladie transmise par l’urine des rats qui peut être mortelle, et le danger d’effondrement. D’où des parties de cache-cache hebdomadaires avec la police. Les mauvaises chutes restent cependant la principale cause d’accidents.

Des agents très spéciaux


Ce sont les agents de la Brigade d’Intervention de la Compagnie Sportive qui veillent sur les carrières souterraines et les catacombes de la capitale. Leur territoire couvre 770 hectares et s’étend sur 300 kilomètres de galeries. Il y fait 13° l’hiver comme l’été, le jour comme la nuit, et la lumière du soleil n’y parvient jamais. Leur équipement comporte, outre le 38 réglementaire, un casque, une lampe frontale, un baudrier, des mousquetons, des dizaines de mètres de cordes, sans oublier le carnet à souches. Lorsque le plan ORCCA (Organisation des Recherches et Contrôle des Carrières) est déclenché, ce sont alors pas moins de 180 personnes (policiers, maîtres-chiens, pompiers, inspecteurs des carrières...) qui peuvent être réunies pour rechercher une personne disparue ou en fuite ! En dehors de ces cas extrêmes, les descentes habituelles se font à une dizaine de fonctionnaires, et sont calquées sur les horaires des “ cataphiles ”, les vendredis et les samedis soirs.

de plus les "habitués" n'aiment pas beaucoup les intrus !
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Sol Invictus



LA LIBERTE OU LA MORT
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