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Riwan 24/07/2006 21h56

La décroissance soutenable
 
La décroissance est un concept politique qui affirme que la croissance économique généralisée n'est pas acceptable par l'environnement. Le qualificatif de soutenable propose, selon les slogans de ses partisans, de "s'organiser collectivement" afin que la diminution de production de biens ne mène pas à la "barbarie".

Les présupposés

Cette démarche part d'un triple constat :
  • les biens et services produits par les économies ne sont pas les seules richesses : la santé des écosystèmes est une forme de richesse, de même que la qualité de la justice, les bonnes relations qui sont entretenues entre les personnes au sein d'une même société, le degré d'inégalité, le caractère démocratique des institutions, etc. L'accroissement de la richesse matérielle, mesurée en revenu monétaire, peut se faire au détriment de ces différentes sortes de richesses
  • l'économie actuelle est basée sur des ressources épuisables qui vont nécessairement s'épuiser un jour et dont nous n'avons pas la propriété exclusive : c'est un droit des générations à venir et de tous les habitants du monde de pouvoir en bénéficier
  • les sociétés actuelles des pays économiquements développés sont dépendantes de la consommation de biens matériels souvent inutiles et ne voient pas la dégradation de richesses plus essentielles : dégradation d'une certaine qualité de vie et des espaces naturel, perte de la biodiversité, fin de la gratuité de certains biens tels que l'eau, les baies sauvages, le gibier, accroissement des violences de proximité et augmentation du ressentiment de certains à l'encontre des pays occidentaux, etc.
La décroissance soutenable n'implique évidemment pas que l'on poursuive la décroissance pour elle-même. C'est un moyen pour rechercher une qualité de vie supérieure. Elle prend acte du caractère partiel de la mesure "PNB" et affirme que si l'on cherche à rétablir la richesse dans toute sa variété, alors il est urgent que le PNB décroisse.

Présentation

La décroissance n'est pas une théorie, bien qu'elle soit assise sur la bio-économie telle qu'exprimée par Nicholas Georgescu-Roegen.

Elle naît d'une controverse sur la "croissance", dans le sens "augmentation du PIB". Les défenseurs du concept de décroissance pensent que la croissance mesurée par cet indice n'est que quantitative (par opposition à qualitative). Ce qu'elle mesure, l'augmentation de la production et la vente de biens, accentue les déséquilibres entre pays, l'inégalité sociale, la précarité et la pollution. Les partisans de la décroissance pensent que ce type de développement économique s'oppose aux valeurs humaines qui fondent nos sociétés, et ne tient pas compte du fait que la terre est limitée aussi bien dans ses ressources naturelles que dans sa capacité à supporter la destruction du biotope.

Les partisans de la décroissance soutiennent que la plupart des économistes actuels, qu'ils soient libéraux, marxistes ou malthusiens, ne sont toujours pas sortis de la pensée du XIXe siècle qui considère la nature comme inépuisable et que leurs modèles économiques sont donc idéalisés et coupés de la réalité.

La décroissance s'oppose à la fois à l'économie libérale et à une certaine acception du concept de développement durable. En effet, le développement durable peut être utilisé par les grandes entreprises pour continuer à produire d'une façon nuisible à l'environnement et à l'équité sociale en affirmant qu'elles travaillent à réduire ces nuisances. Selon les détracteurs de ces entreprises, l'argument du "développement durable serait essentiellement utilisé pour s'octroyer une apparence de société respectueuse de l'environnement. Ainsi, par exemple, Michel de Fabiani, président de BP France dans le compte-rendu des travaux des 4e rencontres parlementaires sur l'énergie, du jeudi 11 octobre 2001 déclare : « Le développement durable, c'est tout d'abord produire plus d'énergie, plus de pétrole, plus de gaz, peut-être plus de charbon et de nucléaire, et certainement plus d'énergies renouvelables. Dans le même temps, il faut s'assurer que cela ne se fait pas au détriment de l'environnement. » Autre exemple, EDF cherche depuis plusieurs années, notamment dans sa communication externe, à apparaitre comme un champion du "développement durable". L'entreprise argue pour cela de son engagement dans le nucléaire, qui produit effectivement peu de gaz à effets de serre, et de sa participation au développement d'énergies renouvelables. Mais il est aisé de remarquer que l'énergie nucléaire reste productrice de déchets hautement toxiques et que l'implication d'EDF dans des projets d'énergie renouvelable reste dans les faits marginale.

Une planète aux ressources finies ne peut soutenir la croissance perpétuelle du niveau de consommation actuel basé sur l'extraction du 'stock naturel'. Il faut que certains gros consommateurs acceptent de voir baisser leur niveau de consommation de biens physiques et d'énergie. Cela ne signifie pas pour autant une baisse de la qualité de vie, de la joie de vivre chère à Nicholas Georgescu-Roegen à laquelle aspire tout être humain, au contraire, la réduction de la consommation, donc de la production, permettrait de libérer les travailleurs de tâches superflues, de diminuer le stress lié au travail, de renforcer le lien social et, évidemment, de vivre dans un environnement moins pollué, avec davantage de biodiversité. Une condition nécessaire à cette diminution est la mise en place d'un système économique qui ne nécessite pas une croissance perpétuelle de la consommation et donc de la production pour assurer sa propre survie. En effet, le système actuel, qui est basé sur le travail salarié, est contraint d'inventer de nouveaux besoins, donc de nouvelles tâches, pour ne pas engendrer un chômage trop important qui lui serait fatal..

Au niveau de l'environnement, on assiste à une utilisation massive de ressources non renouvelables. Les tenants de la décroissance soutenable appèlent à une baisse de la consommation, ou en tout cas à une consommation plus intelligente et efficiente des ressources non-renouvelables (charbon, pétrole, gaz, etc). Certains experts (voir documents en lien ci-dessous) qui n'ont aucun lien avec les promoteurs de la décroissance ont avancé l'idée qu'il serait possible d'avoir quatre fois plus d'efficience pour ces énergies, il s'agit du facteur 4. D'autres parlent d'un facteur 10. Nos grand-pères disaient cela autrement : "Demain, on rase gratis".

Critique du concept

Il y a deux critiques de la décroissance :
  1. L'une défend que la croissance traditionnelle peut résoudre l'essentiel des problèmes de l'économie.
  2. L'autre, de gauche, partage les soucis environnementalistes mais considère que c'est le contrôle et la stratégie de la croissance ou décroissance plutôt que l'aspect quantitatif qui sont décisifs.
Première critique

Les détracteurs de la décroissance soutenable affirment que le progrès technique permettra de résoudre les problèmes de pollution, et que la matière première de l'économie moderne « post-industrielle » est davantage la connaissance que les ressources physiques.

Les partisans de la décroissance utilisent la notion de « l'effet rebond » pour répondre à cet argument. L'avènement de l'informatique et des réseaux dans ses débuts a laissé penser à une disparition possible du support papier. Or on constate une augmentation de la consommation de papier. Chaque individu ayant à disposition une imprimante personnelle, il peut imprimer de longues documentations qui dans la plupart des cas ne seront jamais lues en entier ; les livres d'informatique qui foisonnent dans les librairies sont souvent des pavés qui contiennent une information pourtant facilement accessible en ligne et rapidement périmée. Loin de diminuer la consommation de papier, l'informatique et les réseaux l'ont fait croître, c'est cela l'effet rebond.

Un autre exemple de cet effet concerne les voitures: on est capable aujourd'hui d'en produire des bien moins polluantes qu'il y a quelques dizaines d'années, mais comme leur nombre (et les km parcourus) augmentent, la pollution augmente aussi (en plus on produit des voitures plus lourdes, qui éventuellement consomment plus ). Il en va de même avec le recyclage dont l'effet, pourtant important, ne suffit souvent pas à compenser l'augmentation de production de déchets par habitant (exemple en chiffres au Québec). Les partisans de la décroissance n'hésitent pas à généraliser le schéma suivant: quand on arrive à produire une unité en polluant moins (ou avec moins de matières premières), on finit par produire plus d'unités, et au final par polluer plus (ou consommer plus de matières).

Les détracteurs de la décroissance pensent que la croissance permet la diminution ou la disparition de certains types de productions. Ils pensent que le capitalisme de marché permet l'arbitrage vers des ressources plus abondantes ou vers d'autres biens, et qu'il apporte des signaux par les prix du marché quand une ressource devient moins accessible.

Une autre constatation des détracteurs de la décroissance est que la croissance du PIB est de plus en plus liée à celle des activités de service, non polluantes et ne consommant pas de matières premières. Certains pensent qu'il s'agit d'une certaine « marchandisation » de ce qui était autrefois du domaine des relations humaines. C'est oublier que la société actuelle fonctionne de plus en plus en « réseau », ce qui multiplie les opportunités tant de relations non hiérarchisée (à la différence des sociétés anciennes) que de gratuité (cf. Wikipédia, la mobilisation des aides pour le tsunami, etc.).

Deuxième critique

La critique de gauche du concept de décroissance considère que la question clé est « qui contrôle », « qui décide ». Ainsi la décroissance reste pour ces critiques une utopie puisque ses défenseurs ne réfléchissent pas sur les forces sociales qui peuvent arracher le contrôle de l'économie des dominants actuels.

Citations
  • « Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est un fou, ou un économiste. » (Kenneth Boulding)
  • « La décroissance ne propose pas de vivre moins, mais mieux avec moins de biens et plus de liens. » (Charte de la décroissance)
  • « Nul n'a besoin d'être économiste pour comprendre qu'un individu, ou une collectivité, tirant la majeure partie de ses ressources de son capital, et non de ses revenus, est destiné à la faillite. Tel est pourtant bien le cas des sociétés occidentales, puisqu'elles puisent dans les ressources naturelles de la planète, un patrimoine commun, sans tenir compte du temps nécessaire à leur renouvellement. Non content de piller ce capital, notre modèle économique, fondé sur la croissance, induit en plus une augmentation constante de ces prélèvements. » (Bruno Clémentin et Vincent Cheynet)

Copie pur et simple de l'article suivant :

http://fr.ekopedia.org/D%C3%A9croissance_soutenable

jmlo 24/07/2006 22h51

Decroissance soutenable , developpement durable ... C'est du politiquement correct d'ecolos bobos ... Completement en dehors de la réalité

Va expliquer a un salarié d'un pays pauvre qu'il faut qui continue a vivre comme un crève la faim pour assurer une "décroissance soutenable" ( ou a un salarié européen d'ailleurs )

On ne peut pas avoir la même planete avec 8 ou 10 milliard d'habitants que lorsqu'il y en avait que 2.

Manu Militari 24/07/2006 23h08

Bof, bof
 
Citation:

Envoyé par jmlo
Decroissance soutenable , developpement durable ... C'est du politiquement correct d'ecolos bobos ... Completement en dehors de la réalité

Va expliquer a un salarié d'un pays pauvre qu'il faut qui continue a vivre comme un crève la faim pour assurer une "décroissance soutenable" ( ou a un salarié européen d'ailleurs )

On ne peut pas avoir la même planete avec 8 ou 10 milliard d'habitants que lorsqu'il y en avait que 2.

A cela s'ajoute une bien meilleur utilisation des ressources naturelle maintenant qu'elles sont chères.

Les moteurs de voiture ont diminué de 30% à 50% leur consommation en 25 ans.
Les ampoules basses consommations qui consomment 8 fois que les vieilles ampoules à filament.
etc ... :cultivé:

L'être humain n'est pas passif. Il a la capacité d'influer sur son environnement (en bien et en mal ). Il a la capacité de modifier sa production, s'il est suffisament motivé pour cela (argent :contrat:).
Par contre proposer de soit-disante solution basé sur une modification de son psyché (acceptation de vivre moins bien, altruisme, ...) est une illusion, au mieux, pour ne pas dire une fumisterie. :non: ... Bref "un homme nouveau", on a déjà eu droit par 2 fois le siècle dernier, on aurait pu croire que cela avait vacciner les gens, faut croire que non ! :confus:




PS : J'ai vu les résultats sur la Pologne et l'Allemagne de l'Est. J'ai visité ces pays 6 mois après la chute du mur de Berlin ... :vitre: <== ceci est le mur de la réalité.

A+

Emp_Palpatine 24/07/2006 23h15

Délire totalitaire de Kmher rouge et de kmher vert.
J'ai rien à ajouter sur l'homme nouveau et l'anticapitalisme que ce qu'a dit Manu.
Que les partisans de la décroissance montrent un peu l'exemple, qu'on rigole. Allez, on jette le PC, la bagnole, le portable et on s'en va dans une ferme collective amish!

Oh, et fermez le fil aussi. :mrgreen:

jagermeister 24/07/2006 23h34

La décroissance deviendra une réalité ce n'est qu'une question de temps, à vrai dire c'est la pénurie de pétrole qui nous attend qui provoquera ce début de conscience. A ce moment là les Ayatollahs ;) du productivisme à outrance se feront tout petit. :mrgreen:

D'ailleurs pour se faire une idée il suffit de regarder l'âge des plus grands puits de pétrole de la planète.

Geek lâcheur 24/07/2006 23h38

Citation:

Envoyé par jagermeister
La décroissance deviendra une réalité ce n'est qu'une question de temps, à vrai dire c'est la pénurie de pétrole qui nous attend qui provoquera ce début de conscience. A ce moment là les Ayatollah ;) du productivisme à outrance se feront tout petit. :mrgreen:

D'ailleurs pour se faire une idée il suffit de regarder l'âge des plus grands puits de pétrole de la planète.

Et si je te dis que les 'Gros bras' du petrole sont les premier investiseur dans les recherches des nouvelles energies ?

Ils sont pas cons, ils savent que quand il n'y aura plus de petrole leur gagne pain tombera à l'eau.

jagermeister 25/07/2006 00h05

Citation:

Envoyé par zerfougnou
Et si je te dis que les 'Gros bras' du petrole sont les premier investiseur dans les recherches des nouvelles energies ?
Ils sont pas cons, ils savent que quand il n'y aura plus de petrole leur gagne pain tombera à l'eau.

Oui ils achètent les brevets qui finissent dans des tiroirs. ;)


Les grandes compagnies pétrolières ne communiquent pas sur le futur peak oil et vu l'opacité qui règne sur les chiffres réels des réserves de pétrole, opacité également parfaitement entretenue par les pays producteurs, je ne crois pas qu'ils anticipent cette future pénurie. Le sujet est tellement tabou d'ailleurs que certains pays ont voté des lois condamnant ceux qui révelerait les chiffres de leurs réserves de gaz et de pétrole.

J'ai trouvé cet article très intéressant sur les bio carburants :

http://www.manicore.com/documentation/carb_agri.html

Ils sont une alternative viable d'un point de vue écologique mais ne pourraient en aucun cas remplacer le pétrole.

Chazam 25/07/2006 00h08

Bon ben... ça parle politique là, la science est déjà loin.

Je dis juste que je partage l'avis de Manu militari : on ne peut pas modifier la "nature humaine", sa façon de penser le monde et de se comporter par rapport à lui. Il faut pour celà des siècles d'évolutions culutrelles, et on se rend compte finalement que ce n'est qu'une couche de vernis.

J'hésite à fermer direct le topic. :(

jagermeister 25/07/2006 00h13

Citation:

Envoyé par Chazam
Bon ben... ça parle politique là, la science est déjà loin.

Je dis juste que je partage l'avis de Manu militari : on ne peut pas modifier la "nature humaine", sa façon de penser le monde et de se comporter par rapport à lui. Il faut pour celà des siècles d'évolutions culutrelles, et on se rend compte finalement que ce n'est qu'une couche de vernis.

J'hésite à fermer direct le topic. :(


Où çà de la politique ? :choc:



Ah oui c'est Palpat le coupable, bannissons le ! :enerve:;)

Emp_Palpatine 25/07/2006 00h17

Citation:

la décroissance est un concept politique
hum. :o:

Cypho51 25/07/2006 00h27

J'interviens pas, faute d'avoir le niveau, MAIS, si la décroissance est un concept politique, vous pouvez continuer à discuter sereinement de la faisabilité "technique" d'une telle idéologique sur le plan scientifique. Perso je trouve cela interessant à lire!

Style la croissance des dernières décennies dépend elle du pétrole? Sachant que depuis que l'homme existe, on a connu que des cycles (au sens étendu du terme) de croissance, sinon on en serait encore à courir à poil au cul des sangliers...

On trouvera bien autre chose que le pétrole. Je me fais vraiment pas de soucis pour çà. Et c'est déjà trouvé d'ailleurs. Faut arreter de se formaliser sur le pétrole. C'est une des nombreuses composantes de l'économie moderne. Rien de plus.

jagermeister 25/07/2006 00h31

Citation:

Envoyé par Cypho51
J'interviens pas, faute d'avoir le niveau, MAIS, si la décroissance est un concept politique, vous pouvez continuer à discuter sereinement de la faisabilité "technique" d'une telle idéologique sur le plan scientifique. Perso je trouve cela interessant à lire!

Style la croissance des dernières décennies dépend elle du pétrole? Sachant que depuis que l'homme existe, on a connu que des cycles (au sens étendu du terme) de croissance, sinon on en serait encore à courir à poil au cul des sangliers...

On trouvera bien autre chose que le pétrole. Je me fais vraiment pas de soucis pour çà. Et c'est déjà trouvé d'ailleurs. Faut arreter de se formaliser sur le pétrole. C'est une des nombreuses composantes de l'économie moderne. Rien de plus.

Et cette autre chose c'est quoi mon grand ?

La genièvre ? ;)

Quoique dans le moteur.......................:chicos:

Cypho51 25/07/2006 00h40

Citation:

Envoyé par jagermeister
Et cette autre chose c'est quoi mon grand ?

La genièvre ? ;)

Quoique dans le moteur.......................:chicos:


On les a déjà trouvées ces autres choses... ;)

à une époque, pour rappel, le pétrole coutait plus chère que d'utiliser les chevaux pour tirer sa charette.

Quand y a du fric à se faire, le cerveau humain trouve rapidement une solution.
Merci papa libéralisme! :lol: Comme quoi t'as pas que des défauts! lol


N'empeche, le genièvre dans le moteur... perso je tourne à çà et à part la nuit dans le lit j'ai aucun soucis de rejet de gaz à effet de serre!
Mais ce que j'en dis hein! :mrgreen:

jmlo 25/07/2006 00h53

Citation:

Envoyé par jagermeister
La décroissance deviendra une réalité ce n'est qu'une question de temps, à vrai dire c'est la pénurie de pétrole qui nous attend qui provoquera ce début de conscience. A ce moment là les Ayatollahs ;) du productivisme à outrance se feront tout petit. :mrgreen:

Ce serai tellement mieux si les chinois et les Indiens pouvaient continuer a crever de faim au lieu d'acheter des bagnoles :yeux:. Les ayatollahs écolos sont pas mals non plus ! :lol:


PS : Si y'a plus de pétrole on fera des usines à gaz *(souvient toi de ta jeunesse jag :mrgreen: )

* "L'uzine à gaz" servait à fabriquer du gaz dit "de ville" à partir du charbon. utilisé surtout dans la 1ère moitier du XXème siecle.

Cypho51 25/07/2006 00h56

Citation:

*(souvient toi de ta jeunesse jag :mrgreen: )

* "L'uzine à gaz" servait à fabriquer du gaz dit "de ville" à partir du charbon. utilisé surtout dans la 1ère moitier du XXème siecle.
:lol: Réunion des anciens combattants ici ou quoi?

jagermeister 25/07/2006 01h11

Citation:

Envoyé par jmlo
Ce serai tellement mieux si les chinois et les Indiens pouvaient continuer a crever de faim au lieu d'acheter des bagnoles :yeux:. Les ayatollahs écolos sont pas mals non plus ! :lol:

Les pauvres en Chine où en Inde n'achètent pas de voitures, ils sont en vélo ou à pied.

Citation:

PS : Si y'a plus de pétrole on fera des usines à gaz *(souvient toi de ta jeunesse jag :mrgreen: )

* "L'uzine à gaz" servait à fabriquer du gaz dit "de ville" à partir du charbon. Pas mal utiliser dans la 1ère moitier du XXème siecle.
Oui et çà polluait énormèment. :yeux: Mais j'étais pas né. :tongue:


En réalité il faut le dire nos sociétés dépendent totalement du pétrole et du gaz et ne sont absolument pas prêtes à anticiper une quelconque pénurie de ces énergies. Parler de décroissance n'est pas un caprice de bobo ou un délire gauchiste ;) mais une reflexion sur le Monde de demain et comment préparer l'avenir devant les problèmes que poseront par exemple le réchauffement climatique. Mieux produire, mieux consommer c'est mieux vivre aussi çà ne signifie pas forcèment renoncer à son mode de vie, juste peut être faire quelques sacrifices comme abandonner la voiture quand l'on habite dans une grande ville, c'est un exemple. :)

Chazam 25/07/2006 01h15

N'ayant jamais fait d'économie, je vais en faire façon "éco de cuisine"... :mrgreen:

Problème de la décroissance : soit elle est d'origine humaine, voulue. Je ne dirais pas choisie, parce que, sincèrement, il me parrait impossible qu'une majorité d'individus choisissent ce système qui, soit dit en passant, n'a jamais été mis en pratique volontairement. On dira donc que si la décroissance est d'origine humaine, elle est utopique.

Soit elle est d'origine naturelle, par épuisement des resources naturelles, et l'impossibilité de maintenir un rythme croissant d'utilisation de celles-ci. D'où absence de croissance. Ceci ajouté aux problèmes climatiques ruineux qui nous attendent à moyenne échéance, du à une croissance continue et polluante jusqu'à ce moment là (ben ouais, il y a un risque que le pétrole, le gaz et le charbon restent assez abordables pour maintenir une croissance, en même temps que l'environnement continuera à se dégrader), on conjugera donc deux facteurs limitant la croissance, voire favorisant une "décroissance", qu'on apellera récession (crise économique majeure).

Bref, il y aura probablement une décroissance, mais plus probablement une décroissance subie.

Enfait, ce qui m'intéresserait, c'est de savoir comment maintenir notre niveau de vie actuel (du moins son confort, oublions tout de suite la quantitié d'énergie et de matières premières consommées, c'est intenable).

Je vois quelques moyens :

1- "rationalisation" du coût énergétique global de notre production de richesses.
2- progrès dans le recyclage, le rendant moins coûteux, plus efficace.
3- recherche de minerais... dans l'espace (matières premières en quantités "infinies" dans le sstème solaire seul).


Evidemment, quelques progrès scientifiques vont devoir être apportés. :yeux:

Révolutions scientifiques potentielles :

- fusion
- nanotechnologies
- ?


Mais, pour en revenir au sujet de départ... une décroissance rationelle me semble vraiment utopique.

C'est comme espérer qu'un jour les les classes auront disparu, que tous les gens seront vraiment égaux, etc...

Chazam 25/07/2006 01h17

Ah oui, j'oubliais un truc fondamental : normalement, à partir de 2050, il n'y aura plus assez de naissances dans le monde entier pour remplacr les générations précédentes.

On assistera alors à une décroissance progressive (temporaire?) de la population mondiale.

Ca pourrait aider aussi (non mais parce que croitre indéfiniment, c'est bien gentil, mais c'est pas top).

jagermeister 25/07/2006 01h25

Citation:

Envoyé par Chazam
Ah oui, j'oubliais un truc fondamental : normalement, à partir de 2050, il n'y aura plus assez de naissances dans le monde entier pour remplacr les générations précédentes.

On assistera alors à une décroissance progressive (temporaire?) de la population mondiale.

Ca pourrait aider aussi (non mais parce que croitre indéfiniment, c'est bien gentil, mais c'est pas top).

Ben surtout qu'il y aura pas assez à bouffer pour tout le Monde, déjà que c'est pas top en 2006 alors en 2050...........:(

On pourrait être 9 milliards d'habitants en 2050, chiffres de l'ONU. Ca fait peur. :froid:

Cypho51 25/07/2006 01h36

Citation:

Envoyé par jagermeister
Ben surtout qu'il y aura pas assez à bouffer pour tout le Monde, déjà que c'est pas top en 2006 alors en 2050...........:(

On pourrait être 9 milliards d'habitants en 2050, chiffres de l'ONU. Ca fait peur. :froid:

Si on exploitait les surfaces agricoles mondiales avec le même rendement dans le monde entier qu'en Europe Occidentale, alors nous pouvons être bien plus nombreux sur terre. Le problème de ce genre de débat est que les participants pensent être les témoins d'uné époque charnière... alors que finalement, de tous temps, une grande part de l'humanité n'a jamais mangé à sa faim... y compris l'Europe à plusieurs reprises.

Le monde tourne... et nous on le suit tant bien que mal. Point barre, comme disent les français! Point à la ligne, disons-nous en Belgique libre! :mrgreen:

jmlo 25/07/2006 09h08

Citation:

Envoyé par jagermeister
Les pauvres en Chine où en Inde n'achètent pas de voitures, ils sont en vélo ou à pied.

Oui mais y'en a de plus en plus des moins pauvres qui circulent en bagnole ;)

Citation:

Envoyé par jagermeister
Oui et çà polluait énormèment. :yeux:

Alors que le pétrole c'est prope comme de l'eau clair... :yeux: :lol:
Citation:

Envoyé par jagermeister
...Mieux produire, mieux consommer c'est mieux vivre aussi çà ne signifie pas forcèment renoncer à son mode de vie, juste peut être faire quelques sacrifices comme abandonner la voiture quand l'on habite dans une grande ville, c'est un exemple. :)

C'est des préjugés d'ecolo campagnard :mrgreen: : A Paris intra-muros beaucoup d'habitants n'ont déjà pas de voiture... Alors que dans les ptits bled provinciaux il faut faire 25 Km pour acheter du pain...
Au fait la consomation de carburant à baissé de 1% en france à cause de la hausse du prix ;)

Manu Militari 25/07/2006 10h53

Oh oui
 
Citation:

Envoyé par Chazam
Evidemment, quelques progrès scientifiques vont devoir être apportés. :yeux:

Révolutions scientifiques potentielles :

- fusion
- nanotechnologies
- ?

Les supra conducteurs à TEMPERATURES AMBIANTES (encore que l'on est pas sur à 100% que cela soit possible :confus: )

Si on parvient a en créer, les impacts seront phénoménaux (mon cursus, c'est E.E.A = Electronique, Electrotechnique et Automatisme option Micro-électronique) ... rien que les lignes à Hautes Tensions ==> allez hop ... sous-terre (quoi cela prendra 20 ans à cause du coût ? tant pis !!! :mrgreen: )

Pour info, le labo de Grenoble avait réussi à en créer en 1995 (de mémoire) un échantillon qui à tenu à -30°C pendant 10 à 20 micro secondes ... affligeant ... non, non phénoménale car cela était la preuve que le phénomène était possible au delà de la "barrière de l'azote liquide".

Franchement, si on réussit à en mettre au point, ce sera une révolution aussi importante que le transistor et le point de bascule qui nous permettrait de reprendre la main face aux japonais (et consort) dans tout le domaine de l'électronique grand public.
Les consommations électiques baisseront mais surtout on pourra enfin envisager d'interconnecter (réellement) les grands réseau électriques européen et nord américain au point que l'on pourra jouer avec les fuseaux horaires pour transférer la production électrique vers les zones de pic de consommations ... etc ...

Bon j'arrête là

(désolé mais c'est un sujet qui m'emballe toujours :honte: )

A+

Chazam 25/07/2006 10h56

Eh oui. C'est comme la fusion... théoriquement, y'a de quoi s'y intéresser de près, mais on n'est même pas sûrs de faire fonctionner le truc un jour.:loose:


Chal 25/07/2006 11h10

Petit rappel quant même sur l'agro-alimentaire européen qui se fait au détriment du reste du monde.

"L’Amazonie brésilienne se transformera-t-elle un jour en un vaste champ de soja, travaillé par une poignée d’ouvriers agricoles, exposés à de fortes doses de pesticides?

Ces trois dernières années, 69.850 km2 de forêts ont été détruits en Amazonie, en partie pour satisfaire les besoins d’une culture industrielle en pleine expansion et essentiellement vouée à l’exportation.
Le Brésil pourrait prochainement devenir le premier producteur mondial de soja. Il lui faudra pour cela augmenter les surfaces actuellement consacrées à la culture de cette protéine végétale. Cette avancée se fera inévitablement vers l’Amazonie et les états du Nord. Cargill, le géant de l’agro-alimentaire a bien compris que c’est là que les choses se passeront et s’est installé – sans se conformer à la réglementation en cours en matière de permis d’environnement – à Santarém. Cette ville portuaire située sur l’Amazone facilite les contacts avec l’Europe.

Par ailleurs, le Brésil n’est plus la terre de culture du soja conventionnel par excellence. Seul un état maintient ce cap tandis que Monsanto négocie avec des paysans brésiliens. Les impacts irréversibles des cultures transgéniques guettent à présent le pays de Lula.

Principal importateur de soja au monde, l’Europe et son agro-business ne sont pas sans responsabilité face à la crise sociale et environnementale qui se profile en Amérique latine. Le principal débouché pour le soja est sans aucun doute l’alimentation animale. Il y a donc un lien évident entre la dévastation de l’Amazonie et les mangeoires de nos vaches, cochons et autres poulets.

En agissant entre autres sur les fourrages de nos animaux d’élevage, nous pouvons préserver la biodiversité mondiale, éviter d’aggraver les changements climatiques, limiter l’exode rural et l’accentuation d’injustices sociales comme l’esclavagisme tout en oeuvrant au développement de solutions agricoles durables et en garantissant la sécurité alimentaire de tout un chacun ... "
Veerle Dossche

Ou cela aussi

"Dans son rapport Rust, Resistance, Run Down Soils, and Rising Costs - Problems Facing Soybean Producers in Argentina, Charles Benbrook analyse les conséquences désastreuses de la culture de soja transgénique (Roundup Ready ).

Il met en garde contre les conséquences d’un usage accru de pesticides et l’apparition de résistances ainsi que l’appauvrissement des sols.

Autre conséquence inacceptable: la déforestation. Les forêts Las Yungas et Gran Chaco - qui constituent le second massif forestier d’Amérique latine après l’Amazonie et où jaguars et pumas tentent de survivre - ont payé un lourd tribut à la culture industrielle du soja. Charles Benbrook conclut que l’expansion de la production de soja n’a paradoxalement pas garanti la sécurité alimentaire de l’Argentine mais a contribué à la création - ou au renforcement - de problèmes sociaux liés à l’adoption d’un système agricole que certains membres du gouvernement argentin n’hésitent pas à qualifier “d’agriculture sans agriculteurs” tant il est mécanisé et basé sur le capital.

Le boom du soja en Argentine ne semble pas avoir débouché sur un mieux-être social. Selon l’Institut national argentin des statistiques, les six années qui ont suivi l’introduction du soja transgénique en Argentine (1996) ont coïncidé avec une augmentation du nombre d’Argentins privés de la base nutrionnelle la plus élémentaire. 8,7 millions de personnes seraient dans le cas."

C'est un peu navrant tout de même, mais bon continuons comme cela, c'est pas grave après tout.

Petite synthese des problèmes que cela engendre tant sur le plan écologique qu'humain :

• feux de forêts. Jusqu’à 11.585 incendies au Mato Grosso en juillet 2003, la fumée libérée dans l’atmosphère freine les précipitations et accentue les sécheresses.
• non-respect du code forestier prévoyant, en Amazonie, le maintien de 80% des forêts dans chaque zone reconvertie.
• déforestation au Mato Grosso: 48% de la déforestation au Brésil (2004/ 2005).
• renforcement du déséquilibre climatique, sécheresse en 2005.
• dégradation de zones naturelles, via la création de routes.
• érosion des sols suite à la mise en culture.
• perte de biodiversité suite à la déforestation.
• perte de biodiversité suite au développement d’une mono-culture industrielle
• usage de pesticides (pour la récolte 2002/2003 au Brésil: entre 92,5 et 185 millions de litres), herbicides…
• montagne de déchets d’emballage, 4.300 tonnes d’emballage de pesticides ont été récoltés au Mato Grosso.
• homogénisation des semences.
• déminéralisation des sols
• pollution de la nappe phréatique e.a. par les pesticides
• et pour le soja OGM: diminution de la fertilité des sols suite à l’utilisation du glyphosate (principe actif du Roundup) et impacts sur les micro-organismes du sol ainsi qu’apparition de résistances accrues aux pesticides.
• menace sur le mode de vie des peuples autochtones vivant dans le bassin de l’Amazone
• diminution des petites exploitations agricoles, au Mato Grosso, le nombre d’ exploitations de moins de 10 hectares a diminué de moitié en moins de 20 ans
• paysans forcés de vendre leurs terres
• accès plus difficile aux moyens de production agricole
• fonds publics inégalement distribués, seuls 25% des fonds publics sont octroyés à des exploitations de type ‘familial’
• fermiers deviennent bûcherons et ne trouvent de l’embauche que lors des phases de préparation
• urbanisation sauvage suite à la construction de routes, construction stimulée par la nécessité de transporter le soja produit en Amazonie vers le port de Santarèm et par la suite vers les pays importateurs dont l’Europe
• intoxications et problèmes de santé liés à la manipulation non protégée de pesticides. Pour l’ensemble du Brésil agricole, on avance les chiffres approchant les 300.000 intoxications par an.
• conflits avec peuples autochtones dont les terres n’ont pas été officiellement démarquées, et ce en contradiction avec la constitution brésilienne, notamment dans l’état de Parà
• conditions de travail infra-humaines liées à l’esclavagisme particulièrement présent dans les états du Mato Grosso et de Parà. 723 cas d’esclavagisme ont été traités en 2002 dans les fermes du Mato Grosso
• augmentation des conflits armés, meurtres...
• accès plus difficile à la nourriture, modification des habitudes ancestrales suite à la déforestation.

Rien de bien important continuons notre marche en avant.

Dernier petit point pour Cypho concernant l'agriculture en Belgique :

"En 2005, la Belgique a importé directement près de 980.000 tonnes de soja (graines, farine et huile) des trois principaux producteurs de soja. Le gros des importations provenant du Brésil. A cela s’ajoute, des importations indirectes depuis les Pays-Bas (environ 670.000 tonnes pour les dix premiers mois de l’année.)

La filière du soja en Belgique démarre principalement au port de Gand et passe entre autres par le terminal céréalier d’Euro-Silo, installé dans la même ville.

Les grands acteurs du soja en Belgique sont des entreprises bien implantées de l’agro-alimentaire comme Vanden Avenne et Vandemoortele.


Le Centre pour le développement durable de l’Université de Gand s’est penché sur le cas du soja. De leur étude, il ressort que la Belgique, et une firme comme Vanden Avenne, commerce beaucoup avec les ténors du soja au Brésil : Cargill, Bunge, ADM et Dreyfus ou encore de CEFETRA, une coopérative de producteurs de bétails des Pays-Bas.

La responsabilité des secteurs belges de l’alimentation animale, de l’agro-alimentaire et de la grande distribution dans les impacts environnementaux et sociaux évoqués plus haut semble pouvoir être établie et ne se limite bien sûr aux impacts observés au Brésil.

Le Centre pour le développement durable de l’Université de Gand a, par ailleurs, calculé les superficies engagées pour nourrir le bétail belge. Pour nourrir le bétail belge, on estime que 500.000 hectares ont été mobilisés en moyenne chaque année dans le monde (depuis 1990) et ce principalement en Argentine et au Brésil. Ceci représente environ 15% du territoire belge. Ce chiffre ne porte que sur les cultures de soja. Pour l’ensemble de l’alimentation animale, il approche les 80%."

Donc pour nourrir l'humanité à la méthode occidentale il faudrait 6 planétes terres au bas mot, pas vraiment réalisable Cypho, rien n'est blanc rien n'est noir, nous navigons toujours dans le gris.

Manu Militari 25/07/2006 11h33

Citation:

Envoyé par Chal
rien n'est blanc rien n'est noir, nous navigons toujours dans le gris.

Là, je peux pas te contredire :?:

[mode Yoda ON]
sages paroles, dis tu as ! :)
[mode Yoda off]

A+

Chazam 25/07/2006 11h37

Le problème de la culture de soja transgénique n'est pas lié au fait qu'il soit transgénique. Il est le même avec le soja non modifié. Le problème, c'est la monoculture intensive qui appauvrit les sols.

Citation:

• et pour le soja OGM: diminution de la fertilité des sols suite à l’utilisation du glyphosate (principe actif du Roundup) et impacts sur les micro-organismes du sol ainsi qu’apparition de résistances accrues aux pesticides.
Non non, le problème est mal orienté. La diminution de la fertilité des sols n'est pas liée à l'utilisation du glyphosate, dont il a été montré qu'il était moins toxique que nombre d'autres pesticides (sauf pour les plantes, mais c'est la raison de l'utilisation d'une partie des pesticides en agriculture) mais à la monoculture du soja : vous n'avez plus que du soja sur des milliers d'hectares, et rien d'autre.

L'apparition de résistances aux pesticides n'est pas liée au fait que le soja soit OGM (en outre, il y a un problème : si vous utilisez du soja OGM, vous ne traitez pas avec plusieurs pesticides, mais un seul. Donc il ne doit pas y avoir apparitions de résistancers à différents pesticides. :?: Si c'est le cas, c'est que le "mode d'emploi" n'est pas respecté).

Enfin, l'impact sur les microorganismes des sols n'est pas lié non plus au fait que le soja soit OGM... Il suffit d'aller observer la terre des champs français dépourvus de cultures OGM pour voir qu'il y a là aussi un problème avec les microorganismes.

Autre remarque : le soja n'est pas une protéine végétale, mais une plante riche en protéines. :hello:

Enfin, tout ça pour dire que le problème de la déforestation et d'agriculture intensive est un problème économique (pauvreté, recherche de nouveaux moyens de gagner de l'argent...) et politique (problème de volonté politique, défaut d'éducation...).

Tzarkubis Troyp 25/07/2006 11h41

Citation:

Envoyé par jmlo
Ce serai tellement mieux si les chinois et les Indiens pouvaient continuer a crever de faim au lieu d'acheter des bagnoles :yeux:.

Comment reprocher à quiconque de désirer de vivre dans le même confort matériel que nous, occidentaux, qui leur avons d'ailleurs "inspiré" ce mode de vie? (qui permettent à nos entreprises de tirer de très gros bénéfices).



Ce qui est valable pour la production agricole, l'est aussi pour l'utilisation des matières premières : si tous les Chinois devaient vivre aux normes occidentales de consommation, il faudrait entre 6 et 9 planètes Terre...Mais n'oublions pas qu'en plus des Chinois et des occidentaux, il reste encore 4 Milliards d'individus qui aspirent à connaître le même "bonheur" de consommer comme nous le faisons...



Un début de solution résiderait dans une diminution draconienne de la population humaine mondiale, mais comment persuader un être humain de s'abstenir de vivre au-delà d'un certain âge limite?

jagermeister 25/07/2006 11h42

Citation:

Envoyé par jmlo
Oui mais y'en a de plus en plus des moins pauvres qui circulent en bagnole ;) Alors que le pétrole c'est prope comme de l'eau clair... :yeux: :lol:
C'est des préjugés d'ecolo campagnard :mrgreen: Alors que dans les ptits bled provinciaux il faut faire 25 Km pour acheter du pain...
Au fait la consomation de carburant à baissé de 1% en france à cause de la hausse du prix ;)

Forcèment pour un parisien une ville de 13000 habitants c'est la campagne. :tongue: Traite moi de pecno tant que tu y es. :enerve::mrgreen:


Citation:

: A Paris intra-muros beaucoup d'habitants n'ont déjà pas de voiture...
Et c'est pour çà que les parigos râlent lorsque les quais sont fermés à la circulation.

jmlo 25/07/2006 12h02

Citation:

Envoyé par Tzarkubis Troyp
Comment reprocher à quiconque de désirer de vivre dans le même confort matériel que nous, occidentaux, qui leur avons d'ailleurs "inspiré" ce mode de vie? (qui permettent à nos entreprises de tirer de très gros bénéfices).

On s'est pas compris : je ne reproche pas aux indiens de vouloir vivre mieux c'est humain , j'était ironique ;)

Citation:

Envoyé par le bouseu du bourbonnais
Et c'est pour çà que les parigos râlent lorsque les quais sont fermés à la circulation.

Y'a beaucoup de circulation à Paris à cause des nombreux commerces et entreprises qui y sont installés ;)

Leaz 25/07/2006 14h48

De toute façon, et si je me rapelle bien certaines discutions sur un autre forum, il me semble que d'ici 2050 la majeure partie des ressources que nous utilisons sera devenue trop rare pour être utilisé dans le commerce. Quant au faible rôle du pétrole, détrompe toi cypho, le pétrole est absoluement partout autour de nous ! On met du plastique sur tout et n'importe quoi de nos jours !

J'ai cependant l'impréssion que ce genre de pensée ne pourra que trouver un écho plus favorable avec les génerations a venir, celle qui veront les effets néfaste de notre mode de vie actuel de leur vivant !
Malheuresement ce n'est pas le 68ard pollueur qui pourra trouver ce genre de projet censé !

Dottore Aheuco 25/07/2006 15h34

Citation:

Envoyé par Manu Militari
Pour info, le labo de Grenoble avait réussi à en créer en 1995 (de mémoire) un échantillon qui à tenu à -30°C pendant 10 à 20 micro secondes ... affligeant ... non, non phénoménale car cela était la preuve que le phénomène était possible au delà de la "barrière de l'azote liquide".

A+

Le labo, tu veux parler du L.E.T.I. ? :)


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