Perturbateurs endocriniens
 

Tout ça pour répondre à une demande partagée par un grand nombre de fans concernant mon sujet de thèse : :lol:

Mon sujet de thèse tourne autour des perturbateurs endocriniens. Ce sont des molécules qui ont la propriété, entre autres, de modifier le fonctionnement normal des hormones, soit en mimant leur action, soit au contraire en les empêchant d'agir.

Ces molécules sont naturelles (comme la génistéine présente dans le soja) ou fabriquées par l'homme (Bisphénol A qui est utilisé polymérisé dans les plastiques alimentaires comme les bouteilles d'eau, entre autres).

Elles peuvent donc se retrouve présentes dans l'environnement et dans l'alimentation humaine.

Les risques sont potentiellement importants : les hormones sont en effet impliquées dans nombre de processus vitaux des organismes vivants (croissance, différentiation sexuelle...) Si leur action est suffisemment perturbée, les effets qu'elles doivent normalement entrainer risquent de ne pas apparaitre.

Il est donc primordial de comprendre leur mode d'action, leur durée de vie dans l'environnement et les risques d'exposition des organismes puis d'élimination au sein de ces oranismes.

un exemple :le TBT

C'est un composé qui a la propriété de masculiniser les mollusques exposés, modifiant profondément l'écologie marine des zones contaminées... Cet effet n'était pas l'effet principalement recherché (toxique pour les mollusques et les algues se fixant aux coques des bateaux.

Il y a beaucoup d'autres exemples.

Bref, moi, je m'intéresse à leur transformation dans les systèmes biologiques utilisés pour étudier leurs propriétés.

Ces systèmes sont des cellules en cultures (cellules de tumeurs cancéreuses de souris ou d'humains) et une souche de souris particulière (je ne vous en dirais pas plus, je ne m'y suis pas encore attelé).

En gros, je mets les cellules au contact avec le produit que j'étudie. Si elles le transforme (métabolisent), j'essaye de déterminer en quelle proportion elles le font, et en quoi elles le transforment.

En effet, il se peut que le produit transformé perde son activité, ou au contraire voie son activité renforcée.

Donc mon travail est important pour comprendre comme tout ça fonctionne, donc donnez moi des sous. :mrgreen::lol:

Si vous avez des questions, allez-y. ;)

Un lien avec quelques informations : ICI

et surtout LA

Ah ces thesards alors :chicos:

:lol: Je ne fais que répondre à une demande pressante d'une foule de franconaute hein :mrgreen: (heuu... Schnickounet et Syronounet il me semble... et un certain Coeliounet qui comprenait rien dans un autre topic... :siffle: )

Bref, à trop boire d'eau l'homme se transforme en femme... , d'ou l'intéret de la bière :mrgreen::angel:
:beer:

:lol: T'es trop fort jmlounet. T'as trouvé la solution. ;)


:bourre: Bourré, mais viril! :lol:

Merci Chazam, je comprends mieux pourquoi je comprends rien à ce que tu fais :lol:
Nan, sérieusement, cela à l'air intéressant mais je suis toujours fasciné de voir qu'une étude sur les hormones des moules peut s'appliquer à moyen terme sur un être humain. :?:

interessant , interessant ( a lire et a en parler ....pasque a faire pendant trois ans je ne sais pas :chicos: )


moi , ms'ieur , moi moi , j'ai une question !!

est ce que ca pourrait servirp our traiter certains problemes de "contaminations e milieux" que l'on rencontre ? comme par exemple avec cette algues , dont je ne erappelle bien evidamment plus le nom , et qui en quelques annees a "contaminber" les cotes francaises de la mediterranée detruisant en grande partie la difercite biologique sur son passage ....

par exemple , on l'arrose de ddt ...euh....pardon ! d'une molecule quelconque , les males se trnasforment en femelles , ou vise et versa , ou alors ils ne grandissent plus , ou que sais je encore , ....? ca serait pas un moyen de regler le probleme ?

et sinon , c'est pas trop fatiguant de passer des heures et edes heures, pendant des mosi entiers , a compter des cellules ?

" a lors ? celle la elle a grossi ....celmlle lanon .....celle la pas trop ....celle la un peu ....celle la? ...bof moyen ....ah celle la oui ! .....celle la aussi ....celle la non ...oh! bhein qu'est ce que t'as toi ? t'es toute pâle?!"

Disons que dans ce cas précis, l'impact sur les humains est indirect : le problème n'est pas tant la toxicité du TBT sur l'homme (qui n'y es pas vraiment exposé) que la dégradation de l'environnement dans lequel on vit...

C'st ça! Ca se fait. Le premier problème, c'est qu'il faut trouver un produit qui soit actif sur l'espèce indésirable (algue Taxifolia ou quelque chose dans le genre dans ton exemple). Le second problème, et pas des moindres, c'est qu'il faut un produit qui soit le moins toxique possible pour le reste de l'environnement... :?:

On a un appareil qui les compte:mrgreen: Et on se contente de leur nombre. leur taille ne nous intéresse pas particulièrement, heureusement (d'ailleurs, la taille d'une cellule ne doit pas varier beaucoup je pense).

hein?


donc en fait c'est une machine qui fait ta these?

ca fait combien de temps que tu l'as commence? c'est une these ou une these d'etat? tu comptes faire quoi apres? compter les mithocondries dans des cellules? :mrgreen: