![]() |
AAR Lithuanie
Préambule :
La partie est jouée sous M2TW Kingdoms, campagne teutonique, faction lithuanienne. Hard/very Hard. Pour plus de rapidité et une forme de réalisme je ne jouerai que les batailles effectuées par le roi. Celà augmente un peu la difficulté. Je n'accepte aucune adoption en dehors des "héros du jour". Introduction : Après l'échec des croisades, la présence, à l'est de l'Europe en cours de christianisation, d'un peuple païen puissant irrite et provoque. Le grand-duché de Lituanie est immense : il s'étend de la mer Baltique à la mer Noire, englobant les principautés de Smolensk et de Kiev. Il est peu peuplé et l'on dit que ses ressources sont inépuisables, en fourrures surtout et en ambre mystérieux. Au-delà, c'est l'Orient, riche en épices et en plantes rares qui guérissent. Les Vikings ont déjà forcé le passage : ce qu'ils ont fait, des chrétiens peuvent le faire pour « la plus grande gloire de Dieu » et pour le plus grand profit du commerce. Cette Lituanie païenne est donc un obstacle en même temps qu'un défi. Appelés d'abord à l'aide par le prince de Mazovie, les chevaliers Teutoniques se sont emparés du pays des Borusses – la Prusse orientale – avant d'attaquer, de leur propre chef, la province lituanienne de Samogitie afin d'établir une liaison terrestre avec l'ordre de Livonie, fondé en 1203 par Albert de Brême, évêque de Riga. La riche et belle province de Samogitie est alors l'enjeu d'une longue guerre entre Germaniques et Lituaniens, les premiers étant soutenus par la volonté de conquérir, sous le prétexte d'en convertir les habitants, les terres des « derniers sauvages païens d'Europe ». Mais les Lituaniens éprouvent une haine profonde envers ces prétendus croisés à la cruauté sans limites : pour eux, recevoir la foi de pareils conquérants n'est pas envisageable. Les chefs lituaniens, le grand-duc Mindaugas le premier, comprennent pourtant que garder les croyances de leurs ancêtres est impossible : il faut choisir une foi, l'orthodoxe ou la romaine. Or, la faiblesse des principautés russes, soumises aux Tatares, n'emporte pas leur adhésion. Rome paraît autrement puissante ; en outre, la conversion du grand-duché au christianisme enlèverait aux Teutoniques tout prétexte religieux pour conquérir le pays. Cependant, abjurer sa foi traditionnelle est difficile pour le peuple lituanien, car cela implique une rupture avec son passé. C'est pourquoi, si Mindaugas et ses proches se convertissent, à titre personnel et par manœuvre politique, leurs sujets refusent d'abandonner leurs convictions ancestrales. Voici donc le récit de Mindaugas, promu Grand Duc de Lithuanie suite à sa conversion au Christianisme dans le cadre d'une trève avec l'ordre teutonique. En 1250, la trève est brisée par l'Ordre Teutonique et la guerre reprend. http://img55.imageshack.us/img55/1583/lithuaniedi8.jpg Chapitre I : Une guerre Juste. Moi, Mindaugas, vait vous conter mon histoire. En l'an 1250 de l'ère chrétienne, l'Ordre Teutonique a trahit son serment et a relancé la malédiction de la guerre sur ma belle Lithuanie. La situation n'est pas brillante et ils auraient eu tort de nous laisser en paix, ils disposent de tous les atouts pour nous écraser définitivement. Je crois qu'ils n'ont pas cru en la sincérité de ma conversion et qu'ils ont été déçu de ne pouvoir s'emparer des richesses de la Lithuanie avec l'accord du Pape. Je reconnais le Seigneur Jesus Christ comme un dieu puissant, mais je respecte autant les dieux de mes ancêtres et de mon peuple. Pour preuve, même à Vilnius, mon fief, j'ai autorisé le culte de Dievas, dieu du ciel et des enfers (Eh oui, c'est comme ça, chez nous l'enfer est au ciel). Il me faut donc faire les préparatifs de guerre rapidement. Les quelques années de paix ont redonné à Vilnius sa richesse d'antan. Le commerce du bois, du chanvre et de la fourrure est fleurissant. Je laisserai à mon fils, le Prince Vaisvilkas, le soin d'administrer la cité en mon absence. http://www.muziejai.lt/Informacija/i.../mindaugas.jpg Grand Duc Mindaugas Dans tout le comté les soldats ont été rappellés. Je compte particulièrement sur la présence des cavaliers archers Dzukija et Coumans. Les ingénieurs de la cité ,quant à eux, ont mis à disposition 4 catapultes. Le reste du ban sera composé d'archers et de rebelles estoniens, bien disposés à reconquerir leur pays. L'armée s'est mise en branle au début du mois de août, en direction du nord. Nous faisons une halte de plusieurs semaines à Panevezys pour ravitailler l'armée et rassembler encore quelques troupes d'archers. Nous devrions arriver à Dunabourg en automne. La forteresse de Dunabourg est la clef stratégique de l'Ordre au nord. Si elle tombe les autres villes ne tiendront guère plus longtemps et le nord du pays sera libéré de l'étau. Il sera alors possible d'établir un front à l'ouest du pays pour contenir l'envahisseur germain en allégeant les défenses de l'arrière pays. Hiver 1250 : La progression de l'armée est de plus en plus difficile, avec les orages et les pluies de l'automne, les chemins sont impraticables. A vrai dire ils n'existent même plus aux abords de la frontière, leur entretien a été délaissé durant les années de guerre contre les teutons. Il est quasiment impossible de faire progresser nos catapultes dans ces conditions. Je décide de faire une halte pour attendre la fin de l'hiver et de ses neiges abondantes. Un émissaire en provenance de Vilnius m'informe de la naissance d'une petite fille, Agafia. A 41 ans, ma femme a bien du mérite ! Et moi aussi... Le Prince me demande également de revenir à Vilnius pour bénir son marriage avec une certaine Velta de Homyel, une fille de la noblesse lithuanienne. Je n'ai rien contre l'idée de passer l'hiver auprès de ma famille mais je dois rester auprès de mes hommes, leur moral commence à faiblir avec tous ces retards. De toute façon, ils ont décidé de se marrier selon l'ancien rite de Dievas et je ne peux pas me permettre de brouiller ainsi les cartes avec Rome, je perdrais tout soutien dans le monde chrétien. Cet éloignement vient donc à point nommé. Je renvoi l'émissaire à Vilnius avec comme instruction supplémentaire pour le Prince de lancer un grand programme de construction de routes dans toute la Lithuanie. Si nous cavaliers peuvent évoluer rapidement dans la prairie et les forêts ce ne sera pas le cas de nos piétons. Un mois plus tard, l'armée reçoit le renfort de cavaliers Coumans et Tartares en provenance du sud. Ils m'apprennent que la principauté de Minsk a établit des accords commerciaux avec la Horde d'Or. Nos alliés sont trop rares pour les négliger, fussent ils mongols ! Du reste, j'apprendrai également que la Pologne s'est alliée à l'Ordre Teutonique dans l'espoir de se tailler un empire sur nos terres. La bataille de Dunabourg : L'armée approche Dunabourg par le nord-ouest. Un émissaire de Novgorod vient m'assurer du soutien de sa république. Ils sont prets à s'allier avec nous pour repousser les germains de leur frontière sud. Même si je pense que cette alliance est tout à fait opportuniste, je l'accepte. Toutefois je n'accord pas une très grande confiance en ces russes orthodoxes. Mais pour l'heure mon esprit est focalisé sur le combat à venir. Des éclaireurs m'informent que les troupes teutoniques se portent à notre rencontre. Leur avant-garde est commandée par le capitaine Rudolf, tandis que le maître (de l'Ordre) Dieter Mandorf constitue l'arrière garde. Je connais Dieter Mandorf, c'est un combattant noble, intelligent et confiant dans ses capacités de commandements. Un peu trop confiant sans doute... Si je parvient à le prendre de vitesse, j'éliminerai son avant garde avant qu'il n'arrive et je l'exterminerai avant qu'il ne se réfugie dans sa citadelle. L'armée teutonique ets constituée de piquiers lourdement armés destinés à contrer notre cavalerie légère, ainsi que des archers et des Knetchers, ds écuyers de cavalerie légère. http://img206.imageshack.us/img206/2...nabourgfz1.jpg L'avant-garde de Rudolf s'avance dans la plaine enneigée sous un déluge de flèches. Nos archers sont nombreux mais ils ne sont protégés que par un mince rang de piquiers estoniens et leurs flèches pénètrent à peine dans l'armure des puissants lanciers teutoniques. http://img206.imageshack.us/img206/3...nbattlewv3.jpg Je prend position sur le flanc droit, tandis que mes cavaliers nomades et lithuaniens se positionnent sur le flanc gauche en vue de contourner l'armée de Rudolf et les tirailler dans le dos. Assez rapidement Rudolf et ses lanciers lourds est au contact de mes lanciers estoniens. Le choc est inégal et notre armement est très insuffisant contre les puissants soldats de l'Ordre. Le harcellement de la cavalerie semble inefficace. Si le rang des estoniens rompt, nos archers se feront décimer. Il faut agir vite. Je rassemble mes chevaliers autour de moi et j'empoigne mon olifant. Je me dresse sur mes étriers et lance le son de la charge. La cavalerie lourde de Lithuanie s'est élancée et rien ne l'arrêtera ! Le sol tremble sous les sabots lancés au pas de charge sur les teutons. Le choc est terrible, de ma lance j'embroche un chrétien, puis je lache l'arme brisée sous le choc pour empoigner mon épée. La moitié des rangs ennemis est déjà à terre après le premier chox de la charge. Elle est arrivée dans leur dos pendant la mêlée et ils n'ont rien vu venir. http://img55.imageshack.us/img55/1426/gnlvb7.jpg Mon épée vole maintenant de droite et de gauche sur les crânes de l'ennemi. Les lanciers teutons commencent à se replier. Rudolf s'apprete à sonner le ralliement quand une flèche l'atteint dans l'oeil droit. Le coup lui fût fatal. Aucun de ses hommes ne parvint à fuir. Leurs lourdes armures est très efficace au corps à corps mais trop encombrante pour échapper à nos cavaliers des steppes. Déjà Dieter et sa cavalerie s'approchent du champs de bataille. J'envoi ma cavalerie les harceller. Une fois encore ceci n'impressionera pas beaucoup les Teutons et Dieter Mandorf lance immédiatement ses cavaliers à la charge. http://img55.imageshack.us/img55/743/chargemh6.jpg Cette fois-ci nos rangs sont moins préparés et complètement enfoncés. Les estoniens sont balayés, les archers fuient ou se font massacrer. Les cavaliers Dzukija tentent d'intercepter les cavaliers knetchens dans les bois, dans la neige bientôt rougit de sang. Je lance alors une contre-attaque desespérée avec mes chevaliers et les cavaliers tatares. La mêlée est confuse et les chevaliers de Mandorf font des ravages. Mais petit à petit, harcellés par les flèches et les embuscades, les rangs de l'ennemi commencent à fondre. Les chevaliers teutoniques se battent bravement, jusqu'au dernier...le maître Dieter Mandorf qui dans une tentative desespérée essayera de rejoindre Dunabourg. Mais encore une fois il fût rattrapé par mes cavaliers et fait prisonnier. http://img55.imageshack.us/img55/7569/endjl3.jpg Pour sûr, la journée fût bonne ! L'ennemi s'est battu bravement. Mandorf regrette d'avoir été capturé et non tué au combat pour la gloire de son dieu. Je peux comprendre ce sentiment. Ses troupes survivantes se sont réfugiées dans la forteresse de Dunabourg dont le siège a déjà commencé. Il promet d'être long. Alors je propose à Mandorf un marché : en échange d'une rançon il pourra rejoindre ses hommes dans la forteresse et se battre jusqu'à la mort, échappant ainsi à l'humiliation. Il accepte le marché avec reconnaissance. Quant à la rançon, versée par ses soins et sans fourberie comme il convient à un noble, elle servira à nourrir mes hommes durant le siège et à renforcer la défense du Grand Duché. Cette bataille m'a ouvert les yeux, malgré la victoire, sur les capacités de nos armées respectives : Les lourdes armures teutoniques rendent l'ancestrale tactique de harcellement par les flèches totallement inefficace. Seuls la présence de mes fidèles chevaliers a pu sauver la mise durant la bataille. Notre infanterie a été décimée et seul le nombre et la vaillance fit la différence. Le siège fût de courte durée grâce aux catapultes, sauvées miraculeusement de la charge de Mandorf. Ce dernier pût réaliser son rêve en mourrant lors de la défense du bastion teuton. http://img55.imageshack.us/img55/3928/mandorftk3.jpg La lutte fût âpre et rapide, nos pertes assez importantes. Après le geste de noblesse envers Mandorf, il fallut satisafaire les hommes de troupe. La population fût épargnée et le pillage peu important mais je dû me résoudre à abattre la chapelle de l'ordre et tous les symboles chrétiens. Prêtres et archévêques furent bannis de la forteresse. Désormais, Dunabourg se nommera Dogavpils et l'ont y dressera un temple à la gloire du dieu Tonnerre Perkunas, maître des forges de l'enfer et du ciel. La reprise en main de la ville dura 3 ans, durant lesquels je mis en place un atelier d'arbalètes, armes très efficaces contre les armures teutoniques. Ainsi s'achève la conquête de Dunabourg, sur la frontière nord du Grand Duché de Lithuanie. |
Les AARs se font nombreux en ce moment, tant mieux! :)
Bon courage! |
Chapitre II : Les années sombres.
1256 de l'ère chrétienne, l'Ordre Teutonique est finallement passé à l'offensive. D'importantes forces en provenance de Riga, au nord, descendent vers le coeur du Duché, Siauliaï défendu par le seigneur Edivydas. Le front ouest est totallement enfoncé par les forces ennemies sous le commandement du maréchal Dietrich Von Schwarzemburg. Ce dernier a capturé la riche cité de Hrodna, et ses temples furent mis à sac. Plus au nord, Palanga est assiegée. Elle tenta en vain de briser le siège. Les seules nouvelles réconfortantes me parviennent de Vilnius : je suis grand-père. Et même une nouvelle fois père avec la naissance de mon second fils :Nameisis. La vie sur la marche nord de la Lithuanie n'est pas de tout repos, des troupes teutoniques maraudent dans la province. Il faut régulièrement effectuer des sorties pour les chasser et sécuriser la forteresse. Ces jours derniers, un certain Thorsten s'est enfoncé dans la Marche en direction de Daugavpils. Ce fût l'occasion d'éprouver un peu mes nouvelles recrues, en particulier les arbalètriers. Pour le reste, la tactique reste sensiblement la même : la ligne des archers baltes est assurée par quelques lanciers estoniens, tandis que la cavalerie contourne l'adversaire pour le harceller durant son attaque. http://img206.imageshack.us/img206/2585/69877219zr6.jpg Dzukija Les 3 unités de lanciers teutoniques et les 2 unités de Ketchens s'élancent sur nos lanciers estoniens. Je fonce avec mes chevaliers dans la mêlée pour les soutenir, mais l'opération est dangereuse car je dois éviter les lances acérées des Teutons. Il est temps d'ordonner la charge des Dzukija. Je donne de l'olifant et ils s'élancent droit dans le dos de l'ennemi qui s'enfuit la queue entre les jambes. Cette tactique semble relativement éprouvée et les arbalètriers se sont révélés particulièrement efficaces. Je laisserai les archers à Daugavpils pour ne prendre que des arbalètriers lors des prochaines batailles. Car il est plus que temps de marcher sur Riga pour couper la queue du dragon. Pour rejoindre Riga je décide de passer un peu plus au sud afin de passer par Siauliaï. Etant donné l'urgence de la situation au nord de la Lithuanie, seuls les cavaliers prendront part à cette expédition sur Riga, archers et arbalètriers restant en défense. A mi-chemin, au nord du village de la petite ville de Panevezys, où j'avais fait halte quelques années auparavant avec l'armée, un messager envoyé par Edivydas, de Siauliaï, m'informe que les troupes teutoniques ont levé le siège pour aller à ma rencontre. Edivydas ayant apprit la raison de leur départ a alors envoyé un détachement de Samogitiens commandés par le capitaine Shvarno à leur poursuite. Les Samogitiens sont les habitants de l'ouest et du nord de la Lithuanie, ce sont de redoutables guerriers armés de grandes haches de guerre. La rencontre des trois armées a lieu dans une région vallonée et forestière. Un endroit idéal pour une embuscade mais peu favorable à la cavalerie. L'armée teutonique est commandée par Welf, à la tête d'un détachement de Halbbruder, les chevaliers teutoniques d'élite, de bourgeois hollandais armés de terribles piques de 15 pieds de long, des archers et divers serviteurs fanatiques de l'Ordre. Welf se retrouve au fond d'un vallon encaissé, avec sur un versan les Samagitiens de Shvarno et sur l'autre mes archers montés et mes lanciers Tartares. Pendant un moment la bataille est indécise. Welf a envoyé ses serviteurs de l'Ordre et ses archers, sur mon flanc, qui à l'abri dans la forêt échangent des flèches avec mes Coumans et mes Dzukija sans grand résultat. De son côté Shvarno hésite à lancer l'assaut car le gros des forces teutones s'est rassemblée en face de lui. Sur mon flanc, une charge de Tartares se brise sur les boucliers et les épées des fanatiques teutoniques. Ils reculent sans trop de pertes. J'envoi alors l'ordre à Shvarno d'attaquer. Le choc est brutal, les Samogitiens sont embrochés avant de pouvoir atteindre leur adversaire. Mais ils sont deux fois plus nombreux et une fois la barrière de piques franchie, leurs haches tranchent les têtes et les membres par dizaines. http://img146.imageshack.us/img146/6176/31037573em9.jpg Un détachement de Tartares effectua alors une charge dans le dos des piquers hollandais, ce qui sonna le glas de leur ligne de défense. Les chevaliers teutoniques n'osèrent pas charger dans ce mur de haches tranchantes. Ils tournèrent bride à la rencontre de la cavalerie lithuanienne qui commençait à descendre de la forêt et à tailler en pièce les archers ennemis. C'était le moment de lancer ma garde de chevaliers sur les Halbruders. http://img55.imageshack.us/img55/5796/34982426pc2.jpg Ils furent taillés en pièce, comme le reste de leur armée, y compris Welf. La route de de Siauliaï était libre. J'allais pouvoir y recruter quelques Samogitiens qui me seraient fort utiles contre ces terribles piquiers hollandais, avant de me lancer sur Riga. Malheureusement, sur la route de Siauliai, j'allais apprendre de terribles nouvelles. Palanga avait été capturée et non loin de là, Kaunas avait été assiegée par Ansehelm Von Nassau à la tête d'une redoutable armée teutonique. Le duc Tautvilas, défenseur de Kaunas avait fait de son mieux mais il ne put pas empêcher la prise et le pillage de la cité. Après Hrodna, une autre grande cité lithuanienne venait de tomber aux mains de ces fanatiques. Tout l'ouest du pays était en train de sombrer. J'avais été trop lent à aller sur Riga et désormais il fallait stopper l'hemorragie à tout prix. J'ordonnais donc à ma troupe de faire route au sud, pour reprendre Kaunas ! La bataille de Kaunas : Les forces lithuaniennes descendirent donc vers le sud. De son côté, malgré mon ordre de rester dans Vilnius pour en assurer la défense, le Prince Vaisvilkas vint à mon aide avec ses Zlachtas- les chevaliers de la petite noblesse- et la milice de Vilnius. Ce serait donc toute la fine fleur de la Lithuanie qui allait prendre part à cette bataille décisive ! Un premier détachement teuton fut rapidement laminé. Mais ce n'était que la petite avant-garde. Le gros des troupes menées par Ansehelm Von Nassau arrivait déjà en haut de la colline. Les choses se présentaient mal. Un engin tout droit sorti des enfers nous lançaient des tonneaux emplis de poudre explosives, causant mort et ravages parmis nos rangs. Le Prince et ses Zlachtas lancèrent une offensive sur l'engin malgré mon ordre de rester en arrière. http://img206.imageshack.us/img206/2320/70379322si6.jpg Le reste ne fût plus que cris et confusion dans ma mémoire. Les forces teutones fondirent sur nous. Les Samogitiens firent des ravages dans leurs rangs mais leurs chevaliers décimèrent notre cavalerie. Pris d'inquiétude pour mon fils loin derrière les lignes ennemies je fonçait à travers la mêlée pour le rejoindre. La catapulte était à terre, ses servants morts à ses côtés. Parmis les cadavres il y avait ceux des chevaliers de Vilnius... et celui de mon fils. Les larmes n'eurent pas le temps de couler en ce jour funeste, car déjà Von Nassau étaient sur nous avec ses Halbruders. Tout ne fût plus que rage, les épées s'entrechoquèrent dans les étincelles et le sang, les chevaux tombaient, les casques étaient défoncés, partout la fureur de la bataille résonnait à mes oreilles. Mais le coeur n'y était plus, je voulais mourrir là, sur ce champs de bataille. Quand un de mes chevaliers dit " Seigneur, il faut fuir, tout est perdu, nous devons défendre Vilnius !". Alors, pour sauver ce qui restait de la Lithuanie, je me résolu à quitter Kaunas pour rejoindre Vilnius. Ma seule satisfaction fût que Ansehelm Von Nassau, l'assassin de mon fils, y laissa également la vie. Réfugié dans Vilnius, je n'étais plus qu'une ombre, fuyant ma femme et ma belle-fille, honteu d'avoir survécu. Avais-je trahis les dieux de mes ancêtres ou le Christ ? Tous mes espoirs s'étaient enfuis, et je n'avais plus qu'à attendre l'arrivée des hordes teutoniques... |
Chapitre III : La reconquête.
http://img176.imageshack.us/img176/3504/lit2qu9.jpg 1261 de l'ère chrétienne, avec le temps je me suis fait à l'idée de la perte de mon fils, mon seul héritier en mesure de me succeder et je commençais également à me faire à l'idée de voir disparaitre la Lithuanie. Une armée croisée venue d'Angleterre, menée par le prince Charles, fit le siège de Siauliai, mais Edivydas le repoussa miraculeusement et tua Charles. Cette défaite des croisés sema le trouble parmis les Chrétiens. Jusqu'ici ils voyaient la main de Dieu dans les victoires de l'Ordre, mais désormais ils se demandent s'il ne s'agit tout simplement pas d'une action opportuniste sur la faible Lithuanie. Quoiqu'il en soit, cette défaite anglaise brisa les derniers complexes qu'avait Novgorod à honnorer son alliance et à entrer en guerre contre l'Ordre Teutonique. Cette nouvelle, ainsi que la mort du croisé, déclencha une grande liesse dans le pays. Un nouveau temple en l'honneur de Dievas fût érigé à Vilnius. Les anciens dieux ne nous avaient peut être pas encore abandonné. Je réunit une nouvelle armée. Il fallait désormais frapper fort sur l'armée affaiblit de Kaunas. A terme, Novgorod allait arriver par le nord. Il ne restait plus qu'à reconquerir l'ouest en espérant que le gros des troupes teutoniques se briseraient contre nos alliés russes. Au sud, le vent semblait tourner aussi, avec l'entrée en guerre des Mongols contre la Pologne. Mais je me méfie de ces Mongols. Les Tartares et les Coumans réfugiés en Lithuanie ont fuit leur soif de conquête et il se pourrait bien qu'ils profitent de notre faiblesse. |
Bravo! :ok:
J'aime beaucoup le ton! Et un AAR avec la lithuanie, quel que soit le jeu où elle est présente, c'est rare. :) |
Merci de vos encouragements. L'écriture est un art difficile et je suis loin d'avoir le niveau de certains franconautes.
La deuxième bataille de Kaunas : L'humiliation n'a que trop duré, l'heure de la revanche a sonné. Je rassemble autour de moi les archers baltes descendus de Daugavpils ainsi que les rescapés de la première bataille de Kaunas, à savoir : une unité de Dzukija à cheval, deux milices de cavalerie armés de javelots, une unité de lanciers tartares et une unité de Samogites. Autant dire que nous sommes loin de faire le poids face aux armures de l'ennemi. Mais qu'importe, s'il faut mourrir que ce soit en brave. Les Teutons ont décidé de se battre en dehors de la ville, sans doute pour pouvoir user de leurs mangonneaux et de leurs catapultes, inutiles derrière des murailles. Du reste, ils ne nous craignent pas vraiment, ces dernières années n'ont vu que des victoires de l'Ordre. Leur armée est commandée par le maître Gerhard Erlarch, un jeune général inexpérimenté. Il dispose de nombreux engins de siège, des archers, des lanciers teutons et d'une cavalerie non négligeable de chevaliers. Je positionne mes archers en haut d'une colline. Ils sont particulièrement exposés en cas de charge de l'ennemi. Lorsque l'armée d'Elarch s'approche à portée de tir les flèches enflammées répondent aux projectiles des trébuchets et mangonneaux. http://img206.imageshack.us/img206/7808/93460714hl8.jpg J'envoi alors les Dzujikas et les miliciens contourner l'arrière de l'ennemi pour charger les engins de siège. Trop occupé à grimper la colline, Erlach ne s'aperçoit pas du danger. Tous les servants seront taillés en pièce. Et pour bien faire ils continueront sur leur lancée jusqu'aux archers teutons positionnés sur les arrières. Erlach, fou de rage, sonne la charge générale. Ses chevaliers traversent littéralement les rangs des archers baltes, causant mort et mutilation parmis mes braves qui ne reculent pas. Je lance ma garde sur celle d'Erlach. A mes côtés, les Samogitiens tranchent à coup de hache les rangs des lanciers en armures. http://img102.imageshack.us/img102/5561/89931553vu2.jpg Erlach tombe, tué de ma propre main. Les rangs de l'ennemi se dispersent, harcellés par mes cavaliers et mes archers, avant de fuir. Je suis déterminé à ne laisser aucun survivants. Je ne ferais pas de nouveau l'erreur de Daugavpils (Dunabourg), où mon noble geste envers Dieter Mandorf avait coûté la vie à nombre de mes hommes. J'ordonne donc d'exterminer les prisonniers, afin qu'aucun d'entre eux ne se réfugient à Kaunas. L'heure n'est plus à la noblesse et à la charité chrétienne, l'heure est à la vengeance et j'invoquerai les anciens dieux sauvages de la guerre jusqu'à ce que l'honneur de la Lithuanie soit lavé dans un bain de sang. Les cadavres teutons sont assemblés puis décapités. Leurs têtes sont nouées par les cheveux et trainées par nos cavaliers tout le long de la route vers Kaunas. Et c'est ainsi que nous entrons dans la ville libérée, sous les vivas de la population. 1263 de l'ère chrétienne, la Lithuanie vit dans la misère. Les Teutons tiennent toujours une partie de l'ouest du pays. Les champs sont laissés à l'abandon car tous les hommes valides sont mobilisés pour la guerre de libération. Les Russes de Novgorod, menés par Orekh Sbyslavov et ses Boyards, fondent sur Riga. Cette offensive permet de relâcher la défense de Daugavpils. Les troupes d'infanterie descendent du nord : lanciers tartares à pied, arbalètriers, Coumans et même des guerriers sudoviens, habituellement plutôt rétifs à l'autorité ducale. Menés par les Zlachtas de Vilnius, ils repoussent les armées teutones de chevaliers et de hallebardiers qui pillaient la campagne environnnante, terrorisant le peuple, tuant au nom du Christ. Forte de cette victoire, la population de Vilnius est galvanisée. Les offrandes à Dievas se multiplient et les jeunes hommes prennent les armes au nom de leur dieu. Ces cavaliers de Dievas un peu spéciaux sont armés d'un lance en fourche, rappellant ainsi aux chrétiens les diables et les démons qu'ils redoutent tant. Ces cavaliers rejoindront mon armée à Kaunas, ainsi que de nouvelles recrues Samogites, les sudoviens, les arbalètriers et les Tartares. http://img73.imageshack.us/img73/672/86471961nj2.jpg Cavaliers de Dievas et Sudoviens Au nord, Riga est tombée aux mains des Boyards. Je crains toutefois qu'ils ne poussent leur offensive jusqu'à Palanga. Et il n'est pas du tout certain qu'ils me restituent la ville à la fin de la guerre. Je pourrais donc les prendre de vitesse. Mais une armée teutonique menée par le Grosskomtur Markus de Brême s'approche de Kaunas par le sud. Le Grosskomtur est le second [héritier de faction] dans la hierarchie de l'Ordre Teutonique, l'occasion est trop belle. Et de toute façon, je ne peux laisser Kaunas sans protection. Je me dirige donc au sud pour éliminer l'armée du Grosskomtur et dans la lancée, libérer Hrodna. http://img65.imageshack.us/img65/3259/lit3ak0.jpg La bataille de Marijampole : La bataille aura donc lieu près du petit village de Marijampole. Comme d'habitude, je positionne mes arbalètriers en haut de la colline. Mais cette fois ils sont protégés par une ligne de lanciers Tartares et Estoniens devant lesquels ils se tiennent pour tirer. Une troisième ligne constituée de Samogites et de Sudoviens se tient en réserve. L'expérience m'amène à diminuer sensiblement la cavalerie, trop faible contre les armes de l'Ordre. Mais j'en prendrais la tête, à l'abri dans la forêt. Les Coumans et les Dzukijas iront quant à eux sur le flanc droit pour harceller l'ennemi. Les teutons montent à l'assaut. Essuyant de nombreuses pertes sous les carreaux des arbalètes. Au dernier moment, les arbalètriers se réfugient derrière les lanciers qui encaissent le choc de la charge de cavalerie et de lanciers en armure teutons. Déjà les sudoviens et et Samogites se jettent dans la mêlée. Sur le flanc droit mes chevaliers sont aux prises avec la garde du Grosskomtur Markus. Le combat est terrible. Au nombre et à la haine des Lithuaniens répondent le fanatisme et la puissance des Teutons. http://img146.imageshack.us/img146/1997/10jg6.jpg C'est du côté de la cavalerie que le vent de la bataille tourne. La garde de Markus est décimée par mes braves Zlatchas et il s'enfuit. J'envoi les cavaliers de Dievas le capturer...vivant. L'infanterie teutone se battra bravement jusqu'au dernier, seuls les archers et la milice tenteront de fuir. A la fin de la bataille, nos pertes sont de seulement 1 pour 4. Je ne parlerais pas avec le prisonnier mais j'ai décidé de ne pas le tuer. Un personnage aussi important dans la hierarchie de l'Ordre nous rapportera certainement une belle rançon. Elle sera négociée à 6500 ducats en tout. De quoi lever une belle armée et et rebâtir les villes conquises. Les prisonniers relâchés rejoindront Hrodna. Nous les y rejoindront dans quelques mois pour y livrer une nouvelle bataille. Avec de la chance, le Grosskomtur sera à nouveau fait prisonnier et nous pourrons négocier une nouvelle rançon. Mouahaha !.. |
Cool bon AAR :)
|
C'est une faction jouable l'ordre teutonique?
Si oui, ils doivent être redoutables... |
Ha, l'add on de MTW2.
J'ai hésité à le prendre. les autres campagnes portent sur quelles régions? Bon AAR en tout cas. |
Oui ils sont jouables et...oui, ils sont redoutables. Surtout au début j'ai l'impression. Car ils ont leurs unités spéciales avant d'avoir les bâtiments nécessaires (comme la plupart des factions en général en début de partie). Or, autant en nombre qu'en puissance ils commencent avec une armée très puissante. Sans parler de leur look inimittable :)
La bataille de Hrodna : A environ cent lieues de Hrodna, mes éclaireurs me rapportent la présence d'un important dignitaire de l'Ordre : Kurt, Duc de Souabe accompagné d'une vingtaine de Halbruders. Il est vite rattrapé par l'armée et se positionne de l'autre côté du pont sur le Nyoman, bien déterminé à nous bloquer la route avec ses quelques chevaliers. L'échange via émissaires fût assez bref : " - Duc, rendez les armes et vous aurez la vie sauve. - Jamais sales païens, vous ne passerez pas ce pont, dussai-je en payer de ma vie !" Décidemment, je ne comprendrais jamais ce qui anime ces croisés fanatiques qui prêchent tout à la fois l'amour de leur prochain et la destruction de tout ce qui ne ressemble pas à leur prochain...:mouais: http://img55.imageshack.us/img55/7083/11wa1.jpg Mais je ne suis pas décidé à faire de quartier pour autant et ces chevaliers constitueront un excellent entrainement pour mes arbalètriers. Dès le Nyoman franchit, la cité de Hrodna n'est plus qu'à quelques lieues. Après avoir construit des échelles, des béliers et une tour de sièges, nos troupes s'élancent vers les murailles. Un druide de Dievas de la région, Traidenis de Livonie, nous a informé sur l'état des forces teutones : Le Grosskomtur Markus, bien sûr, ainsi que les survivants de son armée; des chevaliers du Christ, autrement dit des livoniens convertis. La garnison compte également de nombreux Knetchens et même une unité d'élite de Ritterbruder, probablement envoyés là par le Duc de Souabe avant de lancer l'offensive vers le centre de la Lithuanie, peu défendue. Le premier bélier est réduit en cendres. http://img55.imageshack.us/img55/2462/12vb3.jpg Heureusement il restait un deuxième bélier de secours prévu dans cette éventualité. Les Samogitiens prennent pour leur part les échelles et la tour de siège et passent à l'assaut des murailles. Ils sont reçu par les épées des terribles Rittenbruders. Beaucoups de Samogitiens paieront cet assaut de leur vie. http://img262.imageshack.us/img262/8420/13ft5.jpg Pendant la fureur du combat sur le haut des remparts, le deuxième bélier ouvre le passage de la porte. Les lanciers tartares et estoniens s'y engouffrent. Des Knechters tentent de leur interdire l'entrée de la ville mais ils sont vite éliminés. Toute la muraille ouest est parcourue par la bataille. Pour l'heure je ne peux que regarder de loin les combats, priant les dieux de la guerre de ne pas échouer, car au coeur de la ville je vois se dresser le clocher d'une église dont le glas tente de recouvrir les cris des combattants. Dans quelques années la foi en nos dieux risque d'avoir disparu de ces terres. Une fois l'entrée de la cité sous contrôle, les défenseurs quittent précipitament les remparts pour rejoindre le centre de la ville. Beaucoup des Rittenbruders sont encore en vie, il faudra les affronter à nouveau. Les arbalètriers lettons (de Daugavpils) grimpent sur les murs afin d'avoir une position en hauteur pour atteindre la cavalerie teutone dans la ville. Mais abrités derrière les maisons ils en atteignent très peu. A la tombée du jour nous tenons tout l'ouest de la ville. Les escarmouches dureront toute la nuit et les jours suivants. Les combats font rage dans les rues de Hrodna. Toujours selon la même tactique : les lanciers en première ligne tandis que derrière les arbalètriers tirent sur l'attaquant. De leur côté, les chevaliers teutoniques lancent charges sur charge sur nos rangs. Décimés par les carreaux et les lances ils se battent avec l'énergie du desespoir. http://img262.imageshack.us/img262/5182/14le8.jpg Au fil des jours nos effectifs diminuent, en particulier les lanciers, mais nous progressont petit à petit vers le centre. Avec les Zlatchas et les cavaliers de Dievas, je contourne la ligne de front pour prendre quelques Knechters en escarmouche. Nos rangs vacillent lorsque les Rittenbruder lancent une contre-attaque. Heureusement les Samogitiens et les Sudoviens en viendront à bout. Après 8 jours de combats acharnés je lance l'assaut final sur la place centrale avec la cavalerie. Le Grosskomtur Markus sera le dernier à tomber. Ces Teutons sont des combattants redoutables ! La moitié de mes hommes sont morts, en particulier les Tartares, les Estoniens, les Coumans et la moitié des Samogitiens et des Lettons (arbalètriers). Les nombreux morts jonchent la plupart des rues de la ville. Il faudra tout reconstruire. Sauf l'Eglise, qui sera réduite en miette. Au moins, les Germains sont de bons administrateurs, ils ont construits quelques bons bâtiments. En particulier des mines d'argent et un marché à Kaunas. Avec la libération de Hrodna c'est toute la Lithuanie, tous les peuples unis derrière leur Grand Duc qui célèbrent la victoire. Je suis fier de mon peuple et heureux, car nos dieux ne nous ont pas abandonné. http://img167.imageshack.us/img167/3...egionaibu3.jpg Après la bataille, je laisse quelques temps mon armée à Hrodna pour parcourir le Grand Duché, à la rencontre de mon peuple. De mes peuples : Livoniens de Palanga, Samogites des basse-terres de Siauliai et des hautes terres de Panevezys, Sudoviens de Kaunas, Dzukijas de Vilnius et de Lyda, Slaves de Hrodna, Baranavitchy et Minsk, Tatars et Coumans de Minsk, Lettons de Daugavpils. Tous, quittent leur campagne, leurs villes et leurs campements pour se rallier à la bannière de la Lithuanie. Pour défendre aussi leurs croyances et leurs dieux face à la folie des Croisés catholiques. |
Félicitations! :):) toujours aussi prenant. :ok:
|
Citation:
La campagne teutonique : Norvège, Dk, Lithuanie, Teutons, Novgorod, Mongols, Pologne, SERG (l'Union de Kalmar apparait je crois mais n'est pas jouable) Les croisades : j'ai pas vraiment accroché. Je préfère le mod Broken Crescent. L'Amérique : Les Espagnols et diverses tribus d'indiens. Pas encore essayé. J'étais un peu réticent vis à vis de ce mode, mais finallement je trouve ces scénarios plus intéressants que la (les, avec les mods) grande campagne. Pour plusieurs raisons : - la carte est moins grande et, au bout du compte, en GC on en utilise rarement plus de la moitié. Sauf si on joue la conquête totale, mais c'est fastidieux de toute façon. - Le point précédent a comme résultat des passage de tours moins longs, car moins de calculs. - Je trouve l'échelle un peu plus adaptée au concept une ville= une province, et même en ce qui concerne la taille des armées en nombre d'hommes, plus réaliste (mériterait bien d'être multiplié par 10 mais bon). - Les campagnes sont plus courtes et plus scénarisées, donc moins longues et moins répétitives, donc moins lassantes. - L'échelle permet aussi de jouer de petites factions qui ne pourraient probablement pas apparaitre dans la GC. Un point noir : la réalisation est toujours en dessous des mods, tant au niveau graphique qu'au niveau de la gestion de la dipomatie ou du réalisme historique. Ca ne change pas vraiment de l'original à ce niveau là, donc en comparaison des mods ça fait un peu mal au coeur de dépenser ses sous... Une interrogation : pourquoi ne pas avoir mis toutes les factions jouables ? D'autant qu'il suffit d'aller dans le descr_strat pour pouvoir les prendre. Ca les fatiguait juste d'écrire un historique ? Par exemple dans la campagne teutonique, Norvège et Mongols sont dans les non-jouables, alors qu'ils le pourraient parfaitement. Un regret : Pas de campagne "Guerre de 100 ans" (les 2). Pourtant il y avait de quoi faire avec Azincourt, la Bourgogne, la Bretagne, Jeanne d'Arc etc. |
Pas de campagne en Europe Occidentale? :(
Bien dommage çà, çà pourrait être super interessant. Mais sinon le mod a l'air pas mal du tout, c'est séduisant. |
Ben si, les îles Britanniques, c'est à l'ouest. :o:
Mais un petit scenar "Reconquista" ça l'aurait bien fait aussi. |
Chapitre IV : Une nouvelle province.
1269 de l'ère chrétienne. Voilà quelques années que la guerre s'est calmée. Il y a encore de nombreuses escarmouches à la frontière mais peu de grandes batailles. La Livonie a été reprise par l'alliance. Edivydas de Siauliai a lancé son armée de Samogites sur Palanga et l'a libérée du joug teuton. L'église y a été détruite pour reconstruire un temple de Perkunas. Plus au nord c'est Windau, une ville teutone, ou plus précisemment de l'Ordre de Livonie, qui a été conquise par Novgorod. C'est cet Ordre religieux : la Milice du Christ de Livonie , qui par le passé fit appel à l'Ordre Teutonique pour nous convertir de force. Cet Ordre a aujourd'hui complètement disparu. Pour nous, ce là ne fait pas une grosse différence, puisqu'ils seront orthodoxe plutôt que catholiques. Mais Novgorod est un allié puissant et je ne peux renier mon serment envers Jesus Christ sans les voir se retourner contre moi. Je suis las de la guerre. Mais il existe à l'ouest de Hrodna une petite province, Bialystock, aux deux tiers "païenne" et sous domination teutonique. Je tâcherai de la libérer avant ma mort. Le temps presse à présent, j'ai 55 ans et mon fils Nameisis n'a que 8 ans. Le même âge que Casimir, mon petit-fils. Je les élève comme des frères mais je ne sais lequel sera mon héritier. A moins que je ne marrie une de mes deux filles avant. Auquel cas... ma lignée risquerait d'être déshéritée. Et la noblesse Lithuanienne fait pression pour accelerer un tel marriage. Mais je me refuse à les marrier aussi jeunes. Nous ne sommes pas des barbares ! La bataille de Bialystock : Les maraudeurs Teutons ont pour habitude de s'introduire dans les villages païens la nuit et d'y tuer tous les hommes et violenter les femmes. Je n'ose pas évoquer ce qu'ils font aux enfants. Or, la province de Bialystock compte beaucoup de païens et est mise à sac par le Maître Dietrich Von Schwarzenburg. Avec sa petite troupe il écume la province pour y lever l'impôt avec une incroyable brutalité et un mépris sans limite pour tous les non-chrétiens. Avec une armée réduite je m'introduit dans la province, avec le soutien de la population locale pour ne pas ébruiter ma venue. Nous le surprenons dans un petit village situé en haut d'une colline. Un endroit idéal pour un piège. http://img92.imageshack.us/img92/3637/lit4ix7.jpg Sa troupe, constituée de chevaliers, de lanciers en armure et d'archers, pille la place du village alors que nous en fermons les issues . Lorsque les archers nous repèrent il est déjà trop tard. Nos arbalètriers sont déjà positionné à l'abri et vident leur carquois sur eux. Tous les archers mourront ainsi. Les chevaliers tentent alors une sortie desespérée et viennent s'empaler sur les lances des Estoniens. Dietrich mort, les teutons survivants défendrons chèrement leur peau avant d'aller peser leur âme à la face de leur Dieu et des crimes qu'ils se sont autorisés en son nom. A moins qu'ils n'apparaissent devant Giltine, la déesse de la mort à la langue vénimeuse, particulièrement vénérée chez les Samogites ! http://img92.imageshack.us/img92/9513/bialystockmj1.jpg Je laisse la région sous le contrôle d'une partie de mes cavaliers Tatares. Je ne peut m'attarder dans ces contrées perdues car l'ennemi a eu vent de mon expédition et les maraudeurs se sont réunis pour lancer une offensive sur Hrodna. Je prend donc ma maigre troupe pour aller à la rencontre de l'ennemi. Leurs forces sont réellement impressionantes ! http://img92.imageshack.us/img92/1451/15yq6.jpg Je crains de ne pouvoir faire le poids seul. Heureusement, la garnison de Hrodna s'est portée à notre secours. Arrivera t'elle à temps ? Ma cavalerie est disposée sur les flancs, tandis que l'infanterie, au centre, attend le choc de la charge teutone. Les Estoniens seront balayés sous la puissance des Chevaliers Halbbruders. Les arbalètriers font ce qu'ils peuvent mais sont massacrés un par un. J'ordonne leur retraite afin de leur épargner une mort inutile. Reste les puissants hacheurs samogites [17 en attaque, 14 en défense :shocked: ] qui seront débordés par le nombre et la force de l'ennemi. Tout semble perdu. quand tout à coup les archers de Hrodna déboulent de la colline derrière les lignes teutones. Epuisés et affaiblis par leur première charge, les Chrétiens se retournent pour combattre les archers. Avec mes Zlatchas et mes Tatares je m'occupe des Halbbruders. De leur côté, les archers lancent une pluie de projectiles acérés sur les lourds lanciers qui progressent péniblement dans la neige. Au moins la moitié d'entre eux périront avant d'atteindre le haut de la colline. Et ce ne sera même pas suffisant, car privés de leurs chevaliers, nos archers, bien plus agiles dans la neige, les tiendront à distance jusqu'à les tuer tous. Un an plus tard, des prêtres catholiques de l'Ordre écumeront la province pour convertir le peuple et retourner les catholiques contre les Tatares. Ils y parviendront avec le renfort d'une petite troupes de Halbbruders à pied. Si bien que plus de la moitié des paysans sont désormais chrétiens et que le contrôle de la région est perdue. http://img57.imageshack.us/img57/1908/16gh0.jpg Trop occupé à remanier l'armée du grand-Duché, je suis arrivé un peu trop tard. La garde Halbbruder fût, malgré tout, taillée en pièce par l'infanterie samogite et mes cavaliers de Dievas se chargèrent d'opérer un petit "nettoyage" parmis les convertis ayant trahis leur Grand Duc. Ils n'auront qu'à expliquer leur choix à Giltine ! Quant aux prêtres, beaucoup sont pendus ou fris vifs dans l'huile bouillante. Avec cette dernière victoire se termine la campagne de Bialystok. http://img529.imageshack.us/img529/6076/lit5xx2.jpg |
Chapitre V : La route vers Koenigsberg.
1272 de l'ère chrétienne. L'armée de Lithuanie commence à gagner en puissance, mais l'Ordre a également mis sur pied des troupes plus nombreuses et mieux armées. Au nord, Edivydas est aux prises avec Tancred de Bohème. Il semble en mesure de le vaincre mais dans le doute je remonte vers le nord avec une petite troupe de renforts. Cette erreur nous coûtera cher. Hans de Scharzenburg, le père de Dietrich du même nom, tué quelques années plus tôt à Bialystok, a réunit une armée impressionante de chevaliers Halbbruder et Ritterbruder, lanciers en armure et catapultes. Il s'empare rapidement de Hrodna dans un raid éclair. Lorsque j'arrive sur les lieux avec mon armée hétéroclite de Samogites et d'archers il est trop tard. J'engage le siège mais mon armée tombe dans un piège tendu par Hans Von Schwarzenburg. Cet homme a la réputation d'être rigide, cruel et fourbe et je viens de confirmer celle de la fourberie ! La seconde bataille de Hrodna : J'ai tout juste le temps de disposer mes hommes en haut d'une colline que les deux groupes armés s'élancent vers nous. J'envoi les cavaliers Tatares contourner le groupe des catapultes pour les détruire. Mais il est presque trop tard, ce groupe est déjà sur nous, et c'est la charge ! http://img92.imageshack.us/img92/9085/17iv3.jpg Les chevaliers Zslatchas font un carnage dans les rangs des Ritterbruders. Aussi puissants soient ils ils ne peuvent rien contre des chevaux et des hommes d'armes lourds lancés à pleine vitesse. Les Tatares également ont rempli leur rôle et ont mis hors d'état de nuire les catapultes. Mais bientôt c'est la confusion. Les premiers hacheurs samogites sont balayés par le nombre des lanciers en armure lancés contre eux. Il faut dégarnir la seconde ligne pour soutenir le choc. Or c'est précisemment à ce moment là que le gros du second groupe de Hans lance sa charge sur la ligne d'archers. Ces derniers sont massacrés par les chevaliers du Christ livoniens et les Halbbruders à pied. Les lanciers estoniens n'auront pas un meilleur sort. Les cavaliers Djukijas et Tatares subissent de lourdes pertes et s'éloignent du champs de bataille pour se contenter de poursuivre les fuyards teutons avant qu'ils ne changent d'avis pour rejoindre la mêlée. Car c'est bien de celà qu'il s'agit désormais : la mêlée généralisée. http://img57.imageshack.us/img57/802/18ln7.jpg Et dans cette mêlée ce seront mes chevaliers Zslachtas et les derniers Samogites qui feront la différence. Hans mourra écrasé sous son cheval après qu'il eu une patte tranchée par un coup de hache. Mais la plupart des Teutons ne cèdent pas et continuent le combat. Des deux côtés c'est le massacre. J'ai perdu la plupart de mes soldats et l'ennemi également. Chacun sait qu'il n'y aura pas de quartier pour les perdants. Je vois du côté des catapultes en ruine que des Ritterbruders déciment des hacheurs Samogites. Ces guerriers de l'Ordre constituent le coeur de leur force, ce sont des combattants impitoyables. http://img131.imageshack.us/img131/5811/19ff3.jpg Je rassemble les Zslachtas ( les nobles lithuaniens) et je me surprend à invoquer Dievas avant d'ordonner la charge. Et il dû m'écouter car les Ritterbruder furent taillés en pièces, transpercés par nos lances de cavalerie. Après celà il ne restait plus qu'à poursuivre et tuer les derniers fuyards. J'aurais pu tirer une belle rançon de tous ces prisonniers constituant l'élite de l'Ordre. Jamais ils n'ont dû rassembler une armée aussi puissante. Et pourtant c'est avec une armée relativement impréparée et prise en tenaille que nous les avons exterminés. Mais il n'était pas question qu'ils rejoignent Hrodna, ils furent donc tous égorgés. Aussi terrible que fût leur défaite, la chute de Hrodna eu des répercutions politiques. Les Mongols de la Horde d'Or reprirent confiance et changèrent d'alliance. Ils firent la trève avec la Pologne pour se lancer dans l'invasion de la Russie de Novgorod. Lorsque l'émissaire du Khan vint à Hrodna il vit une ville touchée de plein fouet par la guerre et l'armée lithuanienne du sud très affaiblit. Il n'eut aucun mal à exiger du Duché un tribut de 50 florins par ans en échange de leur neutralité. Je n'ai jamais eu confiance en ces Mongols mais je m'attendais à une trahison plus "directe". Somme toute, s'ils pouvaient en découdre avec Novgorod celà occuperait les russes actuellement bloqué au nord dans leur progression par la libération de Palanga qui leur bloque la route vers la Prusse. Or, en mer Baltique, l'Ordre domine les flots et bloque nos ports. C'est pourquoi je charge Edivydas de constituer une flotte de guerre pour désenclaver le port de Palanga et ouvrir des routes commerciales. Sans expérience de la mer et sans amiral compétent, notre première tentative pour briser le blocus sera un échec. Mais le plus grave était encore à venir. Avec les Mongols se rangeant à leurs côtés, les Polonais lancèrent une offensive sur Bialystok. Des Strzelcy, c'est à dire des arbalètriers montés, menés par le général Boleslaw, massacrèrent les cavaliers de Dievas laissés sur la province pour persécuter les Chrétiens. Conjointement, une formidable armée teutone fait route vers Palanga pour reprendre la forteresse. Cette fois je suis certain qu' Edivydas, aussi compétent soit il, n'a pas la capacité de mener une bataille de cette ampleur. Je rejoint en urgence son armée au sud de Palanga. Dans sa tente nous faisons un point de la situation stratégique : Il s'agit manifestement d'un plan offensif de grande envergure avec les Teutons au nord-ouest attaquant massivement la Livonie, les Polonais mettant la pression sur le sud-ouest et les Mongols attaquant sur nos arrières nos alliés russes. Il est évident que si je n'avais pas accepté de verser un tribut au Khan, Minsk et tout le sud du Duché serait en grand danger et serait certainement tombée. Il fût donc décidé que je prenne en main l'armée du nord pour stopper l'offensive de l'Ordre pendant qu' Edivydas prend en main la garnison de Hrodna pour reformer l'armée du sud qui en l'état actuel est incapable de s'opposer aux Polonais. La bataille de Tauragé : C'est donc avec l'armée du nord que je vais à la rencontre de l'armée du général Wikerus. Les Teutons ont une force impressionante à leur disposition : 2 unités de mangonneaux, 4 unités de ctapultes, 2 unités de chevaliers du Christ livoniens, 6 de Halbbruders à pieds et 3 à cheval, 2 Ritterbruders ainsi que des lanciers en armures, des fanatiques, des archers. Leur seul point faible est l'inexpérience de leur chef. En face j'aligne la nouvelle génération de l'armée lithuanienne : 11 unités de lanciers Tatares et Estoniens, 3 unités de Samogites, des Szlatchas à pieds plus ceux de ma garde à cheval, de la milice montée et des arbalètriers. Celà correspond à peu près au schema que j'avais ellaboré quelques années auparavant. Les deux armées se rencontrent dans les bois de Tauragé. La première passe d'arme a lieu dans les bois quand un groupe de Ritterbruders et d'archers est repéré en train de nous contourner. Avec l'aide de ma garde je n'en ferais qu'une bouchée en 3 ou 4 charges répétées. Mais pendant que j'étais occupé en arrière de mes troupes, l'ennemi est passé à l'offensive et lache ses barils d'huile bouillante sur mes rangs. Mes hommes sont décimés et plutôt que de rester à mourrir sans rien faire décident d'une charge généralisée. http://img57.imageshack.us/img57/4013/20ya3.jpg Le choc est brutal. Jamais la Lithuanie n'avait connue une bataille d'une telle ampleur. Malheureusement, mes lanciers ne font que peu le poids face à l'infanterie teutone. Quant aux Samogites, la plupart ont été décimés par l'artillerie ennemie. Les deux cavaleries de la milice sont arrivés trop tard pour la neutraliser. Et moi aussi... lorsque j'arrive sur le champs de bataille, la moitié de mes hommes a déjà fuit. Je reste quelque temps pour couvrir la retraite des survivants mais les deux tiers de ma garde est tombée contre les chevaliers chrétiens. Il faut fuir vers Kaunas. La défaite est humiliante. Peut être aurais-je dû laisser le commandement à Edivydas. Beaucoup de mes hommes ont perdu leur foi en moi, même s'ils n'oublient pas tout ce que j'ai fait pour le grand-Duché. Il y a que j'ai près de 60 ans et que mes fils n'ont que 12 ans. L'ennemi est plus fort que jamais et, uni, il repart à l'offensive. Au nord comme au sud les armées lithuaniennes sont anéanties. Seul une armée en provenance de Daugavpils pourra peut être faire tourner le vent de la défaite qui se lève. 1281 de l'ère chrétienne, je me suis installé dans la forteresse de Palanga. J'ai abandonné l'idée de prendre le dessus sur les mers. Du reste le budget s'est effondré depuis que les Mongols ont brisé la trève et se sont emparé de Baranovitchi. Edivydas ne m'a pas déçu, comme d'habitude, et a bouté les Polonais hors de Bialystok. Durant son absence, l'Ordre a envoyé une armée de Ritterbruders sur Hrodna. La cité sera libérée de cette terrible menace grâce à une armée de Samogites de Kaunas venu lever le siège. Ces maigres victoires compensent assez mal la situation générale. Je ne me suis pas remis de la défaite de Tauragé et mon corps est affaiblit, je sens que mon heure est proche. Mais avant que la Grande Giltine vienne enlever mon âme je compte encore prendre une dernière revanche sur les Teutons. Ma vie ne peut s'achever sur une défaite. Je le dois à mon peuple et à mes héritiers. La bataille de Siluté : Je repart une dernière fois en campagne. Pour venger mon honneur cette fois-ci. L'armée du nord étant reconstituée et composé sensiblement comme auparavant : des lanciers en nombre, des Sudoviens à la place des Samogites, des arbalètriers et ma seule garde comme cavalerie. Les fonds ne permettant plus de financer une nouvelle cavalerie. Je rencontre l'avant garde de l'armée du Grosskomtur Philip sur le chemin de Koenigsberg. J'y retrouve les Halbbruder et l'artillerie de la bataille de Tauragé. Le froid est mordant sur la plaine et je sens mes vieux os se raidir. Pourtant, il faut encore trouver la force de mener mes hommes à la victoire pour leur renouveller leur confiance. Face aux tirs intenses d'artillerie, je dispose les arbalètriers en avant sur le flanc gauche, les lanciers au centre et les guerriers sudoviens sur la droit. Quant à moi, je contourne les rangs ennemis grâce à la brume de la tempête de neige qui s'abat sur le champs de bataille. L'ennemi charge les lignes de Sudoviens et s'engage dans un corps à corps violent. Au même moment, je tombe droit sur les magonneaux tirant allègrement sur mes lanciers. La lutte est inégale et nous tuons rapidement tous les servants. http://img92.imageshack.us/img92/2391/21wc0.jpg Malgré quelques pertes, lanciers et Sudoviens finiront par avoir le dessu avec la force du nombre et de la cohésion. Mais je pense que sans mon action sur les catapultes, nos rangs auraient été trop desorganisés et démoralisés comme à la bataille de Tauragé. Il n'y a plus de doute désormais pour mes hommes. Ils ont retrouvé le courage de leur Grand Duc du passé et sont prêts à se sacrifier dans l'assaut de la muraille de Koenigsberg. |
La bataille de Koenigberg :Le siège de Koenigsberg débuta de façon classique. Les archers amenèrent les béliers devant la porte.
Les Sudoviens et les Zslatchas à pieds prenaient pied sur les rempart. http://img57.imageshack.us/img57/9673/24ho8.jpg Soudain, le Grosskomtur décida de tenter une sortie avec quelques chevaliers Halbbruders. Dans un premier temps, ils décimèrent les archers, et c'est alors que je lança ma garde dans le combat. http://img92.imageshack.us/img92/7150/25ao9.jpg L'ennemi paya une fois encore le prix de sa folie. Car les portes étaient désormais grandes ouvertes alors que mes hommes perdaient pied sur les murs de la cité. Toute l'armée du Grand-Duc s'engouffra, et moi le premier d'entre tous les Lithuaniens, je pénétra dans Koenigsberg, le ventre du Dragon. Ma garde mit hors d'état de nuire les catapultes et les mangonneaux qui protégeaient l'entrée de l'intérieur. Mais ce faisant, je me retrouva avancé assez loin dans la ville. Hors, les halbbruders des murs étaient redescendus pour rejoindre le centre de la ville. Je me retrouvait donc coupé de mon armée par une unité de Hallbruders armés de hallebardes me coupant la route du retour. Ces armes terrifiantes sont fatales contre la cavalerie. Continuer plus profondemment dans la cité serait du suicide car ils y sont encore plus nombreux. Il fallut donc traverser la ligne de Halbbruders coûte que coûte ! Les chevaux lancés à pleine vitesse réussirent à faire une percée, mais beaucoup de mes chevaliers eurent la tête tranchée ou s'effondrèrent sous leur chevaux. J'ai moi même pu franchir la ligne, en abattant mon épée sur le crâne d'un ennemi au passage. Du côté de la porte une autre unité de Halbbruder tenait en échec toute mon armée ! Mais bientôt ils finirent par céder sous le nombre et la détermination de mes hommes. Il fallait désormais progresser vers le centre. Mais de là, les Teutons tiraient encore avec des mangonneaux, arrosant litterallement la ville d'huile bouillante, tuant indifferament bourgeois germains et soldats lithuaniens. Dans la rue principale les combats commençaient à faire rage, Zslachtas à pied en tête. Derrière eux, les arbalètriers arrosaient copieusement le centre ville de projectiles. Je fis quant à moi le tour par le nord pour y mener une charge sur les mangonneaux. http://img57.imageshack.us/img57/8686/27uu1.jpg J'avais peu d'hommes mais ils furent bien suffisants. Les combats redoublaient de plus belle dans les rues de Koenigsberg. Mes hommes gagnaient du terrain mais malgré tout les pertes commençaient à devenir très lourdes. Déjà, une moitié de mes hommes avaient fuit ou avaient été tués. Le combat continuait, plus acharné que jamais. Même quand le Grosskomtur mourru lors d'une charge suicide avec ses chevaliers, le reste des Halbbruders tint bon, tuant quasiment deux de mes hommes pour un seul des leurs perdu. Mes arbalètriers ramenaient un peu l'équilibre dans le compte des pertes. Je continua mon tour de la ville par l'est cette fois pour lancer une nouvelle charge. Mon âge avancé, 62 ans, n'eu rien enlevé à ma vaillance dans cet assaut. http://img92.imageshack.us/img92/271/28to4.jpg Ce ne fût pas déterminant mais celà remonta le moral de mes troupes qui commençait à dangereusement vaciller. Du côté Teuton aussi la fatigue commençait à poindre après des heures de combat acharné. C'est à bout de souffle et de forces que se déroulèrent les derniers combats. si bien qu'à la fin, il ne me restait plus que quelques arbalètriers qui menèrent des combats d'escarmouche dans les rues du centre-ville. Et c'est ainsi que tombèrent les derniers défenseurs de la ville. Koenigsberg, ville prise ! Qui l'aurait cru il y a quelques années de celà ? Koenigsberg, la fierté de l'Ordre Teutonique nous appartient. Les églises furent immédiatement transformés en autels dédiés à Perkunas, dieu du tonnerre, tellement cette victoire éclate dans la tempête tel le tonnerre de notre colère. Des milliers de Chrétiens sont ensuite occis par nos soldats assoiffés de sang et de vengeance. Je les laisse piller et saccager la cité, il sera bien temps de reconstruire plus tard. Pour achever le travail de conquête et humilier l'ennemi, la ville est renommée Mindaugrad. Cette décision émanant du conseil des nobles me satisfait pleinement... Beaucoup commencent à me considérer comme froid et dur mais celà ne m'importe plus, je dois désormais assurer ma succession. Et c'est un matin, alors que je déjeunais auprès du feu avec ma famille que la solution m'apparut. Ma petite Agafia avait maintenant 16 ans et était parfaitement en âge de se marrier. Mais avec qui ? Et la solution ma sauta aux yeux : quel était le seul homme du Duché capable de prendre ma succession ? D'épousailler ma fille et de par le fait se trouver héritier de mon titre. Quel autre seigneur fût plus méritant et vaillant combattant qu'Edivydas ? A 43 ans, la guerre ne lui avait pas laissé le temps de trouver une épouse. Il était dailleurs en ce moment du côté de Lida avec l'armée du sud pour repousser l'invasion mongole. Je demandais alors à ma fille ce qu'elle pensait de l'idée. " Je ferai selon vos désirs si c'est pour le bien des peuples de Lithuanie, père." Voilà, ma foi, une jeune fille bien éduquée, me dis-je. Outre le fantastique combattant qu'il est, Edivydas est aussi un gestionnaire compétent et honnête dont les connaissances en agriculture sont bien supérieures aux miennes. Le malheureux est en revanche complètement défiguré par diverses blessures de guerre, mais je pense que ma fille saura voir ses qualités humaines derrière ce corps marqué par les combats. Elle partit donc pour Lida, épouser Edivydas selon les anciens rites. Et Edivydas devint ainsi Prince du Grand-Duché de Lithuanie. http://img57.imageshack.us/img57/9812/lit6fd5.jpg |
Chapitre VI : Un nouveau Grand-Duc
1285 de l'ère chrétienne. Le Grand Duc Mindaugas est mort paisiblement à l'âge de 64 ans. Moi, le Prince Edivydas devient donc son successeur incontesté, Grand Duc de Lithuanie. Des funérailles grandioses sont organisées à Vilnius. Le peuple pleure à chaudes larmes notre héros qui a su repousser les hordes teutones et reconquerir notre territoire. Sans lui, la Lithuanie ne serait plus qu'un souvenir et nos dieux transformés en démon par la religion de l'envahisseur. Mais pour les avoir combattus ces dernières années, les Mongols constituent une menace au moins aussi grandes. Ce qui n'empêche pas les Teutons de relancer les invasions pour libérer Koenigsberg, désormais Mindaugrad. Il n'est pas impossible qu'ils y parviennent car sa garnison est très réduite. Mais avant d'aller à leur secours je dois m'acquiter de la tâche que m'avait confié Mindaugas : libérer Banaravitchi du joug mongol. S'il y a une seule chose que l'on peut reprocher à Mindaugas c'est de ne pas avoir élevé à un rang supérieur les sujets fidèles et compétents qui l'entouraient. Pour qu'il me reconnaisse comme prince et héritier il aura fallut attendre les derniers mois de sa vie. Un tel personnage de légende ne peut que prendre toute la place et ne laisser personne lui faire de l'ombre. Ce n'est pas mon tempérament. J'ai besoin de nobles et de seigneurs dévoués autour de moi. C'est pourquoi je nomme Princes et successeurs potentiels deux Ducs s'étant révélés sur le champs de bataille. Et j'aimerais que les Grands de Lithuanie se distinguent désormais ainsi, et plus seulement par leur naissance. Je sais que je m'attire l'animosité du fils et du petit-fils de Mindaugas en faisant celà, alors qu'ils éprouvent déjà de la jalousie de ne pas avoir été désigné princes et successeurs logiques. http://img57.imageshack.us/img57/3810/lit9ne4.jpg Gediminias de Vilnius a mené une attaque exceptionnelle avec les troupes de réserves de Palanga sur l'armée teutone faisant le siège de Mindaugrad. Quant à Svarnas de Voruta, c'est un bon ami de Lida à la loyauté sans faille, qui couvrira mes arrières pendant les combats contre les Mongols. Namaisis et Casimir sont, quant à eux, deux étranges personnages puisqu'ils ont le même âge et que le premier est l'oncle du second. Ma nomination en tant que Prince a finallement départagé les deux prétendants. Mais si Casimir est un homme droit, son oncle Nameisis est beaucoup plus rancunier. Je me méfie de lui. Et pour atténuer sa rancoeur je lui confie la gouvernance de Vilnius, la capitale. J'ai plus de sympathie pour son neveu Casimir, qui s'est démarqué en repoussant une attaque teutone sur Kaunas. Il sera responsable de sa défense. http://img57.imageshack.us/img57/1828/lit10pe9.jpg La bataille de Baranovitchi : Après avoir hésité de longs mois ma décision est prise : il faut attaquer maintenant. Mes éclaireurs m'ont rapporté d'importantes forces mongoles aux environs de Baranovitchi et plus j'attend pour reformer l'armée du sud, plus l'ennemi se renforce d'autant. Je suis revenu aux fondamentaux de l'armée lithuanienne, d'avant la réforme de Mindaugas. Non pas qu'elle fût inutile mais contre les Mongols elle me semble inadaptée. Depuis des siècles que nous luttons contre les puissances nomades de l'Est, nos techniques de guerre pour les contrer sont connues de chacun. J'ai donc recruté massivement de la cavalerie, en particulier des Tatares qui constitueront la moitié de mon armée. Le restant sera composé d'archers et de quelques Samogites pour les coups durs. J'aligne 850[0] soldats contre 1550[0] Mongols sous les ordres d'Aragei d'Herat. La disposition de départ ne nous est pas favorable. Les Mongols nous ont pris de court et se sont positionné en haut d'une colline. Mais leur arrière garde n'est pas encore arrivée. Il faut agir vite. Les archers s'échangent tout dabord quelques traits. Pendant ce temps, mes cavaliers se positionnent sur le flanc de l'ennemi, sur la colline. Miliciens, Coumans et Dzukijas harcellent les troupes ennemies isolées et une unité de cavaliers Tatares cause des ravages dans les rangs des archers mongols, complètement desorganisés. La bataille tourne en une succession de petites escarmouches, la plupart du temps entre mes cavaliers et des groupes d'archers ennemis isolés du gros de leur armée. A ce petit jeu , le premier groupe d'armée mongole fond aussi vite que la neige sous leur sang chaud. Mais bientôt le deuxième groupe arrive sur les lieux, et il compte quelques lanciers dans ses rangs. Cette fois ce sont mes soldats qui sont éparpillés, alors j'envoi les Samogites dans la mêlée pour stopper l'offensive mongole. Malgré leur efficacité, quelques uns de mes cavaliers poursuivant les fuyards se font accrocher par les lances des nomades. http://img57.imageshack.us/img57/9901/29wf9.jpg La bataille sera longue et meurtirère, mais au bout du compte la tactique s'est révélée très efficace. Une armée extrèmement mobile et rapide constitue la meiller réponse aux hordes mongoles surclassée en terme d'armement. A la fin de la journée nous avons fait de nombreux prisonniers. Un émissaire mongol me propose une rançon très généreuse pour les récupérer. Je refuse. Aucun ne doit rentrer à Baranovitchi vivant. Ni même mort. Alors ils seront tous décapités et brûlés par les cavaliers de Dievas. Il faut dire que les Mongols avaient détruit leur temple à Baranovitchi, ils eurent donc l'occasion de régler leurs comptes avec les Dieux. Les visages assombris par ce carnage, la troupe entre dans Baranovitchi, libre, enfin. La bataille de Luminets : Il ne s'agit plus désormais de simplement libérer Baranovitchi mais de pousser la conquête jusqu'à la Mer Noire. Ou du moins, aussi loin que nous le pourrons. La plupart des peuples slaves sous domination mongole sont prêts à reconnaitre la suzeraineté du duché de Lithunie sans aucun problème. Je prend mes troupes encore vaillantes et je franchit le fleuve Pripet. De l'autre côté, à Luminets, je rencontre enfin une armée de ces chiens mongols. Ils paieront le saccage du temple de Baranovitchi comme les autres. Mais ces Mongols sont d'une autre trempe que ceux de Baranovitchi. Koshila Des Mordvins est un chef de clan féroce et un compagnon du Khan. Sa tête ornera bientôt un temple de Giltine ! Encore une fois, je trouve l'armée mongole positionnée en haut d'une colline. Mais cette fois ma cavalerie Coumane et Dzukija sombre sous une pluie de flèches. Très peu survivront. J'avance mes archers pour un duel rapide, car déjà l'ennemi sonne la charge. Il faut absolument commander une contre-charge pour protéger les archers. Le choc des deux cavaleries est rude. http://img92.imageshack.us/img92/7669/30ox3.jpg Zlachtas et cavaliers de Dievas feront la différence contre la cavalerie lourde de Koshila. Celui-ci mourra bravement dans le combat. Après un si noble combat, je ne peux me résoudre à achever les prisonniers et ils seront relâchés contre une faible rançon. De toute façon mes pertes ont été trop lourdes pour continuer l'offensive jusqu'à Pinsk. Il va falloir revenir à Baranovitchi pour y attendre les renforts. Il faudra bien une année pour reconstituer une armée. Année durant laquelle j'ai rebâtit le temple de Dievas avec l'argent de la rançon. Celà vaut bien une vengeance par le sang aux yeux des Dieux. Car si les dieux sont en colère contre les Chrétiens et les Musulmans, il ne faut pas oublier que Dievas est un dieu de lumière. Il lui arrive de s'incarner en homme d'allure noble avec un manteau d'argent, une cape, une épée et de nombreux bijoux. Il chevauche alors un char orné d'or. Lorsqu'il apparait ainsi sous son allure guerrière, il sera toutefois bienveillant envers les croyants, se préoccupant d'équité et de chasteté. En outre, il est modeste et délicat. Mais moi j'enrage de patauger dans la boue des rues de ce château alors que l'ouest est en grand danger. On me rapporte que Gediminas, après une série de victoire sur les Teutons est tombé avec toute l'armée du nord en essayant de briser le siège de Mindaugrad. Je comptais garder Svarnas à mes côtés pour la campagne contre la Horde d'Or, mais je vais devoir l'envoyer là-bas. D'autant plus que Hrodna est assiegée par les Polonais. Svarnas partit avec sa seule garde pour Hrodna où il rejoignit la garnison de Kaunas venue en renfort. Il repoussa les Polonais avant de reprendre sa route vers le nord. Quant à moi, il fallut trouver un général compétent pour remplacer Gediminas. Je pense en avoir trouvé un en la personne de Zadvydas de Vievis, un Zslatcha de Siauliai qui s'est distingué dans la lutte contre les brigands. http://img92.imageshack.us/img92/9518/lit11wg6.jpg |
Chapitre VII : La conquête mongole.
1293 de l'ère chrétienne. Il est temps de prendre une décision. Allons nous valider la conversion au catholicisme de Mindaugas et convertir massivement le peuple, ce qui serait un gage de paix à long terme, ou conserver notre foi et nos traditions, quite à vivre perpétuellement en guerre ? http://img166.imageshack.us/img166/144/lit12rt1.jpg Etant donné que l'Ordre avait déjà trahit sa parole par le passé et que nous n'accordons aucune confiance dans les promesses de paix de nos voisins, nous décidons de conserver nos croyances et de rejetter massivement le Christianisme. Je prend dans ma suite un personnage peu recommandable, un maître assassin recruté dans les auberges de Vilnius. Il sera chargé d'une mission très spéciale : l'élimination de tous les missionaires catholiques présents sur le territoire. Ces dernières années ont vu une lente progression du Christianisme en Lithuanie, mais avec le recul de l'Ordre en position défensive, nos prêtres commencent à rassurer le peuple dans les croyances du passé. La contrepartie de cette politique de reconquête des esprit est que tous mes voisins chrétiens me considèrent comme un païen cruel et dangereux. L'Ordre n'a pas tout à fait abandonné ses ambitions de conquête de la Lithuanie. De petits contingents extrèmements puissants (Halbbruders, Ritterbruders) mènent des raids sur la frontière. Kaunas fût sauvée par un capitaine Samogite venu de Hrodna : Kestutis de Bobruik. http://img176.imageshack.us/img176/5082/lit13uj0.jpg Il fût promu gouverneur de la ville de Kaunas, selon la politique du mérite instaurée par mes soins. Cette nouvelle aristocratie devrait me fournir de nombreux chefs de guerres compétents et loyaux. De fait, le Duché de Lithuanie est désormais le plus puissant militairement de toute l'Europe de l'Est. Mais nous comptons tant d'ennemis que celà pourrait ne pas s'avérer suffisant. L'armée du sud est enfin reconstituée. Mais pendant ce temps les Mongols ont eu le loisir de renforcer Pinsk avec une importante garnison. Je décide d'user de la surprise en attaquant une province isolé : Homyel. Réputée pour son blé, son huile de roche et ses ruches. Je pris la route avec la cavalerie pour préparer le terrain à l'infanterie qui arrivera quelques mois plus tard , étant donné la distance. http://img166.imageshack.us/img166/8850/lit14pp4.jpg La petite ville est dirigée par Khanzada Argudhun le Courroucé, le fils du Khan en personne. Ce chef de guerre inculte et cruel oppresse la majorité païenne (53%) de la région. Les musulmans (34%) oppressent aussi bien les paganistes que les orthodoxes (12%). Il était temps d'intervenir, il n'est pas question de laisser des Slaves honorant les anciens dieux sous le joug musulman. Une fois la brèche dans la porte effectuée le combat au corps à corps s'engage. Khanzada est un valeureux guerrier et il n'hésite pas à se mettre en première ligne. Je préfère quant à moi superviser les évènements de plus loin... http://img114.imageshack.us/img114/1343/31lt5.jpg Le Prince mongol et ses derniers archers seront vite achevés par nos flèches et les haches Samogites. Cette nouvelle province n'est pas très développée mais elle viendra agrandir la Grande Lithuanie dans sa composante slave. Je n'ai pas l'intention de m'y attarder, alors je reprend mes cavaliers et je fonce vers Tuvor, entre Pinsk et Homyel. Mais faute d'infanterie, le siège s'enlise et les renforts mongols commencent à affluer. A l'Ouest, mes généraux ont pris l'offensive également. Kestutis rassemble une armée impressionante de hacheurs samogites et marche sur Marienburg. En chemin il rencontre une armée teutone de Halbbruders supérieure en nombre. Et contre toute attente il remporte la victoire ! http://img114.imageshack.us/img114/2853/lit16to0.jpg Malheureusement les pertes subies ne lui permettront pas de continuer et il fit demi-tour. Le Prince Svarnas ne perd de temps non plus à Mindaugrad. Il commence par y chasser tous les teutons maraudant et pillant les villages de la province avant de se lancer également sur Marienburg. Le but est clairement de frapper fort au coeur de l'Ordre Teutonique afin de le pousser à faire la paix. Mais citadelle de Marienburg dispose d'une importante garnison. Il ne sera pas facile de l'en déloger. Pendant que je guerrois avec mes jeunes généraux sur tous les fronts, le clan des "Mindaugas", c'est à dire les héritiers du Duc par le sang, tiennent l'arrière. Nameisis aurait plutôt tendance à se vautrer dans la paresse et les tavernes de Vilnius, mais un nouveau prétendant apparait sur la scène : Svarnas de Mglin, époux d'Anna, la fille de Mindaugas. C'est noble slave deshérité par les Mongols, il pourrait m'être utile dans ma conquête orientale. Encore un peu jeune, je l'éloigne de l'influence néfaste de Nameisis et le rapproche de moi en le nommant Prince de Minsk. Nous comptons donc deux princes Svarnas, l'un est Prince de Lithuanie et l'autre est Prince de Minsk. http://img166.imageshack.us/img166/8818/lit15hm9.jpg Autour de Marienburg la situation évolue. Les Polonais, en guerre contre le Saint Empire, ont visiblement décidé de repousser tous les Germains de leur territoire et ont déclaré la guerre à l'Ordre. Svirnas profite de l'opportunité pour se retirer plus au nord et rassembler son armée avec celle de Kestutis. Ils attendront de connaitre le vainqueur de la lutte entre Teutons et Polonais autour de Marienburg pour frapper. Les Polonais affaiblirent la défense de Marienburg sans toutefois réussir à s'emparer de la citadelle. Ils s'en retournèrent à Dantzig. Le Prince Svirnas en profita alors pour attaquer. Il défit la fine fleur de l'Ordre Teutonique lors d'une grande bataille au nord de Marienburg et entama le siège de la citadelle. La bataille de Turov : Alors que mon infanterie s'est faite repoussée par les Mongols, je pensais abandonner le siège de Turov. Mais le Khanzada (héritier) Kubadai décida de tenter une sortie. Ce farouche combattant enrageait d'être enfermé dans sa ville. Erreur... Bien inférieur en nombre, la sortie tourna vite au fiasco grâce à une charge généralisée de mes lanciers de cavalerie de toutes sortes. Quant aux renforts mongols ils furent tenus à distance avec les archers montés. Si bien que la ville fût prise rapidement. http://img166.imageshack.us/img166/4503/32dk1.jpg La population musulmane fût massacrée par mes Tatares païens. Un règlement de compte familial je suppose... Le pillage de cette province s'additiona aux revenus de plus en plus important de la Lithuanie. L'agriculture reprit ses droits, de nouveaux bâtiments furent dressés un peu partout et à Siauliai, Zadvydas et les adeptes de Giltine constituèrent une troupe d'élite redoutable armée de hallebardes. Le Grand-Duché ne fût jamais aussi puissant ! Mais emporté par l'opportunité de prendre Turov je me suis laissé enfermé dans la ville. Les Mongols encerclent la cité déjà éprouvée par des mois de siège. Il n'y a aucune réserve de nourriture et la population non-païenne (sic) nous est globlament hostile. J'ai envoyé un émissaire à Vilnius pour demander des renforts. Après un aller-retour aventureux à travers les lignes ennemies, l'émissaire me rapporte comme toute réponse de Nameisis, un faire-part de marriage avec une allemande du nom de Indre Umberge. Dievas seul sait quel complot ce traître prépare ! Bref, je ne recevrai aucun renforts et il faut tenter une sortie rapidement. L'armée fût séparée en deux groupes. Les Dzukijas de Minsk sortiraient par la porte principale, face à l'ennemi. Tandis que le gros des troupes feraient le tour par une autre porte pour encercler l'ennemi. L'unité de Dzukija Tonnerre, vétérante de nombreuse bataille, la plus expérimentée de toutes, fonça sur les balistes de sièges des Mongols. Ces derniers, principalement des lanciers et des archers, bien que deux fois plus nombreux, reculaient prudemment sur une colline, laissant leur engin de siège à la traine. http://img114.imageshack.us/img114/4323/33nl4.jpg Les Dzukijas Tonnerre firent un carnage mais ils se retrouvèrent à portée de l'ennemi. Qui tua autant de ses hommes que des notres. Une bonne partie de ces cavaliers chevronnés venaient de périr. Ceci me fit réfléchir sur la tactique à venir. Il était inutile d'approcher les archers montés pour tenter un duel d'archers. Nos chevaux, non carapaçonnés, constituaient une cible trop facile. Du reste, ils disposaient d'une plus grande capacité de tir que nous. J'entrepris donc de renouer avec les tactiques de la steppe, que, manifestement, les Mongols de la Horde d'Or eux même semblaient avoir oublié ! Observant le champs de bataille à bonne distance, j'appellais le chef des Tatares à mes côtés. " Araï, prends tes hommes et chargez les archers ennemis. Evitez tout contact avec les lanciers" . Je n'eu pas besoin de lui répéter, il connaissait parfaitement son affaire et l'attitude à adopter en pareille situation. Il combattait ses frères convertis à l'Islam, et personne mieux que les Tatares ne savaient combattre d'autres Mongols. Ce fût une danse mortelle qui se joua à présent entre les cavaliers Tatares ( épaulés de quelques Dievaseux et Zslatchas) et les archers mongols. Le but de ce petit jeu étant d'isoler suffisament un groupe d'archers des lanciers pour pouvoir les charger. http://img114.imageshack.us/img114/8200/34vr5.jpg Durant des heures, la bataille fût fièvreuse. Charges, contre-charges, tirs de flèches. La mobilité prenait le dessus sur le nombre et la puissance de tir. Si bien qu'au bout d'un moment il ne restait plus que les lanciers mongols. En réalité, de pauvres bougres, des paysans convertis à l'islam, au service des envahisseurs mongols. Mais peu importe, l'heure n'est plus à la pitié. Désormais les Dzukijas finissent le travail en vidant leur carquois sur les lanciers affolés, courant en tous sens pour tenter de toucher cet ennemi toujours mouvant et insaisissable. Tués, blessés, épuisés, terrifiés, beaucoup d'entre eux fuirent. Ils furent achevés par les Dzukijas et ma garde, un peu frustrée de ne pas avoir eu sa part de sang impie jusqu'ici. Les chemins de Turov sont désormais libres. Quelques Dzukijas retourneront dans leur ville natale, à Minsk, mais la plupart de mes braves soldats resteront sur place. J'aimerais m'élancer à nouveau vers de nouvelles conquêtes à la tête de mes cavaliers des steppes, ou bien passer du temps dans cette intéressante cité de Turov, en particulier ses champs de course, inconnus dans nos contrées. Mais le devoir m'appelle à Marienburg. La ville va certainement tomber sous peu et je pense pouvoir négocier une paix avec l'Ordre Teutonique en échange de leur citadelle. Et s'ils refusent, je serai présent pour en finir avec ces sbires du Pape. |
Chapitre VIII : Une belle citadelle.
Le siège de Marienburg : 1303 de l'ère chrétienne, le siège de la citadelle de Marienburg se poursuit. Une immense armée s'est positionnée sous ses murs. Je rejoint la tête de mes troupes pour prendre le commandement de l'assaut. A mes côtés, le Prince Svarnas et Kestutis , nous formons la seule cavalerie avec nos gardes respectives. L'armée est constituée d'arbalètriers lettons, de lanciers Tatares et Estoniens. Les Samogites sont aux échelles prets à en découdre sur les murailles, tandis que les Sudoviens pousseront les béliers sur la seule porte accessible de la citadelle. En effet, cette dernière est complètement entourée de douves infranchissables, seule une petite portion présente une faiblesse. Que nous exploiterons. Enfin, je dispose d'une unité de Samogites d'élite, les élus de Giltine, la déesse de la mort, armés de marteaux de guerre. Ces troupes incomparables pourront sans mal tenir tête aux fameux Ritterbruders teutons. La première vague d'assaut se heurte à une résistance farouche. Les Samogites essuient de lourdes pertes en montant sur les murs. En bas des échelles, des chevaliers du Christ livoniens tentent une charge. Non loin, une sortie des halbbruders à pied leur permet d'incendier le bélier des Sudoviens. Ce premier assaut est un échec. http://img354.imageshack.us/img354/6489/35wp7.jpg Mais le Prince Svarnas va faire changer le cours des évènements. De sa propre initiative il s'élance vers les chevaliers teutons et les occis promptement. A sa suite, des renforts sudoviens et estoniens intensifient la lutte au niveau de la porte. En sortant pour détruire le bélier, les Halbbruders ont bloqué la porte avec les débris du bélier. Désormais, ils luttent jusqu'à la mort le temps de dégager la porte et de pouvoir la refermer. Nous ne leur en laisserons pas le temps. Du haut des mâchicoulis, l'ennemi déverse de l'huile bouillante sur les braves Sudoviens. Le Prince Svarnas mène l'assaut avec brio, il démontre à toute l'armée qu'il mérite son titre plus qu'aucun autre. Il sera le premier à franchr la porte de la citadelle. http://img239.imageshack.us/img239/2962/36jc6.jpg Les brumes s'épaississent autour de Marienburg, du camp de siège je n'arrive plus à distinguer les combats sur les murs. Mais bientôt plus aucun bruit, plus aucun cri ne nous parvient du haut des remparts. Tous les assaillants samogites ont été tués. Du moins c'est ce que nous pensions avant d'en voir apparaitre une poignée en haut des mâchicoulis. Ils avaient réussit à s'emparer des courtines et nos troupes pouvaient maintenant franchir la porte sans recevoir d'huile bouillante sur le crâne. Une fois dans la première enceinte de la citadelle, les combats firent rage. Deux unités de lanciers teutons furent éliminés par les Sudoviens, mais des Ritterbruders couvraient la retraite de leurs frères d'arme. Contre ces chevaliers hors norme les Sudoviens ne pouvaient rien. A ce moment là, les élus de Giltine étaient sur les remparts en train de tuer quelques paysans teutons fuyards. Ils descendirent dans l'enceinte pour en découdre avec les Ritterbruders. Le choc entre ces guerriers d'élite fanatiques restera gravé dans les livres d'Histoire comme la lutte symbolique entre nos deux mondes. http://img399.imageshack.us/img399/3032/37bv5.jpg Pendant que ces fantastiques guerriers s'envoyaient mutuellement devant leurs dieux respectif, le reste de l'armée commençait l'assaut de la deuxième ligne d'enceinte. Alors que les Ritterbruders commençaient à faiblir, des chevaliers Halbbruders tentèrent une charge courageuse pour tenter de les sauver. Mais d'une part les Ritterbruders étaient déterminés à mourrir sur place, d'autre part, la charge fût engloutie sous le flot des Lithuaniens qui n'eurent aucune pitié ni aucune compassion envers cet acte de courage. Nos hommes venaient de s'emparer de la deuxième ligne de murs d'enceinte. L'ennemi s'empressa d'évacuer la deuxième enceinte dès qu'il vit nos arbalètriers en place sur le chemin de ronde. Sage décision, ils évitaient ainsi de se faire mitrailler depuis les murs. Au lieu de celà, à l'abri derrière leur dernière ligne de défense, c'est eux qui nous lançaient leurs projectiles, nous infligeants des pertes conséquentes. Un groupe de Tatares poussa un bélier dans les ruelles de l'immense citadelle pour ouvrir une brèche sur les arrières moins défendus du donjon. Mais les Teutons s'en aperçurent et le Groskomtur Tancred en personne tenta une sortie pour les intercepter. Ce nouveau Grosskomtur de l'Ordre a une réputation d'homme cupide et suspicieux, mais au combat il ne manque pas de bravour. Celà lui sera fatal... http://img354.imageshack.us/img354/4580/38uo4.jpg Petit à petit, les forces lithuaniennes prennent position pour s'emparer de la dernière ligne de défense. Des échelles et un autre bélier ont été amenés en renfort pour l'assaut final. Un échange de tirs s'est établit entre nos arbalètriers lettons disposés sur la deuxième muraille d'enceinte et les arbalètriers livoniens ennemis installés sur la dernière ligne d'enceinte. http://img354.imageshack.us/img354/4475/39ps4.jpg De mon côté, je profite de la brèche effectuée par le belier de la porte nord pour m'y engouffrer avec quelques lanciers tatares et estoniens. Et avec les Samogites grimpant sur les échelles de sièges, c'est un assaut général auquel doivent faire face les derniers défenseurs teutons, privés de leur chef. Les Samogitiens tombèrent nez à nez avec des Ritterbruders. Malgré leurs bravoure, mes hommes ne faisaient pas le poid et une fois encore, les élus de Giltine vinrent à la rescousse. Leurs marteaux de guerre s'abattaient furieusement sur les casques ailés des défenseurs qui diminuaient rapidement en nombre. Ils abandonnèrent les remparts pour se réfugier sur la grande place du donjon. http://img239.imageshack.us/img239/7346/40cc0.jpg La porte nord était totallement sous contrôle et j'appelait le Prince Svarnas et Kestutis. La porte sud venait également de tomber et le reste de mes troupes s'y introduisirent. Les derniers défenseurs se retrouvèrent encerclés sur la place du donjon, prêts à défendre chèrement leurs âmes impures. http://img239.imageshack.us/img239/291/41lc6.jpg Une lutte sans merci s'engage avec les chevaliers teutons. Ils ne défendent pas seulement leur vie, mais également une superbe citadelle militaire, le coeur de l'Ordre Teutonique. Les premières charges furent un échec. Mes hommes, blessés, épuisés par les combats prirent peur devant ces chevaliers déterminés et aguerris. C'est pourquoi seuls nos propres chevaliers étaient à la mesure de ce combat. La lutte s'engagea entre Halbbruders et Zslatchas de la Garde. Les pertes furent très lourdes parmis la garde de Svarnas, et il fût près d'y perdre la vie. Avec mes propres gardes Zslatchas, les meilleurs d'entre tous, je me chargeait des Ritterbruders. Pendant ces féroces combats, les arbalètriers avaient pris positions dans le donjon et tiraient sur les Teutons isolés restés en arrière. Lorsque tout fût finit, je descendit de cheval et m'avança jusqu'à la salle du trône. Au dessus, était érigé une immense croix en pierre sculptée représentant le Christ. Je saisi un marteau de guerre que me tendit un élu de Giltine et le brandit au dessus de ma tête. Dans un grand cri de rage j'abatti l'effigie du Dieu des Chrétiens dans un formidable coup de butoir. Marienbourg était tombée. La citadelle portera désormais mon nom : Edivygrad. Et quelle citadelle ! Cette fortification aux proportions monumentales regorgeait de merveilles. Ses forges devaient sans doute être les plus grandes et les plus réputées au monde. Ici, siègeait la guilde des forgeurs d'épées, et l'on y fabriquait les lames les plus tranchantes, celles qui avaient fait tant de morts dans nos rangs. Je me fit forger une épée digne de mon rang, avec un pommeau en or. Nous y découvrâmes également une bibliothèque renfermant de grands savoirs. En particulier l'alchemie d'une certaine poudre noire qui explosait. Dans un atelier adjacent à la bibliothèque, nous découvrîmes un prototype d'arme inédite : un grand tube en fonte pouvant vraisemblablement projetter de lourds projectiles en fer à l'aide de la poudre explosive. Quoiqu'il en soit, cet engin n'a jamais été mis en service par l'Ordre. Sans doute a t'il été jugé trop démoniaque. La nouvelle garnison lithuanienne s'employa consciencieusement à détruire tous les symboles chrétiens. Quant aux élus de Giltine, ils s'empressèrent d'ériger un autel à leur déesse pour la remercier d'avoir emporté avec elle les terribles Ritterbruders qui avaient tué tant d'entre eux. Ils la remercièrent également pour ceux d'entre eux qui furent emmenés par la déesse, car il n'est point de meilleur mort en ce monde que de mourrir pour son Dieu... et son Grand Duc ! 1304 de l'ère chrétienne. Je me rend compte que les Polonais ont été malins. Je croyais qu'ils allaient s'affaiblir alors qu'ils assiègeaint Marienbourg mais ils avaient finallement levé le siège pour laisser mon armée s'affaiblir contre la citadelle. Et de fait, les pertes furent lourdes durant la bataille. Et désormais une armée polonaise en provenance de Dantzig mettait le siège devant les portes de Mindaugrad. Le Prince Svarnas eût tout juste le temps de rejoindre la ville pour en organiser la défense. http://img354.imageshack.us/img354/1788/lit17ar7.jpg |
La bataille de Mindaugrad :
L'armée polonaise menée par Niebor Bytom, un chef de guerre polonais paranoïaque, réunissait toute la noblesse de Pologne. Le royaume de Pologne vivait des heures sombres, car à l'ouest il perdait du terrain face au Saint Empire, et il semblerait qu'ils n'eurent rien trouver de mieux que de tenter d'étendre leur royaume à l'est pour fuir l'envahisseur. Mauvaise idée. Des renforts de Palanga desscendirent du nord, tandis que je rassemblait une petite armée de secours remontant d'Edivygrad. Si bien que Niebor se retrouva encerclé par 3 armées. Prudent, il chercha refuge sur une colline. Les hostilités débutèrent avec des tirs d'archers baltes de Palanga. Les chevaliers Polonais contre-attaquèrent et tentèrent de charger les archers. Mais ils tombèrent dans une embuscade tendue par les Tatares cachés derrières des rochers. http://img354.imageshack.us/img354/1096/42ug9.jpg Les Tatares brisèrent la charge des chevaliers polonais, puis une autre, et encore une autre. Ils combattaient comme des lions pour leur Duc, tuant chevaux et cavaliers, égorgeant les blessés à terre. Niebor de Bytom intervint en personne pour sauver ses chevaliers du désastre causé par cette petite unité de piquiers tatares. Il les tua jusqu'au dernier. Mais leur sacrifice permit à l'avant garde de Svarnas d'arriver à la rescousse et d'intercepter la garde de Niebor. Svarnas tua Niebor dans un duel épique. http://img399.imageshack.us/img399/8639/43cb1.jpg Le moral des Polonais commençait à vaciller. Au sud ils tombaient sous les carreaux de mes arbalètriers. Ils étaient encore nombreux mais le moral n'y était plus. La plupart d'entre eux n'étaient que de braves paysans avec la peur au ventre qui n'avaient rien à voir avec les guerriers fanatiques de l'Ordre. J'avais même de la pitié pour ces chevaliers Polonais venu mourrir ici pour fuir l'invasion germanique. Les Polonais tentèrent une dernière charge menée par quelques nobles qui n'avaient même plus de chevaux pour combattre. Ils se lancèrent sur la milice de lanciers germains de Mindaugrad, mais très vite les vétérans sudoviens furent sur eux et ce fût la débacle. Il y eu beaucoup de prisonniers ce jour là. Je tenta de négocier une rançon auprès de la Pologne. Mais que vaut la vie de quelques paysans ? J'ordonna de les achever sans souffrances inutiles. La leçon fut rude mais necessaire pour les Polonais. Peu de temps après leur défaite à Mindaugrad je leur envoya mon fidèle émissaire Ramvaldas de Chernobyl pour signer un traité de paix. http://img354.imageshack.us/img354/5914/lit18zk8.jpg Sur le front Ouest, les choses allaient se calmer un peu : la chute de Marienbourg avait mis un terme à toutes les ambitions de revanche de l'Ordre Teutonique, dont il ne restait plus qu'une forteresse au sud et le siège de l'Ordre de Livonie installé dans une île balte. Avec la paix signée avec la Pologne, livrée à son sort, plus aucun danger immédiat n'était à redouter. Exceptée l'éventualité d'une reprise de la Croisade par le Saint Empire lui même... A l'Est aussi la situation se stabilisait. Mon offensive en territoire mongol avait avait coupé leur territoire en deux et nos alliés de Novgorod avaient pu envahir toute l'Ukraine. Si bien qu'il ne restait désormais plus que quelques guerriers mongols dispersés et perdus en territoire polonais. La grande croisade teutonique commençait à arriver à son terme. Il était évident aux yeux du Pape désormais que celle-ci avait rendu la Lithuanie plus puissante que jamais en quelques décennies et que notre foi reprennait du terrain. Mais je ne me réjouis pas pour autant. Qui sait quelle fourberie les Catholiques nous préparent ils ? |
Chapitre IX : La fin de la Croisade Teutonique.
1308 de l'ère chrétienne, depuis quelques années la situation était calme. Je reconstituait mes forces armées avant de lancer un assaut définitif sur Torùn, la capitale de l'Ordre Teutonique, qui refusait toute négociation de paix. Je patrouillait le long de la frontière avec une petite troupe d'infanterie afin d'éviter tout raid des Teutons. Les frontières ainsi protégées, l'arrière pays de Lithuanie pouvait prospérer comme si la guerre n'existait plus. Sur la frontière sud, Baranovitchi servait de ville frontière avec les Mongols, et une armée d'invasion s'y assemblait petit à petit. La bataille de la forêt de Torùn : Un jour que je patrouillais au nord de Torùn, mes éclaireurs me rapportèrent des mouvements de troupes teutones dans les environs. A mes côtés se tenaient les vétérans de nombreuses guerres, armés des meilleures armes des forges d'Edivygrad, nous ne craignions personne en ce monde. L'hiver s'était attardé cette année et l'air était très humide. Nous aperçûmes l'ennemi dans le brouillard, et nous étions prêts à fondre sur lui. Mais au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient , je constatait avec effroi qu'il y avait des centaines de Halbbruders et de Ritterbruders. Mes éclaireurs revinrent au galop, essouflés, m'avertir qu'une deuxième armée teutone fonçait droit sur nous. Impossible de fuir, nous étions faits ! http://img354.imageshack.us/img354/3203/44ba0.jpg D'où sortait cette armée impressionante de chevaliers teutoniques ? Avaient ils reçu de l'aide de la part du Saint Empire ? Celà ne présageait rien de bon pour l'avenir. Mais il n'était guère l'heure de méditer à ces choses. L'ennemi venait droit sur nous. La mêlée fût terrible. Jamais bataille n'avait rassemblée autant d'hommes d'armes de telle valeur, tant du côté Lithuanien que du côté Teuton. Le champs de bataille voyait s'affronter les meilleurs hommes des deux camps. Samogites, Zslatchas à pied et élus de Gilti contre Halbbruders et Ritterbruders. http://img239.imageshack.us/img239/9929/45sc6.jpg Nous étions en position avantageuse sur la pente de la colline et c'est sans doute ce qui nous donna l'avantage. Les Teutons commençaient également à manquer cruellement de généraux de valeurs, je n'avais en face de moi que de vagues barons. La moitié des soldats environ s'élança à la poursuite des ennemis en fuite. Avec mes chevaliers Zslatchas je commençais à m'éloigner un peu trop de mes hommes. Je n'étais pas rassuré avec cette seconde armée qui marchait sur nous. Je laissais les derniers fuyards s'évaporer dans les bois pour m'en retourner vivement vers mes hommes. Et là je vis toute mon arrière garde, dont les élus de Gilti, des lanciers et mes archers se faire massacrer par les Halbbruders de l'armée teutone. La situation tournait au désastre. J'avais perdu la moitié de mes hommes d'un seul coup. Heureusement les archers et les arablètriers en avaient échappé et continuaient à mener des embuscades sur l'ennemi en se cachant dans les arbres et le brouillard. L'avant-garde fût attaquée par des chevaliers Halbbruders mais elle réussit à les repousser et à gagner la forêt pour s'y cacher. C'est dans les bois que je réunit mes hommes. Nous n'étions plus qu'une poignée, mais avec des coeurs de pierre et des bras d'acier. L'ennemi allait payer cher sa victoire. Le voilà qui marchait en ordre discipliné sur notre position. Je sorti du bois pour pouvoir effectuer une charge. Pendant ce temps l'ennemi avait atteint nos lignes...qui furent vite balayées. http://img399.imageshack.us/img399/2176/46ml4.jpg Je me retrouvait seul avec mes Zslatchas au milieu des lignes ennemies, avec comme seules troupes, des arbalètriers qui harcellaient l'ennemi sur ses arrières. J'eu juste le temps de tuer le capitaine teuton. Puis je lança ma première charge sur des Halbbruders pour me dégager de cette nasse. http://img239.imageshack.us/img239/1311/47mm9.jpg Après les avoir exterminés, mes Zslatchas tournèrent bride et chargèrent une autre unité de Halbbruders. Leurs armes d'hast ne purent rien contre les chevaliers vétérans de nombreuses batailles, armés jusqu'au dent et lancés à pleine vitesse sur eux. C'est alors que je vis mes arbalètriers luttant bravement contre d'autres Halbbruders. Etant de nouveau positionné au centre des lignes ennemies, j'avais leurs dos juste en face de moi. Ils ne virent jamais la mort fondre sur eux et leur vie s'évanouie comme un mauvais rêve dans un choc d'une violence extraordinaire. La quatrième et la cinquième charge élimina encore deux unités de Halbbruders. Mes chevaliers commençaient à être épuisés, couverts de sang, chevaux et hommes blessés. Moi même je venais de rajouter quelques cicatrices à mon visage déjà horriblement mutilé par les années de guerres et les innombrables batailles. A tel point que beaucoup m'appellaient le "Balafré", un surnom dont je n'avais pas à rougir. Le vent de la bataille commençait à tourner. Il restait encore une puissante unité de Ritterbruders qui rendit l'âme lors d'une sixième charge. La septième se termina sur des Halbbruders complètement démoralisés et ne comprennant toujours pas comment ils avaient pu perdre cette bataille. Avec mes quelques survivants, je rentra à Edivygrad, couvert de sang, l'armure défoncée de toutes parts. Lorsque le Prince Svarnas m'accueillit je n'osa lui raconter immédiatement la catastrope à laquelle nous avions échappé. Mais j'ordonnais que l'on lance des préparatifs pour une attaque immédiate sur Torùn. La capitale teutone était presque sans défense, je n'avais laissé aucun survivant sur le champ de bataille... Le coeur emplit de rage, je réunit toutes les unités combattantes prêtes à combattre et marcha directement sur Torùn. Le siège de Torùn : Mon armée était bien supérieure en nombre à celle du Grosskomtur Nikolaus S. Le premier bélier enfonça la première porte sans trop de problème. Puis tous les Lithuaniens se ruèrent dans le château. Les archers se positionnèrent sur les murailles pour tirer sur les archers livoniens tandis que les Samogites installaient déjà les échelles pour prendre les murs. http://img399.imageshack.us/img399/5062/48rs3.jpg Les défenseurs teutons furent débordés de toutes parts. La deuxième porte venait de céder. J'allais m'y engouffrer lorsque tout à coup je vis de l'huile bouillante tomber sur les premiers Zslatchas. J'ordonnais un replis immédiat. Ma hâte d'en découdre avait faillit me coûter le vie et j'attendis plus sagement que les Samogites aient sécurisé les mâchicoulis. Une fois entrés dans la cour du donjon, les choses sérieuses commencèrent. Un combat brutal s'engagea entre les zslatchas à pied, les Sudoviens, les Samogites etc. , bref, toute la mosaïques des peuples et des guerriers habituels de la Lithuanie contre les brutes disciplinées que sont les Teutons. La mêlée était déchainée et nos pertes étaient terribles. http://img354.imageshack.us/img354/7994/49us3.jpg Ce nouveau bain de sang allait mettre un terme à la présence de l'Ordre Teutonique en Pologne. Torùn tomba, Nikolaus mourrut. Les églises de la région allaient pouvoir être rasées, les Chrétiens persécutés et chassés. Mais surtout il fallait les convertir, car ces contrées étaient depuis bien longtemps catholiques et le peuple n'appréciait pas vraiment l'occupation par un Duc païen. Non loin de la ville, un seigneur du Saint Empire passa constater la prise du château. Il en réfèrera certainement à l'empereur germanique et je crains que cette dernière victoire ne le satisfasse pas. Plus fort que jamais, l'Empereur gagnait du terrain en Pologne. La rumeur disait qu'il était furieux de la chute de l'Ordre Teutonique, il se voyait déjà en grand conquérant chrétien de l'Orient. En attendant, toute la Lithuanie fêtait l'échec de la croisade teutonique. L'Ordre avait bel et bien disparu et ne subsistait qu'un reliquat dans les îles livoniennes constitué de l'Ordre Livonien d'Arensburg. Il ne me restait plus qu'à constituer une flotte pour que notre victoire soit totale. |
Chapitre X : l'Empire contre-attaque
Plusieurs années se sont écoulées depuis la chute de Torùn. Le Grand Duché vit une période faste. Sur la frontière mongole, rien n'a encore bougé, mais celà ne saurait tardé. La Horde d'Or amasse des troupes à Pinsk et la garnison de Baranovitchi est de plus en plus nerveuse. A Turov, des adeptes de Perkunas, dieu des forges célestes et du tonnerre, s'arment de faux et réclament une offensive contre les Mongols. Le principal problème étant que les territoires mongols sont à majorité musulmane et que nous n'avons pas la possibilité (ni la volonté ?) de les occuper durablement. A l'ouest, je suis inquiet de la tournure des évènements à la frontière. De plus en plus de soldats de l'Empire brigandent sur le fief de Torùn, au delà de la frontière. Les chasser par la force serait considéré comme un acte de guerre. Et visiblement l'Empereur n'attend qu'un prétexte. Ce sera chose faite lorsque notre flotte prendra la mer. Celle-ci était destinée à aller conquerir le dernier bastion teutonique. Mais l'Empereur ne voulut pas laisser disparaitre l'Ordre et attaqua notre flotte. L'émissaire de l'Empire nous apporta la déclaration de guerre en bonne et dûe forme, peu après. Alors que je ruminais sur la future stratégie à adopter, dans la forteresse de Torùn, une jeune princesse polonaise sollicita une audience. " - Grand Duc, je vous salut humblement. Mon père, le roi de Pologne, m'envoi auprès de vous pour vous délivrer un message de paix. - Nous sommes déjà en paix, il me semble. Que veux tu, parles. - Par le passé vous nous avez pardonné notre attaque sur Mindaugrad et vous n'avez pas profité de votre position de force pour porter le coup de grâce à notre royaume, déjà rudement éprouvé par le Saint Empire Germanique. - Certes... - Aujourd'hui, vous êtes également en guerre contre l'Empereur des Germains. Nous savons que vous êtes un païen.. - Hum ! - Veuillez me pardonner. Je voulais dire : nous avons conscience que nos religions sont différentes mais notre ennemi est le même. Mais après tout, vous êtes alliés à Novgorod et ne sommes nous pas tous Slaves ? - Ce n'est pas faute de le répéter aux braves petits soldats du Pape que vous fûtes. - Pouvons nous être alliés, Grand Duc Edivydas ? - Je crois que c'est une bonne chose. Que proposez vous ? - Je vous ai apporté quelques cartes de la région. Comme vous le voyez nous sommes situés exactement entre l'Empire et le Grand Duché de Lithuanie. Nous pouvons assurer la sureté d'une grande partie de vos frontières. En guise de gage de confiance, nous ferons la guerre aux Mongols. - Soit. Je tâcherai de vous apporter tout le soutien nécessaire. Allez, maintenant, et dites au Roi de Pologne que j'accepte son alliance." http://img354.imageshack.us/img354/9480/lit19pi2.jpg Quelques semaines plus tard, je dû faire face à un autre problème, presque plus important que la guerre : ma succession. Si j'ai toujours affirmé que le Prince Svarnas prendrait ma succession, celle-ci ne fût pas pour autant acceptée par tous les Grands de Lithuanie, et en particulier par les descendants de Mindaugas. A l'instar de mon illustre prédecesseur, je commençais à me faire vieux. Et à son instar j'eu une idée similaire. Ma fille Jadvyga venait d'avoir 16 ans. Cette jeune femme, simple et humble que je n'ai jamais vraiment considérée comme jolie avait néanmoins un tempéramment de feu, gardant toujours une épée courte à son ceinturon. Elle sût également me suggerer ses idées de façon assez diplomatique. Elle ferait une bonne épouse de prince. Celà faisait même plusieurs années que je l'avais promise à Svarnas, qui, s'il n'avait jamais été attiré par cette jeune fille, savait néanmoins le profit politique qu'il tirerait d'une telle union. Ainsi, il épouserait la petite-fille de Mindaugas. Entrant par la même occasion dans cette noble lignée comme je le fis jadis. Seulement, il y eut un problème. Ma fille refusa le marriage pour une raison que j'ignore. Et selon nos traditions, il est impossible d'obliger une femme à épouser un homme. Furieux, je l'envoya en Allemagne se trouver un meilleur mari ! |
Toujours aussi bien. :)
J'ai une question : les unités présentes sont historiques? Leur force relative correspond à quelque chose, ou les développeurs ont juste une imagination fertile? :hello: |
En général Creative Assembly se base toujours sur des faits historiques pour creer des unités. Mais pour certaines un peu "exotiques", elles se basent souvant sur des rumeurs ou des cas uniques ayant dans la réalité peu ou pas existé.
La bataille de Plock : Puisque l'Empire voulait la guerre, j'allait frapper fort. Je vide Torùn de ses défenseurs et je marche sur la ville de Plok, au sud-est de Torùn. En face, l'armée impériale aligne un nombre impressionant de machines de guerre. http://img55.imageshack.us/img55/7040/50ds1.jpg Mes troupes courent à la catastrophe s'ils marchent droit sur les lignes ennemies. Alors j'envoi une unité d'archers pour effectuer une diversion. Ces hommes courageux se sacrifieront pour la bonne cause en recevant une pluie de projectiles enflammés. Lorsque l'ennemi est à court de munitions, l'armée lithuanienne marche avec détermination sur l'ennemi. Malgré leur position dominante sur les hauteurs, les allemands reculent dès le premier choc. Leurs pertes sont lourdes mais ils trouvent le moyen de fuir vers Plok à cause de mon manque de cavaliers pour les poursuivre. Je continue donc la marche vers la ville. Bien que je n'aime guère ces engins, je me suis résolu à emmener avec moi deux trébuchets qui me permettent de briser les lourdes portes en bois de la ville. Les Germains, menés par Arnold de Darmstadt, n'ont que quelques chevaliers à opposer. Je suis le premier à franchir la porte et à m'élancer sur les balistes venues en protéger l'accès. http://img55.imageshack.us/img55/430/51ts0.jpg Les chevaliers germains arrivent à la rescousse et la lutte s'engage avec mes fiers Zslatchas. Mais le poids des années commencent à se faire sentir. Je pare un violent coup de masse d'arme avec mon bouclier. Sous le choc je me déboite l'épaule dans un râle de douleur. Le deuxième coup du chevalier germain est paré avec mon épée. Je suis pris dans la mêlée sans pouvoir y mouvoir ma monture. Le reste de mes troupes arrive et la lutte s'engage dans les petites rues de Plock. Alors que j'essayait de me dégager et de rallier mes hommes, un coup venu de nulle part écrase mon heaume qui vole en éclat. J'ai le visage en sang. Je peine à voir mon assaillant, il faut reculer car je ne suis plus en état de combattre, du sang coule dans mes yeux. La ville sera prise après de furieux combats de rue, mais pour moi la victoire est douloureuse. Je me suis remis de ma blessure à l'épaule mais mon crâne me fait toujours souffir. A 62 ans je ne me remet pas aussi bien de mes blessures que par le passé. Je souffre de terribles migraines et je dois rester alliter la plupart du temps. Un prêtre de Giltine reste constamment auprès de moi pour négocier mon passage dans l'autre monde avec la déesse de la mort. Un jour, un prince lithuanien se présente, Svitrigaila de Dokshitsy. Il désire épouser ma fille. Je n'ai plus la force de refuser. De toute façon, Svarnas est marrié désormais et son pouvoir n'est pas vraiment contesté étant donné ses glorieuses actions militaires. Je sens que mes jours sont comptés. Mes forces m'abandonnent. Mais je quitterai ce monde avec le sentiment du devoir accompli. |
Chapitre XI : Le Grand Duc Svarnas
1324 de l'ère chrétienne, la chrétienté recule. La mort du Grand Duc Edivydas n'a en rien affecté la foi des Lithuaniens. Au contraire, désormais ce sont les slaves de l'ouest qui renouent avec le paganisme. Le Saint Empire semble hésiter à se lancer dans une guerre généralisée. C'est pourquoi je profite de cette accalmie pour me lancer dans un raid contre la dernière forteresse de l'Ordre Teutonique, sur l'île d'Arenburg. J'allais oublier de me présenter. Je suis Svarnas, le nouveau Grand Duc de Lithuanie. http://img297.imageshack.us/img297/3919/lit20dk7.jpg Une fois débarqué sur l'île d'Arenburg, j'établit un campement. Mes éclaireurs ont rapporté une force teutone importante et mes troupes sont insuffisantes. J'attendrai donc l'arrivée des renforts en espérant que l'Ordre ne profitera pas de son avantage. Mais je crois que des années d'échecs et d'humiliations les persuaderons de rester à l'abri dans leur forteresse . Cette campagne militaire dure plus longtemps que prévu et je suis un peu coupé des affaires du Duché. Mais l'alliance avec Novgorod est solide, je sais qu'ils progressent à l'est et que la menace mongole est écartée durablement. Seule Pinsk résiste, mais elle est régulièrement assiégée par les Polonais, qui semble tenir leur promesse d'anéantir les Mongols. Seulement, loin de tout, des Ducs s'enhardissent. En particulier Nameisis, qui n'a pas renoncé à sa reconquête du trône. En 1326, les Mongols sont définitivement éradiqués de Pinsk et donc d'Europe par les Polonais. Nameisis en profite pour prendre à sa suite la garnison de cavaliers de Baranovitchi pour parcourir le duché à la poursuite de "rebelles". Je me demande quelle est la nature réelle de ces rebelles et de quelle façon il gère le Duché en mon absence. Sur Arenburg la situation se complique. Pour éviter d'être assiégé j'évacue la fortification de fortune pour aller brigander quelques nourritures plus au nord. Les Teutons en profitent pour s'installer dans le fortin. Mais une armée russe a pris pied sur l'île et assiège le fortin. C'est à cette période également que les renforts de Mindaugrad parviennent enfin. Tout est prêt pour une attaque conjointe sur Arenburg. http://img228.imageshack.us/img228/7594/lit21li1.jpg La bataille d'Arensburg : La ville d'Arensburg est la dernière que possède l'Ordre Teutonique. Le Hochmeister de l'Ordre, Andreas dit "le fou", est effectivement fou à lier. En plus d'être cruel, alcoolique, paranoïaque et d'avoir des goûts étranges pas toujours en accord avec sa foi. Beaucoup disent qu'il n'a pas supporter l'échec de la croisade teutonique. Mon véritable adversaire sera le Grosskomtur du moment, un certain Adolf, qui montre un certain talent dans l'art de la guerre, à défaut d'en avoir ailleurs. Il commande la milice de la ville, composée de bourgeois armés d'épée et de bouclier, ou pour les plus riches d'une longue pique. Il ne reste presque plus aucun Halbbruder. Et encore moins de ces terribles Ritterbruders. Le premier assaut fera sauter la porte facilement avec un bélier tandis que des Samogites nettoient les murailles des miliciens teutons. Mais les renforts affluent à la porte, et mes hommes, des Sudoviens et des élus de Giltine, peinent à pénétrer dans la ville. Or pendant ce temps ils se font ébouillanter par les défenseurs des mâchicoulis. http://img297.imageshack.us/img297/5858/52bn8.jpg Les pertes sont de plus en plus lourdes. Je ne peux me résoudre à voir mes meilleurs hommes ainsi ébouillantés vifs ! Il faut une intervention de la cavalerie pour bousculer la mêlée. Alors je m'élance avec mes gardes Zslatchas vers la porte. http://img55.imageshack.us/img55/6360/53pl5.jpg La ligne de front est bousculée et mes troupes peuvent enfin passer. Malheureusement je me retrouve bientôt isolé au beau milieu d'une cinquantaine de miliciens. J'ai beau tailler en pièce ces gueux, ils sont toujours plus nombreux. Je suis vite désarçonné et transpercé de toutes part par leurs épées. Pendant quelques temps l'on me croit mort car j'ai perdu connaissance. Mes hommes ont repris le dessus et repoussé plus loin les miliciens. La lutte fait rage : la horde de guerriers vétérans lithuaniens déferle sur les bourgeois fanatisés et nombreux d'Arensburg. La vaillance et la valeur aura le dessus sur le nombre et la foi. http://img228.imageshack.us/img228/4391/54vu3.jpg La grande cité sera totallement mise à sac, les chrétiens persécutés et massacrés. Il faut dire que les hommes ont beaucoup souffert de ces combats et le pillage est bon pour le moral. Quant à moi, j'ai bien faillit y perdre la vie, mais je me remettrai de mes blessures. Il faut désormais faire de cette cité un port Lithuanien sur la Baltique. Je rebaptise l'île d'Arensburg : Île de Svaarn. L'Ordre de Livonie a cessé d'exister, et l'Empereur n'a pas réussit à m'en empêcher. |
Voilà, l'Ordre Teutonique est vaincu. Désirez vous que je continue cet AAR, en luttant contre le Saint Empire ? Ou alors j'en recommence un, peut être avec le mod Broken Crescent.
|
Ma foi, c'est ta partie, c'est toi qui décide... :)
|
Ce serait amusant de voir le paganisme reconquérir le SERG... :)
|
C'est essentiellement à toi de choisir Tovi. il ne faudrait pas que tu joues en t'ennuyant.
Si ce n'es tpas la cas, un SERG paien, ce serait sympa sinon. ;) |
Bravo pour cet AAR Tovi :ok: :clap:
Pour la suite fait comme tu veut mais j'aimerai lire la suite de l'histoire de ce Grand Duché païen :) En tout cas ça me donne envie d'essayer ce scenar ! Tient petite question : comment tu renomme les villes ? |
Fuseau horaire GMT +2. Il est actuellement 04h28. |
Powered by vBulletin® Version 3.7.6
Copyright ©2000 - 2025, Jelsoft Enterprises Ltd.
Version française #19 par l'association vBulletin francophone