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Ça parle de quoi san-antonio ?.
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Ce sont des polars mais rédigés dans un argot pas toujours simple. En général, c'est une enquête policière pas trop mal foutue mais c'est surtout la prose utilisée qui en fait son charme...
Extraits : « C'est beau la langue française. Si elle n'existait pas, je crois que j'aimerais mieux faire des dessins ! », Du poulet au menu, 1958 « Me fais pas toujours chier comme quoi c'est pas français. Je ne suis pas là pour écrire français. Si t'es puriste, relis ta feuille d'impôts, elle, elle est en pur français, garanti académique, pauvre melon ! », Maman, les petits bateaux, 1975 « Je voulais employer le verbe extraire, mais son participe passé n'existe pas. Et tu voudrais que je cesse de bricoler mon français, toi ! », Chauds, les lapins !, 1986 « Notre langue n'est pas la propriété exclusive des ronchons chargés de la préserver ; elle nous appartient à tous et, si nous décidons de pisser sur l'évier du conformisme ou dans le bidet de la sclérose, ça nous regarde ! Allons, les gars, verbaillons à qui mieux mieux et refoulons les purpuristes sur l'île déserte des langues mortes. », Un éléphant, ça trompe, 1968 |
Autre exemple :
À la manière de... Béru, le bitos en arrière, s'essuya les yeux avec une cravate hasardeuse parce qu'elle témoignait, au hasard, des traces de ses repas du mois précédent. Il était arrivé à la grande taule en pleurant comme une vache, ému au point d'en avoir laissé sur la table son casse-croûte jambon-calendos-pâté de tête-rillettes. Pour se donner une contenance, Pinaud roula une cigarette, dont les trois-quarts du tabac se répandirent comme d'habitude sur le sol, avant de s'incendier la moustache. Ça arracha un sourire à Mathias. Le rouquemoute avait quitté son labo, pour une fois : pour une fois, la mort était naturelle, il n'y avait pas d'analyses à faire. Le Vieux avait appris la chose avant tout le monde. Il était arrivé en urgence. En retraite, peut-être, mais toujours bien informé ! Il avait juste pris le temps de faire briquer sa moumoute en peau de fesse par son valet de chambre. - Quelqu'un a-t-il rendu visite à la mère du commissaire ? demanda le Vieux. - Berthy, je veux dire ma douce et tendre épouse voulait y aller, M'sieur le Directeur. Mais Marie-Marie lui a passé un coup de téléphone pour lui dire qu'i valait mieux qu'elle y aille. Comme quoi Mâme Félicie était en pleine effraction (1) et que ça serait mieux qu'une jeunesse qui... - Je vois, je vois... coupa le Vieux qui n'y voyait pas grand chose, sauf que, naturellement, B.B. n'était pas la personne idoine pour jouer les consolatrices éplorées. Nous irons ensemble lui présenter nos condoléances attristées. - Quand on pense, continua Béru, à tout ce qui lui est arrivé : les coups de révolver, les empoisonnements, les jolies nanas qu'ont voulu l'expédier en loucedé, même les bombes ! Et il part comme ça ! Quelle histoire... - L'histoire, trancha le Vieux, ce n'est pas l'essentiel. (Un ticket pour le septième ciel, roman inédit) ___ (1) Note de l'éditeur : nous supposons que Bérurier a voulu dire « en pleine affliction ». Source : http://www.langue-fr.net/rubricabrac/San-Antonio.htm |
Mince grillé. :loose:
Le mieux, Style, pour connaître San Antonio (alias Fréderic Dard) est d'en acheter un mais attention on peut en devenir accroc. ;) |
Ah, les San Antonio ... :?:
J'en ai lu un, Naboléon (ou quelque chose d'approchant) , certainement écrit par le pére (ça remonte à quelques années, pas sur que le fils ait déjà prit la reléve) ... et bien rarement je me suis autant emmerdé ! Ca doit être accrocheur quand on adhére au langage titi parisien, mais moi, en dehors des brocantes, j'en suis pas vraiment fan ... |
Pareil que mad , j'ai pas accroché a san-antonio
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Peut-être justement parce que vous êtes parisien... :hello:
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Sinon, en extrapolant, ça voudrait dire par exemple, que les Belges ... je ne sais pas, moi... n'aiment pas Quick ? :chicos: |
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Non , justement je ne connait pas du tout l'argot parisien présent dans les san-antonio (qui n'est plus employé d'ailleurs) ça n'aide pas ! |
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En tout cas, moi imaginer les situations cocasses comme elles sont décrites me met souvent le sourire au lèvre, et cela me suffit pour un bouquin qui se veut d'ailleurs sans prétention :hello: |
Ah mais je ne dit pas que c'est mauvais hein ! juste que ça m'as pas plu ;)
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Ca me rappelle un autre grand créateur (méridional), je veux parler de DUBOUT, qui a illustré les livres de Frédéric DARD (San Antonio) et qui l'a fait si bien qu'on se demande si F. D. a piqué ses personnages à DUBOUT ou si DUBOUT s'est inspiré de F. D. Sur Dubout : http://encinematheque.net/tech/T8/ |
San Antonio c'est pas seulement le langage, c'est beaucoup d'action aussi, de la grivoiserie et des personnages auxquels on fini par s'attacher au fil des romans.
San Antonio c'est mon anti-dépresseur préféré, il me suffit d'en lire un pour retrouver le moral. :) |
Finalement, je retente Hyperion.
Je devais être mal luné la première fois parce que ça ne bloque pas pour l'instant :) /Tgx |
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hyperion j'ai abandonné après la première histoire (que j'ai trouvé excellente par ailleurs mais après c'est un peu lourds ... surtout que je l'ai lu en voiture donc je me suis un peu endormi donc j'ai laissé tombé ...:mrgreen: ) mais je vais le retenter aussi une fois vu que notre prof de scénar avait dit l'an dernier que c'était LE livre de sf ...;) |
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De mon côté, j'oscille entre Bjorn le Morphir de Thomas Lavachery et le Dictionnaire des symboles de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant |
Hyperion est un peu difficile au début, mais ça vaut le coup de s'accrocher, à mon avis...
C'est un peu la même sensation que quand on lit Dune pour la première fois : on n'y comprend pas grand chose parce qu'on ne voit que des fragments de l'univers où l'auteur nous projette. Il faut attendre que les pièces du puzzle s'assemble... |
Faut aimer bouffer de la religion dans les 2 cas ! :lol: Les 4(?) bouquins sur l'univers Hypérion sont pas mal . Dune c'est un grand classique mais quand on s'est farci la moitié du bouquin on est pas tellement plus avancé je trouve :?:
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Dans le cas de Dune, même tout au bout du cycle, y a toujours des trucs que je comprends pas bien mais je me dis que cela fait partie du charme :confus:
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Et ça fait bien partie du charme ;) |
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L'action de la série des Dune se déroule dans des dizaines de millénaires. Imagine un homme du néolithique débarquant chez nous : n'aurait-il pas quelques difficultés à saisir tous les aspects de nos sociétés actuelles, même en lui expliquant bien... Je me vois bien expliquer ce que sont les intérêts composés, le fonctionnement du Parlement ou le principe d'Archimède à un Cro-magnon :lol: Ce n'est pas un problème d'intelligence mais il n'aurait tout simplement pas les outils conceptuels pour me comprendre. Herbert nous met dans la même position face à l'avenir lointain, et n'est-ce pas justement un des intérêts de la SF de nous confronter à des concepts, des technologies, des civilisations, des valeurs, des difficultés... différentes. Evidemment, j'ai une formation d'historien et je vois le gouffre psychologique qu'il y a entre nous et nos ancêtres récents (disons, par exemple, le Moyen Age). Or, la plupart des récits de SF ne font que transposer les problématiques actuelles dans l'avenir ou reprendre des genres actuels (policier, aventure, guerre, etc...) en rajoutant une sauce futuriste. C'est vouloir nous faire croire que nos descendants (s'il en reste :yeux: ) nous ressembleront, ce qui est à la fois nombriliste et irréaliste. |
vu comme ça, évidemment ... moi j'ai une formation plutôt scientifique , j'aime les histoires avec un début , un milieu et une fin et j'aime également tout comprendre et tout savoir (ça me change des maths ou je ne comprenais pas tout ! :lol: )
D'ailleurs "foutage de gueule" c'est pas vraiment le terme qui convient concernant Herbert j'ai posté vite :honte: Neanmoins j'ai lu 2 romans de Vernor Vinge (je chercherai les titres ) qui se passait dans futur lointain et déroutant et il n'y avait pas ce coté mystique que je trouve soulant dans Dune (et dans d'autre roman de SF en général) Sinon pour en revenir au sujet :honte: en se moment je lit ça : http://multimedia.fnac.com/multimedi...2262021276.jpg Pas mal , très détaillé avec des citations en vieux françois :lol: , mais l'auteur prends aussi de la distance pour expliquer le déroulement de son règne , c'est gros mais ça se lit bien :) Citation:
...Autres y avoient qui affermoient et disoient plusieurs raisons au contraire, et que c'estoit grandement à l'avantage dudit roy de France plus que du roy d'Engleterre, par ce que, durant le temps d'icelles treves, les marchans, bourgeois et autres de la ville de Rouen, et autres bonnes villes et pays de l'obéissance des Anglois, qui iroient et repairroient de pays à autre , comme de Paris autres villes des Marches de France, aveuc les franchois, ... :lol: |
Effectivement Charles VII nous est toujours présenté comme un pauvre type à vue basse et la goutte au nez, dominé par ses favoris ou favorite...
En attendant, il a trouvé la France au plus bas, lui même déshérité par son père, renié par sa mère qui le déclarait bâtard, ne tenant plus que quelques provinces et talonné par le bourguignon qui voulait lui faire la peau suite à l'affaire de Montereau, et il est mort le roi le plus puissant d'occident, dans une France réunifiée et sur le chemin de la prospérité. Il ne devait donc pas être si nul que ça. Tant est que le bon peuple veut du brillant et du médiatique, sans se rendre compte que le vrai travail est celui qui ne se voit pas... (aucune allusion, bien sûr, à une quelconque actualité, messieurs les modos ;) ). |
Dernièrement:
http://ec1.images-amazon.com/images/...3e768010.L.jpg Citation:
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Si la fin du moyen-age vous intéresse précipitez-vous sur ce bouquin ! :p: Je vous met un extrait de la fin du bouquin pour vous en donner une idée :hello: Tous les chroniqueurs ont souligné le contraste entre la france dont a hérité Charles VII et celle qu'ils lègue à son fils. Quel règne peut se prévaloir d'une réussite aussi éclantante ? Mais cette réussite n'a pas valu au roi la réputation à laquelle il pourrait prétendre. c'est qu'il lui a manqué ce qui dans l'opinion publique fait le héros, le grand homme : le spectaculaire, le pittoresque, le panache. Il reste dans l'ombre, tandis que sur le devant de la scène s'agiteent jeanne d'Arc l'illuminée, Jacques Coeur le brillant capitaliste, Richemont, La Hire, Xaintrailles les gerriers balafrés, Gilles de Rais le diabolique, Dunois l'étincelant batard, Philippe le Bon le magnifique, René d'Anjou le splendide perdant, Yolande d'Aragon l'autoritaire et la toute belle Agnès Sorel. Charles VII, dans le tableau de Fouquet, semble regarder tous ces comédiens, de son air las et désabusé. Il fait pâle figure à coté de chacun d'eux, et pourtant il les dépasse tous , car beaucoup mieux qu'eux il a discerné dans quelle direction se situe l'avenir, quel est le sens ou plutôt le non-sens de toute cette agitation. Et confusement il a conscience de vivre un age de transition, de mutations, le passage de l'ère médiévale à l'ère moderne. Charles VII incerne véritablement cette époque tragique qui marque le crépuscule du Moyen Age. ... Le roi est toujours là, mais derrière, en retrait, spectateur de son propre règne, et il est très difficile d'evaluer la part personnelle qui lui revient dans ses réussites. Roi étrange, qui reste une énigme, et là réside justement son intérêt. Ce personnage a su préserver son mystère, son intimité. c'est ce qui le rends fascinant et très humain. Dès sa jeunesse il a appris à dissimuleret à prendre ses distance avec la comédie humaine.Septique, timide et indécis, il est naturellement opposés à tous les matamores qui l'entourent, et ne peut avoir qu'un face aux enthousiasmes inspirés du genre de Jeanne d'Arc. Terne dans un âge de flamboyance,hésitant dans un âge d'exaltation, prudent dans un âge de témérité sceptique dans un âge de certitude, il est sans cesse en décalage avec son époque. Il n'est pas fait pour séduire ses contenporains, ni pour enflammer l'imagination des générations futures. Charles VII ne sera jamais considéré comme un "grand homme". il serait plutot l'anti-héros. par là même ilest très moderne, et devrai séduire notre époque désenchantée. il n'a aucune illusion sur la nature humaine, et sa mélancolie lucide est sa plus grande qualité. Agnès Sorel fut sans doute la seule personne qui illumina son existence. |
je suis en train de lire :
Mefiez vous des parachutistes de Fouad al Aroui . Le pain nu de Mohamed Kabbaj . le Dernier c'est Au bonheur des Dames de Emile Zola . |
Fini aujourd'hui:
http://images.amazon.com/images/P/20...071182246_.jpg Citation:
Au-delà d'une réflexion intéressante sur le progrès et la stupidité des hommes qui les pousse à massacrer leur environnement pour leur confort à court terme, le livre est plein de longueurs inutiles et franchement, intenable quand l'on rentre dans les dialogues entre physiciens, très récurrents dans le livre et ridiculement "réalistes". On a envie de sauter des pages tellement c'est compliqué.... ce qui n'était pas le cas de l'ensemble des oeuvres d'Asimov que j'ai eu l'occasion de lire auparavant. Et dire que ces passages contiennent, j'en ai bien l'impression, l'une des seules saveurs du livre pour qui sait les apprécier... :loose: Bref, je retiendrai le raisonnement sur l'environnement, etc, autrement dit le fond; mais, pour la forme, qu'est-ce qu'on s'emmerde... :lol: |
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A oui , sinon j'en suis au 4ème tome des "Maitres de Rome" c'est toujours aussi captivant ! :ok: |
On vient de me prêter les Oranges de Yalta (voir topic Uchronie) je commence ça ce soir :)
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"Rouge brésil", d'un certain rufin. J'ai appris par la suite qu'il avait eu le prix goncourt avec ça ( J'ai pas eu à chercher trop loin, en fait c'était écrit sur la quat' de couv' mais j'avais pas fait gaffe ! :chicos: ) Du coup, c'est pas mal verbeux, et des fois il a des crises de jolie-phrasethite aiguë, mais l'histoire est sympa....
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En voyant le Asimov de Massassa, ça me fait penser que j'en recherche un que j'avais lu il y a bien longtemps, dans lequel il raconte l'histoire d'une civilisation bien tranquille (du type la notre) sur une planéte bien sympa (mais pas comme la notre, puisqu'elle comporte 3 ou 4 soleils)
Des historiens retrouvent des vestiges d'une civilisation exceptionnelle, disparue depuis plus de 2.000 ans. Phénoméne bizarre, on se rend compte que dans un parc d'attraction, certaines personnes deviennent folles dans une attraction trés simple: les gens passent dans un tunnel entiérement sombre. L'absence d'obscurité, et son arrivée soudaine jouerait t'elle sur la raison des gens ? Or en ce jour, comme une fois tous les 2.000 ans, les soleils seront de l'autre côté de la planéte qui tombera à nouveau pour quelques heures dans l'obscurité... Trés bon bouquin, aprés reflexion, je crois qu'il l'a écrit avec Silverberg, si vous en avez l'occasion, lisez le ! Sinon actuellement je lis La Guerre d'Espagne (Beevor, on en avait parlé dans un autre fil) et ... Les Histoires inédites du petit Nicolas - vol 2 (Goscinny/Sempé) : que du bonheur ! |
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J'ai l'air un peu benêt avec vos bouquins super culturels mais je suis toujours dans mes San Antonio (tome 42 aujourd'hui), c'est plus cul-terreux :)
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Je m'y remettrais dans quelques jours, peut être que cette impression passera ? |
ok... Le tronçonnage c'est un truc que je fais assez souvent avec les bouquins "lisible" mais prise de tête :o:
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Moi je suis en train de lire "Tempête rouge" de Tom CLANCY
Très interessant et le suspens est bien géré , ça m'a ouvert les yeux sur le fait que l'armée française est insignifiante :?: |
krae l'armée américaine et l'armée française ce n'est pas la même chose chaque pays utilise des moyens différents est une stratégie differente.
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