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Hé, comment j'ai pu rater cet AAR ?
Où l'on voit que Marlouf n'a pas perdu une once de son talent de conteur ! :clap: :) :sort la brosse à reluire: En attendant, ma productivité matinale en a pris un sacré coup. :honte: Et sinon, heu, je peux m'engager ? Hein, dis hein ? Soit dans la Royale, soit dans les futures unités de cavalerie polackes pour mourir en héros au moment de traverser la Bérézina ? :mrgreen: :hello: |
il n'y a que les civils et les russes qui ont morflés a la bérézina :o:
le reste est de la propagande palpatisto-defaitisto-DarthMathiique |
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Je te réserve une place en tant colonel Chazam dans la cavalerie polonaise (des Uhlans, je crois ?) dés que je remets en place le duché de Varsovie :hello: |
Youhouuuu, une mort glorieuse m'attend ! :clap::lol:
(je me base sur le programme hein :o: :mrgreen: ) :va ferrer son canasson et le faire maigrir un peu: |
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Printemps 1807
Tandis que le conflit européen s’est momentanément calmé sur le continent depuis que la Russie, la Prusse et l’Autriche gardent un silence consterné devant les avancées de Rodo 1er, l’Etat-Major décide de définitivement sanctuariser la Méditerranée. L’escadre de Villeneuve, désormais capable de rivaliser (espére-t’on !) avec n’importe quelle flotte ennemie, franchit le détroit de Gibraltar tandis que sur terre le Prince d’Aspar, désormais maitre du Rocher, fait regrouper tous les navires anglais, espagnols et français qui peuvent être trouvés afin d’embarquer les troupes : On marchera sur la Sicile et le Piémont-Sardaigne puis on remontera toute la botte pour rejoindre Masséna qui, depuis le Nord, devra de son côté réduire toute opposition du Royaume du Vatican. Cependant l’armée doute, tant la Royale n’a pas su démontrer une réelle maitrise des Mers depuis plusieurs années … Villeneuve fait taire les dissensions en lançant toute la flotte au large des Baléares, et la confiance semble renaitre du côté français : les marins ont enfin à disposition les meilleurs navires qui soient ! Les capitaines Bob Terrius et Jean Robert Patrick de Whatman ont pris récemment le commandement de leurs navires respectifs, le Triomphant et le Pompée, tandis que Homère J. Bartimeus, tout juste revenu du rivage grec, fait ses premiers pas sur le Terrible. 122 canons chacun, tandis que 4 autres trois-ponts identiques complètent le dispositif. Deux deux-ponts sont en seconde ligne (74 canons chacun) tandis que 4 frégates (38 canons) pourront user de leur vitesse pour rattraper d’eventuels fuyards. http://img18.imageshack.us/img18/9022/57731483.jpg Début avril, c’est sur une mer démontée que l’escadre de 13 navires français s’attaque aux maigres forces anglaises qui avaient jusque là pu tranquillement arraisonner nos navires de commerce : 3 frégates, ainsi que 3 navires bourrés de marchandises chargées en Egypte et à destination de Londres. Le brouillard camoufle temporairement nos propres forces tandis que la petite escadre anglaise avance en confiance, ignorant que Gibraltar est tombée depuis prés d’un mois. Arrivé à portée, alors qu’on entend déjà les cloches sonner sur le pont anglais, le Pompée fait feu de tous ses canons, aussitôt repris par le Triomphant et le Terrible. http://img684.imageshack.us/img684/7412/12405253.jpg Les salves encadrent la frégate Endeavour, qui tente de manœuvrer au plus juste pour eviter les boulets français. Le bois craque, les voiles perdent leurs attaches, un homme tombe de la hune avant dans un grand cri avant de s’écraser sur une eau aussi dense qu’un mur. http://img442.imageshack.us/img442/1883/81611723.jpg Panique du côté britannique, maintenant qu’ils perçoivent pleinement la menace française. Tandis que l’Endeavour est sévérement pris à partie, le reste de la flotte tente de changer de cap mais c’est pour trouver, alentours, d’autres navires français. http://img401.imageshack.us/img401/2809/76735563.jpg Dans les entrailles des vaisseaux français, on s’affaire et les salves partent régulièrement. Quand un bateau anglais est touché ou qu’il démâte, des cris de joie éclatent dans les cales. Même contre un ennemi certes modeste, la Royale tient sa revanche et sa renaissance. http://img17.imageshack.us/img17/9819/50551600.jpg Bob Terrius prend en chasse une des frégates ennemies, déjà ralentie par les avaries qu’elle a subies, tandis que Bartmeus se rabat au dernier moment devant la proue du navire. On laisse le choix aux Anglais de se rendre, mais seuls nous parviennent des jurons... http://img714.imageshack.us/img714/5550/58309730.jpg Une terrible bordée s’abat alors sur la frégate anglaise, qui commence à s’enfoncer dans les flots. Ailleurs aussi, les Anglais font pâle figure, et c’est toute l’escadre qui semble faire naufrage, tandis que les matelots français continuent d’ouvrir des brêches dans les barcasses ennemies. http://img689.imageshack.us/img689/1051/84409889.jpg L’amiral anglais ayant été écrasé par la chute d’un mat, c’est son second qui donne l’ordre d’abandonner les navires. La canonnade se tait tandis qu’on ramasse les matelots anglais qui n’ont pas été emportés par les vagues et la mitraille, ou qui ne sont pas prisonniers des colosses brisés qui disparaissent dans les profondeurs. Villeneuve peut faire demi-tour pour aller se battre contre Nelson dans l’Atlantique, tandis que 12.000 Français débarquent à l’ouest de la Sicile. Les Italiens attendent à proximité des plages et attaquent sitôt les Français débarqués, espérant briser dans l’œuf la conquête de l'île. http://img138.imageshack.us/img138/395/18944264.jpg Mais ce sont les victorieuses armées d’Espagne qui sont là : le Prince d’Aspar, le colonel Thrawn, le capitaine Kara, le général Elvis, mais aussi Tahiti Bob, Bismarck, et Sentenza … Du côté italien, on frissonne, comment résister à des bougres qui ont chatié l’armée anglaise ? On arme alors les mousquets, s’en remettant à Dieu, un allié de poids depuis peu pour la Coalition : il y a quelques heures, au moment où les artilleurs de Masséna, depuis leur position sur le versant nord du Janicule, pointaient leurs pièces sur le dôme de la basilique St-Pierre, le Pape Pie VII rendait publique la bulle excommuniant Rodo 1er. |
Bon, je ne l'avais pas encore dis mais je suis cet AAR avec un grand intérêt. :hello:
Maintenant une question ( :o: ) : est il normal que ces siciliens qui se sont tournés les pouces depuis le début aient déjà un tel niveau d'expérience? :( Ça ne risque pas de te poser problème? Pas forcément un grand risque de défaite, mais une victoire couteuse (donc "chiante" puisqu'il faut s'arrêter un peu pour souffler). |
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Pour l'expérience sicilienne, elle est finalement assez moderée (général 3 étoiles contre 4 de mon côté) d'autant plus qu'il ne s'agit que d'une IA (ce qui ne l'aidera pas :mrgreen: ) mais que, plus prosaiquement, il ne dispose d'aucune artillerie dans ses rangs. Ce qui veut dire que je peux lui interdire un secteur et provoquer la bataille ou je le souhaite, ce qui n'est pas son cas. Bref je ne suis pas trop inquiet concernant la combativité des Siciliens, franchement, je m'inquiéte beaucoup plus des Anglais (et aprés-demain j'en viendrais justement à leur offensive à Hanovre, qui a donné lieu à une trés belle bataille ...) Tiens d'ailleurs niveau RP, on pourrait considerer que l'expérience de l'armée Sicilienne (alors qu'effectivement ils n'en ont pas ramé une depuis 2 an 1/2) vient de l'encadrement (et du financement) des Anglais. Et on en revient donc au même probléme : il faut faire le blocus de l'Angleterre, même si l'Espagne et la Russie ne veulent pas s'y résoudre. Et anéantir Nelson pour débarquer sur leurs plages :o: J'espére que le jeu saura m'arrêter avant :mrgreen: (car va arriver un moment ou, armée terrestre et marine combinées, les finances ne pourront plus suivre devant ce cout exponentiel qui commence doucement à peser ...) En terme d'hommes, une fois tout combiné (les armées de mes 6 généraux actuels, plus les garnisons et autres renforts un peu partout - et là y'en a pas mal) j'en suis actuellement à 110 / 120.000 hommes (en gros) C'est pas encore la Grande Armée, mais ça commence à peser ... |
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Ah oui effectivement, je ne pensais pas à ça ... Comme c'est une cité-Etat, j'imagine qu'il s'agit des troupes implémentées à l'origine avec ce bonus là histoire de rendre une annexion un peu moins facile ?
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(pas de screens de la bataille de la bataille de Sicile, j'ai foiré la save vidéo :honte:)
Tout juste débarquées en Sicile, les troupes du général Reynier sont prise à partie par l’armée de Manfredo Cassini. Financés directement depuis Londres, les régiments italiens ont acquis un certain professionnalisme, tout particulièrement concernant la cavalerie. Celle-ci lance une charge furieuse sur nos lignes, avant d’être repoussée non sans pertes de notre côté. Une fois la cavalerie défaite, les Italiens font avancer leur ligne de fantassins, pour la plupart des miliciens ayant abandonné leurs champs pour défendre Palerme. Leur courage ne peut néanmoins faire grand-chose face au déluge d’obus qui percent leur ligne. Dans l’Etat Major de Cassini, le moral commence à flancher : les Anglais sont capables de franchir 800m sous un déluge d’artillerie sans rompre les lignes, mais peut on demander la même chose de paysans habitués à retourner la terre ? Les troupes françaises s’avancent à leur tour, la progression sur le centre et le flanc gauche donnent lieu à des échanges de salves meurtrières. Sur le flanc droit, la cavalerie française pénètre comme un biseau entre les lignes italiennes, dépassant chaque régiment avant de l’enfoncer en une charge destructrice. Cassini fait finalement retraiter les régiments qui n’ont pas encore été sonnés, tandis que la mort fauche ceux qui sont trop éloignés du camp italien. Le bilan est frappant, les ¾ de l’armée italienne ont été proprement brisés tandis que les Français ne comptent pas plus de 2.000 morts. Esseulé, l’Etat Major sicilien tente de prendre des dispositions pour éviter la chute de Palerme mais, sans aide extérieure, la mission s’avèrera impossible. La ville tombe puis, début juin, c’est toute l’île qui est conquise. On met en place un protectorat français à travers le Royaume des deux-Siciles, ce qui évitera de devoir laisser trop de troupes dans une île de faible interêt stratégique. http://img405.imageshack.us/img405/3066/49504504.jpg Côté français, on cherche un homme qui pourrait s’imposer sur le trône. « Il nous faudra un Italien ! » avait averti l’Empereur. Avant de compléter : « Ou du moins quelqu’un qui ait des ascendances italiennes. Et si vous ne trouvez pas cela, prenez le premier bagarreur qui parle un peu fort » On cherche parmi les troupes, d’abord les gradés, et l’œil du général Reynier tombe sur un petit colonel d’infanterie. On s’enquiert de son nom, ce dernier répond d’une petite voix « Manu Militari » Ca sonne Italien ? On se consulte. Le colonel se fâche, il est Français depuis la nuit des temps. On demande au colonel s’il dispose d’autres prénoms pour en attester ? Fiérement, il lance à la cantonnade : « Emmanuel Vittorio Militari » Les lavandiéres de Palerme poussent de grands cris, le général sourit. A ses troupes, il lance « la France est grande, car en chaque soldat sommeille un roi ! » On pousse Manu Militari jusqu’au Palais des Normands, résidence du nouveau roi qui continue de vitupérer « Mais puisque je vous dis que je ne suis pas Italien ! » Le colonel d’Aspar, Prince du Rocher et roi d’Andalousie, se retire à l’écart, déçu qu’on compte un deuxiéme roi dans la troupe et que surtout, ce dernier ait un vrai territoire. Des chefs de corps, toujours plus nombreux, l’entourent tandis que ce dernier fait miroiter les richesses de l’Andalousie, les formes généreuses des jeunes femmes madrilènes et le climat tempéré de la Catalogne. Pourquoi continuer à se battre en Italie, puisque si Roi des Deux-Siciles il y a, c’est qu’il faudra marcher sur Naples ? De tout cela, le général Reynier ne veut rien voir, continuant à dresser à l’Etat Major les plans pour franchir le détroit de Messine. On n’a toujours pas de nouvelles de Masséna mais on espère qu’il fera rapidement taire le Pape et ses récriminations excommunicatoires. A Vienne, Rodo fait venir des renforts pour ce qu’il espère une campagne à venir fructueuse. Assisté de Murat et Davout, il espère franchir la frontière prussienne sitôt l’été terminé et foncer avec plus de 50.000 hommes jusqu’aux territoires retirés de la Pologne. Y mettre en place un Etat tampon face à l’insatiable appétit russe semble de plus en plus urgent. Et l’Angleterre ? Rodo enrage … il faut faire revenir toute la flotte qui croisait en Méditerranée, l’étoffer encore avec les navires construits en Bretagne, tomber sur le rable de Nelson (à moins que ce ne soit l’inverse …) et esperer une défaite anglaise pour songer à, peut être, faire franchir la Manche à la grande Armée. Plusieurs mois au moins, assez pour préparer cette invasion de la Prusse et de défaire d’un ennemi audacieux. Mais les Anglais ne l’entendent pas ainsi … une armée débarque à Hannovre, rappelant la triste disparition de Bernadotte deux ans plus tôt … Face aux 12.000 Red Coats, Ney est chargé de rameuter les troupes depuis Berlin et rejeter les Anglais à la mer. On prend tout ce qui respire et sait tirer, on récupére Charles Henri Lilan, qui végétait dans une maison de passe berlinoise, et on le bombarde général : il s’agit d’un des rares à avoir survécu à l’aventure prussienne (son absence aidant, certes, diront les mauvaises langues) et il combat depuis les guerres d’Italie. Ney le reçoit personnellement et lui confie la gestion d’un des corps d’armée : a lui de gérer toute l’aile gauche française face à ces diables anglais ! Et puis il y aura l’aile droite français, et là pas d’hésitation … http://img560.imageshack.us/img560/8383/55356267.jpg Alexandre François Darthmath, général de brigade, dont la famille a tant donné pour la France : son plus jeune frére, le colonel Dartmath, tué dés le début des guerres rodoiennes et qui repose désormais sous l’Arc de Triomphe … le symbole est fort, et on confie à l’aîné, désormais général de corps d'armée, toute l’aile droite. Ces deux généraux auront une énorme charge sur leurs épaules au regard de la nature du terrain et de l’adversaire. Point de vue numérique, les troupes françaises disposent de 13.000 hommes déjà sur le terrain, plus une réserve de 5.000 hommes en approche qui pourra être appelée si la percée française a du mal à se faire. On compte une petite 20aine de canons, dont la portée n’est cependant pas suffisante pour véritablement inquiéter les Anglais. Au niveau de la cavalerie, qui est le point faible de Ney avec les pertes enregistrées depuis 2 ans, il n’y a que 3 escadrons de lanciers. Les Anglais disposent d’une cavalerie plus nombreuse et aguerrie, des dragons ayant sur les mains le sang d’à peu prés toutes les nationalités qu’on peut trouver à travers le monde. Également une 60aine d’howitzers qui, s’ils tirent encore moins loin que les canons français, sont mortels à courte distance. Et puis le terrain … les Anglais ont investis les hauteurs à 15km au nord d’Hanovre, et ne sont pas du tout disposés à charger bêtement sur nos lignes, mais plutôt attendre que l’on se fatigue à venir jusqu’à eux pour pouvoir fusiller des Français déjà épuisés. http://img594.imageshack.us/img594/7292/89398517.jpg Les affuts de nos deux batteries sont montés au maximum, et les boulets interdisent alors péniblement aux Anglais d’enprunter le chemin serpentant entre le plateau à gauche et la colline à droite. Ce qui veut également dire que pour passer, nous allons devoir éviter un assaut central (ou nous serions facilement dominés par les Anglais sur les hauteurs) mais les attaquer sur les flancs. http://img838.imageshack.us/img838/7438/39576665.jpg Avec 15 régiments d’infanterie, Lilan pourra évoluer à couvert jusqu’à l’orée de la forêt de Goosemoor. Au-delà … A l’est, Darthmath aura une dotation légèrement plus faible en infanterie, mais avec un support de cavalerie dont il pourra user à discrétion. L’artillerie française se concentre d’abord sur le chemin forestier entre le plateau de Bergen et la colline de Krainhöppen, faisant refluer la cavalerie anglaise qui s’y massait. Lorsque des unités tentent de prendre position sur Krainhöppen, on peut également écharper quelques diables anglais, mais la limite de tir est atteinte. Du village de Meissendorf, des patriotes français guideront un temps nos tirs via des drapeaux agités depuis un clocher. Quand les Anglais s‘en apercevront, ils tenteront de déloger les Français de l’église dans laquelle ces derniers s’étaient barricadés. Après des échanges de tirs, les Anglais régleront le problème en canonnant le clocher jusqu’à ce qu’il s’effondre sur le reste de la nef. Notre artillerie étant désormais inutile (n’étant les zones d’interdiction qu’elle a permis de mettre en place), les troupes se mettent en branle à 10h45 http://img338.imageshack.us/img338/8414/65805809.jpg Avant-garde du général Darthmath, aile droite |
Tiens, mais je suis revenu, finalement ... :o: :cool: ;)
Vive l'Empereur !! (2ème tentative ... :siffle2: :chicos: ) |
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Mouais ... quoique ... Si tu claques, il y a bien une niéce, Gaspardine Darthmath, qui irait frotter ses jupons à la soldatesque prussienne pour obtenir des informations de premiére main. :o: Bref si j'étais toi, je prierais pour ne pas mourir :lol: |
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Dans la famille, nous ne faisons pas de concessions ... d'aucune sorte ... c'est pourtant connu !! :contrat: :chicos: |
Il va y'avoir du sport, ça tombe bien les godons aiment ça. :o:
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C'est un souvenir de la guerre de Cent ans. Parait-il que Jeanne d'Arc aimait bien l'employer. :chicos:
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Alors que les ailes françaises commencent à se former, les Anglais décident de tâter le terrain. Sir James Basileon Coelio, qui tient le plateau de Bergen, fait envoyer un unique régiment au centre, du côté du maréchal Ney, jusqu’à ce que toutes nos positions lui soient dévoilées.
http://img205.imageshack.us/img205/1893/78489742.jpg Le feu de nos 20 piéces d’artillerie se concentre sur cette formation, avant que les salves de nos fusillers de ligne et une charge de cavalerie ne terrasse le petit groupe d’hommes. Ceux qui refluent éventent néanmoins notre dispositif auprès de l’Etat Major anglais. L’aile gauche française, dirigée par Lilan, est arrivée en lisiére du bois de Goosemoor, et attend le signal indiquant que sur l’autre aile, le général Darthmath aura positionné ses forces en vue d’un assaut coordonné qui diviserait les forces britanniques. Mais Sir Coelio prend les Français de cours en faisant donner les howitzers à l’orée de la forêt. http://img607.imageshack.us/img607/5127/67033387.jpg En explosant en vol ou au sol, les obus lancent des shrapnels qui viennent frapper les arbres, mais aussi les hommes. Plus le temps d’attendre une éventuelle coordination avec Darthmath, Lilan fait avancer tous ses hommes à travers bois pour éviter que le carnage ne se prolonge. http://img546.imageshack.us/img546/1073/60375271.jpg 6.000 français s’enfoncent dans les taillis avant d’en sortir, côté anglais, avec des pertes substantielles dues à la canonnade anglaise. Une compagnie de howitzer est prise à revers et a tout juste le temps de lancer une salve sur l’infanterie française qui la charge. http://img217.imageshack.us/img217/4023/80843211.jpg Toute une ligne de fantassins s’effondre, tandis que leurs camarades les enjambent pour courir sus aux canons anglais. La batterie est enlevée, les derniers artilleurs font sauter leur pièce avant que les Français n’aient la possibilité de s’en resservir. Une batterie enlevée, oui, mais encore d’autres derrières, qui continuent le massacre. D’autant plus que les Anglais ont adroitement manœuvré. Sur leur flanc gauche, Sir Peregrine Aheuc fait donner une partie de la cavalerie afin de demeurer maitre de la colline de Krainhöppen , empêchant une rapide progression des troupes du général Darthmath. Quand les dragons sont enfin laminés, toute l’aile droite française a perdu une heure précieuse pendant laquelle Lilan s’est retrouvé seul contre l’énorme masse britannique. http://img851.imageshack.us/img851/8263/46764913.jpg Que peuvent faire 15 régiments d’infanterie quand en face, on lui en oppose 25, avec un soutien artillerie conséquent ? Des saignées sont opérées dans les rangs français, les explosions empourprent l’horizon et de véritables cratéres d’obus apparaissent à la surface du sol. http://img256.imageshack.us/img256/9228/62324553.jpg « Tenez bon ! » hurle le général Lilan tandis que ses hommes sont fauchés. Un régiment français cède, puis un deuxième. « En avant ! » exhorte Charles Henri Lilan, et de toutes ses forces l’infanterie française continue sa poussée. Sur un terrain minuscule, ils ne sont plus que 4.000 français face au double d’Anglais http://img14.imageshack.us/img14/5701/69228393w.jpg Après échange de salves, les masses se percutent avec rage. Des hommes, percés de toute part, hurlent avant de s’effondrer et d’être piétinés par leurs compagnons d’arme. On se bat à la baïonnette, au sabre, à coup de crosse même. http://img9.imageshack.us/img9/4091/28067835.jpg Enfin sur l’autre flanc, le général Darthmath s’empare de la colline et, sans s’occuper des quelques éléments isolés anglais qui sont désormais derrière les lignes, vient prendre à revers le camp anglais et permet à l’étau de se desserer autour des troupes du général Lilan. Ce sont désormais les Britanniques qui sont en danger, pressés d’un côté par les troupes épuisées, mais toujours combatives de Lilan,et de l’autre par les troupes fraiches et remontées de Darthmath. http://img713.imageshack.us/img713/9272/49760709.jpg Sir Aheuc Peregrine fait reculer les Scot Greys et ce qui peut encore être sauvé de la cavalerie anglaise, tandis que le lieutenant-général James Basileon Coelio assure sa sécurité en permutant les red-coats en premiére ligne. Vient le moment ou l’évacuation générale doit etre donnée, elle sera assurée par le sacrifice des milices anglaises qui permettent à l’infanterie de ligne et aux grenadiers de reculer jusqu’au village, ou des batteries positionnées là empêcheront toute progression française. A la fin de la journée, les Anglais se retirent au nord et progressent vers la côte. Ils ont perdu prés de 7500 hommes, contre 5500 côté français. http://img819.imageshack.us/img819/8927/71729915.jpg Ney prend aussitôt en chasse l’armée anglaise, avec une force réduite de 6.000 hommes. L’avant-garde française rattrape les Britanniques, occasionnant 1500 morts de plus côté britannique, contre 1200 pertes françaises supplémentaire. Les troupes étant épuisées, Ney donne l’ordre d’arrêter l’avancée. Les Anglais, étrillés mais qui ont quand même réussi à tenir la dragée haute à un adversaire numériquement supérieur, tout en évitant de perdre leurs propres formations d’élite, rembarquent en abandonnant le province d’Hanovre aux Français. La guerre sur le continent se continuera donc en Italie, pour la conquête de Naples. A la mi-juillet, l’aide de camp du général Rynier vient le réveiller dans sa chambre du Palais des Normands de Palerme. Dans la salle principale, il retrouve le nouveau roi des Deux-Siciles, Manu Militari, toujours peu habitué au rôle qu’on veut lui faire jouer. « Et bien ? » s’enquiert le général. Par l’une des fenêtres, on lui montre du doigt les voiles qui se détachent au loin sur la Mer dans la lueur du soleil levant. « Voiles françaises en approche, non ? » interroge Reynier On hésite à lui répondre. Voiles françaises, oui, mais qui s’éloignent. A bord, le colonel d’Aspar (aka Prince du Rocher) mais aussi ses proches, le colonel Thrawn et tous ses grenadiers de la Garde, l’intégralité du régiment du colonel Elvis Gérard, une partie de l’artillerie de Bismarck qui a pu etre entreposée sur les navires sans attirer l’attention, les chasseurs de Kara d’Iskandar et du cpitaine Tahiti Bob … Tous sont partis pour, selon les souhaits du roi d’Andalousie, sauvegarder ces terres françaises contre le danger espagnol. « Mais les Espagnols ne sont pas en guerre contre nous ! » s’écrie, désemparé, le général. S’ils ne le sont pas, le Prince d’Aspar le leur fera savoir avec tous les moyens français qu’il a pu réquisitionner au dépend de l'armée d'italie. A Palerme, les soldats restés pour combattre avec le général Reynier regardent les navires disparaitrent à l’horizon. http://img828.imageshack.us/img828/8089/58214485.jpg La journée sera belle, mais Reynier n’a plus de flotte pour passer le détroit de Messine, et quant aux hommes, il lui en reste peu après le départ d’Aspar et ses troupes. Un homme lâche un juron avant de s’écarter. Le colonel Gaspard Sentenza, qu’on n’avait pas mis dans la confidence et qui aurait bien aimé lui aussi saisir sa chance en Espagne. |
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Moi je dis qu'on devrait conquérir l'Andalousie. Nos alliés espagnols ne s'en porteraient que mieux, car l'Andalousie a toujours été une charge pour eux. :o: Enfin, après tout, ce n'est pas si grave si je ne conserve que Gibraltar : mes descendants se vengeront au XXième siècle en faisant de cette principauté indépendante de 5 000 habitants la place tournante européenne des casinos, du sexe, de l'argent de la drogue, et des exilés fiscaux. :chicos: Un vrai Macao Européen (oui oui, je sais, il est difficile de croire que ce futur attend ce misérable îlot portugais, mais ça sera ainsi, je vous jure !!) :chicos:) :mrgreen: |
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J'ai surtout un gros regret (mais là c'est lors de l'installation du mod) j'ai oublié de valider l'option péninsule (que j'avais pourtant acheté sur Napoleon Total War) quand j'ai du réinstaller le mod en commençant cette campagne (au bout d'une semaine, la première installation avait foiré): au lieu de 3 provinces (et 2 pauvres iles) l'Espagne aurait été composée d'une 15aine de régions, et avec le soutien financier de l'Angleterre (et les unités propres à l'Espagne) ça aurait pu être passionnant. Bref ça c'était une connerie sans nom :loose: Mais ça va pas nous empêcher de mettre Arounet sur le trône madriléne, non mais ! :jumpy: |
Juillet 1807
L’Empereur Rodo, n’ayant pas encore de nouvelles des aventures du général Reynier en Sicile, commence à masser les troupes françaises à la frontière prussienne. Artillerie, cavalerie, infanterie, on compte alors pas loin de 60.000 français prêts à se jeter sur la Prusse, qu’on sait blessée depuis ses pertes de l’année précédentes, mais dont les soldats se sont toujours révélés vigoureux durant les batailles. D’ailleurs Rodo lui-même n’a-t-il pas concédé que la seule crainte qu’il avait était une double offensive anglo-prussienne sur un même secteur ? On a donc décidé d’y mettre les moyens, avec une triple offensive menée par Rodo, Masséna et Murat. http://img824.imageshack.us/img824/4218/91507498.jpg A ces 60.000 soldats, Rodo espére rajouter rapidement les 12.000 soldats de Ney – si les Anglais nous laissent un répit sur la côte allemande en cessant leurs débarquements – et 10.000 autres soldats actuellement en formation à proximité de Berlin. Mais étonnement, ce sont les Prussiens qui lancent l’offensive, espérant couper l’herbe sous le pied de l’Empereur. La Prusse nous déclare la guerre quelques heures avant que les Français n’aient eux-même traversé la frontière. L’offensive française s’axe alors sur le cœur de la Prusse, on décide de faire tomber Varsovie. Les Prussiens, eux, ont massé la majorité de leurs forces plus au nord, à Dantzig, et commencent à remonter le long de la mer Baltique avec en vue la région de Berlin. Laissant sur son flanc gauche les armées de Masséna et Murat, afin de briser une éventuelle attaque ennemie, Rodo se jette sur Varsovie, qui a été laissée peu défendue… en quelques heures la ville est emportée et les habitants se massent dans les rues pour applaudir celui qui leur apportera leur indépendance. Rodo 1er n’ayant qu’une parole, la Pologne est rétablie au sein du Grand Duché de Varsovie – à sa tête, on y place Tzarkubis Troyp, dont on espère qu’il pourra, durant son règne, lever plusieurs compagnies de lanciers polonais pour le compte de la France. Son frére, le prince Chazam, a juré d'armer, sur ses propres fonds, et de commander les premiers escadrons de cavaliers. http://img4.imageshack.us/img4/500/77938226.jpg Après cette attaque éclair, Rodo ordonne à ses maréchaux, Masséna et Murat, de marcher plein nord jusqu’à Dantzig, afin de presser les troupes prussiennes et de bloquer leur offensive à l’ouest. Dans le même temps Ney quitte Hanovre et rejoint Berlin, afin d’offrir un autre axe d’offensive à venir. La situation est, elle, un peu plus complexe au sud de l’Empire. De l’est, les nouvelles parviennent et, même si on s’y attendait unepu, le choc est bien là : les Autrichiens ont pris le contrôle de Constantinople ! http://img585.imageshack.us/img585/1515/78674942.jpg Les Ottomans disparaissent du secteur européen, se renfermant sur l'Anatolie et le Proche Orient. Les Autrichiens n’ont donc plus de front sur ce secteur, et ils vont certainement se retourner contre la France à un moment ou à un autre. Déjà les révoltes pro-autrichiennes ont commencé à secouer leurs anciennes provinces et, si la tutelle française se maintient, il n’en est pas de même partout. Stupeur, on apprend que le Tyrol, qu’on avait cédé à la Baviére, s’est révolté avant de repasser dans le giron autrichien ! Une nouvelle verrue au sein de l’Empire, à peine quelques mois après qu’on ait cru l’affaire entendue … La Russie, elle, après avoir avalé la Grèce, semble désormais se renforcer mois après mois… En Italie, Reynier, privé de la moitié de ses troupes suite au départ du prince d’Aspar, ne peut pousser plus loin et franchir le détroit de Messine. Dans le même temps, la flotte napolitaine passe à l’offensive et s’en prend à nos navires marchands en Adriatique. http://img839.imageshack.us/img839/1790/85517227.jpg Ce n’est qu’en faisant donner toute sa voilure que le navire que la flotte avait pris en chasse, l’Hermione, arrive à rejoindre la Sicile. La menace est prise au sérieux, du fait de la puissance de la marine ennemie, et surtout du risque qu’elle fait encourir au commerce français dans la Méditerranée : le tiers des recettes de l’Empire provient des échanges dans la région. On trouve le brick le plus rapide qui soit sur l’île et on l’envoie jusqu’à Gibraltar – espérant ainsi rallier la flotte de Villeneuve avant qu’elle ne quitte la Méditerranée, afin de lui donner ordre de revenir et affronter la flotte napolitaine. Le Général Reynier attend également des nouvelles de Davout, qui il y a peu avait placé toute son artillerie à proximité de Rome, afin de faire tomber la cité du Vatican. Grosse désillusion, on apprend que les premiers tirs, s’ils n’ont pas fait baisser le moral des armées papales, a cependant réussi à liguer l’Italie contre les Français. Le protectorat sicilien commence à s’agiter et le Roi des Deux-Siciles, Manu Militari, fait venir d’urgence les restes de l’armée de Reynier pour éviter une insurrection catastrophique. La nouvelle de l’excommunication de Rodo 1er n’a pas déjà fini d’éclabousser les cours européennes que leur parvient les échos des boulets français fracassant le dôme de la basilique Sainte Pierre. A Milan, l’ancienne république Cisalpine, devenue Royaume d’Italie, rejette aussitôt la tutelle française et déclare la guerre à Rodo – c’est désormais toute la botte italienne qui est unie contre les « hérétiques » français. Davout, qui mène le siège de Rome, n’a plus le choix que d’emporter Rome maintenant qu’il est coupé de ses arrières après le basculement du Nord de l’Italie. Face à une armée Papale remontée, Davout lance toutes ses troupes le 28 juillet 1807 afin de mettre à bas Pie VII http://img191.imageshack.us/img191/5279/88188600.jpg |
Décidément pas de répit pour les armes de la France.
Les Prussiens sont un peu suicidaires, mais ça commence à faire beaucoup de fronts. :o: |
Citation:
Car en effet, qu'y peut-on si le Pape s'énerve à chaque fois qu'un boulet fracasse sa basilique ? Voilà un gars finalement bien attaché aux valeurs terrestres. C'est dommage, la France avait tendu une main conciliante :o: :histoire revisitée: :Gall Maxo: |
Citation:
Un jour il faudra vraiment leur régler leur compte à ceux là, à la Normande. :o: |
Je suis encore blessé moi ?
Sinon je demande ma mutation dans la marine :o: |
Citation:
Face aux forces papales, Davout a décidé d’un plan simple – et donc imparable. Il positionne ses 3 régiments d’artillerie sur le flanc droit, accompagné de nombreux régiments d’infanterie qui auront pour tâche de recevoir le gros des forces italienne. 30 piéces d’artillerie, 12 bataillons d’infanterie, assez pour jouer le rôle de l’enclume. Au centre, 5 bataillons devront avancer progressivement afin d’assurer la jonction entre les 2 ailes du dispositif et éviter toute rupture de la ligne. Sur la droite, Davout place la totalité de la cavalerie française, qui devra suivre les 15 bataillons français – principalement des grenadiers, afin de jouer le rôle du marteau. 900 cavaliers et 5.000 fantassins, qui auront pour tâche de progresser le plus en avant possible avant de se rabattre sur l’aile droite italienne. Une fois celle-ci brisée, la masse française continuera sa manœuvre d’enveloppement afin d’enferrer l’ennemi dans une nasse où il n’y aurait aucune issue : soldats et canons d’un côté, fantassins et cavaliers de l’autre. Au son des tambours, les lignes italiennes s'élancent et progressent en direction des pièces d’artillerie françaises. http://img846.imageshack.us/img846/2712/36787683.jpg Le dispositif français se met en place rapidement et toute l’aile gauche française commence sa progression. Làs, le haut commandement italien y répond en déroutant une partie, puis finalement la totalité de ses troupes sur l’axe de progression français http://img10.imageshack.us/img10/2743/28535855.jpg Du côté de Davout, on se frotte les yeux – la stratégie française semblait adaptée pour un ennemi qui aurait progressé d’est en ouest, ce qui n’est désormais plus le cas. Rapidement, le flanc droit français constate son inutilité sur le terrain, seul l’artillerie ayant des cibles à plusieurs centaines de mètres de là. Le flanc gauche ayant continué sa progression, il commence à se frotter aux premières forces italiennes qu’on espère culbuter rapidement afin de provoquer l’encerclement. http://img441.imageshack.us/img441/4668/61462022.jpg Les tirs sont échangés alors que la nappe de brouillard s’étend sur tout le champ de bataille. Les premiéres lignes lâchent des salves sur les unités italiennes tandis qu’on accentue la progression des unités de tête, qui finissent de traverser le champ avant de se rabattre pour dépasser l’ennemi et le prendre à revers. http://img43.imageshack.us/img43/5589/38051422.jpg Mais là où l’on tablait sur un 10aine de bataillons italiens, on en découvre rapidement le double, tandis que des renforts viennent plus loin, au fur et à mesure que tout le dispositif ennemi bascule sur la seule aile gauche française. http://img857.imageshack.us/img857/7316/43334903.jpg Du côté de l’Etat Major de Davout, on commence à sérieusement s’alarmer devant cette masse ennemie qui s’en prend à une force bien inférieure en nombre. On fait avancer les unités du centre, afin de distraire un peu l’Italien de la seule aile gauche française. Sur le flanc droit, cependant, les armées continuent à rester l’arme au pied, désormais bien trop distantes de l’axe d’attaque italien pour pouvoir intervenir rapidement. D’autant plus qu’avancer aurait nécessiter de bloquer les axes de tir de la totalité de notre artillerie afin de faire progresser nos troupes... A la pointe de l’attaque française, tout au bout de l’axe d’offensive, les unités impériales parviennent enfin à contourner la défense italienne et se rabattent en pensant l’encerclement aboutis. Grosse désillusion ! Car dans le secteur plus à l'ouest, la pression italienne s’est faite de plus en plus forte, pour un grenadier français, on a pas loin de 3 Italiens. Le 4éme bataillon tente de résister … http://img41.imageshack.us/img41/5163/66301059.jpg … avant de s’effondrer. Les deux bataillons à ses côtés se délitent, un vent de panique traverse les lignes françaises. On tente de colmater la brêche en envoyant la cavalerie pour juguler la percée de l’infanterie italienne. http://img403.imageshack.us/img403/9416/91785664.jpg Les résultats sont plutôt bons, et les positions françaises sont rétablies. Temporairement … car les forces papales lancent la totalité de leur propre cavalerie dans cet espace étroit ou réside la plus grande faiblesse du plan de Davout. http://img442.imageshack.us/img442/4218/28116500.jpg Plus de 1500 cavaliers se jettent en un même point, bousculant, contournant et écrasant les positions françaises. Les unités de fantassin les plus avancées, côté français, découvrent alors qu’ils sont elles-même encerclées tandis que le mince cordon ombilical les reliant au reste de l’armée s’effondre. Toute l’aile gauche bascule dans la terreur et perd son sang froid. Chaque homme ne combat plus pour son unité, mais fuit pour sa vie. Les 3 bataillons en pointe sont encore les seuls à tenir, tandis que les 12 bataillons auparavant à leur côté sont en déroute. Commence alors une terrible course pour la survie, chaque homme espérant rejoindre les sous-bois afin de s’y cacher. Tandis que la plus grande partie de l’armée italienne se détourne maintenant en direction du flanc droit français, la cavalerie se jette sur les restes éparses de fuyards afin d’en sabrer le plus grand nombre. Devant la catastrophe qui s’annonce, Davout n’a d’autre choix que de sonner la retraite générale. Quand un essieu casse, on abandonne dés lors sur place la pièce d’artillerie. Ecoeuré, tout le flanc droit français abandonne le terrain tandis que le flanc gauche continue de se faire massacrer. Se refusant à un tel abandon, le jeune lieutenant Adam d’Ygnes mène tout son escadron de chasseurs à cheval sur l’extrémité de la pointe française, afin de permettre aux 3 derniers bataillons de grenadiers sur place de se désengager et de prendre la fuite. Les hommes à cheval attirent sur eux toute l’attention des Italiens, en les fusillant copieusement… http://img99.imageshack.us/img99/3119/12603464.jpg ... et en évoluant à proximité des forces italiennes, donnant ainsi de précieuses minutes aux grenadiers pour quitter le terrain et se mettre à couvert. Trois bataillons sauvés de plus … mais à quel prix ! Du jeune lieutenant Adam d’Ygnes et de son escadron, on n’aura plus de nouvelles, si ce n’est les poèmes qui fleurirent en France pour célébrer son abnégation. http://img444.imageshack.us/img444/4290/13233793.jpg C'est la premiére défaite française en Italie depuis l'intervention en 1797. Avec prés de 6.000 morts, la retraite de Davout menace désormais de se transformer en déroute complète. Les forces papales ont certes eu de nombreuses pertes, mais rien qui ne soit définitif. De son côté, Davout a perdu la quasi-totalité de sa cavalerie, 5 bataillons d’infanterie ont tout simplement péris corps et bien, et 10 autres ne sont plus que l’ombre de ce qu’ils étaient. Reste à Davout à franchir 400 km en plein territoire ennemi, avec sur les épaules la menace conjointe des armées vaticanes et des troupes milanaises… http://img215.imageshack.us/img215/1521/29584744.jpg La Vénitie, Nice et la Savoie, qui tablaient sur une victoire rapide de Davout, se retrouvent désemparées en l'absence de troupes françaises au sein des plus grosses cités, et sous la nouvelle menace portée par le Royaume d'Italie ... |
Coup dur. :ko:
Davout va se retrouver gouverneur de la place de Besançon après ça. :o: |
Citation:
La qualité des troupes qui avaient débarqué en Sicile avaient permis de combler le déficit d'expérience par rapport à l'adversaire. Mais dans l'armée de Davout, il n'y a (avait ?) finalement que de l'infanterie de ligne et des grenadiers moyennement motivés. Avec un gros défaut chez les grenadiers que j'ai envoyé en 1ére ligne : seulement 300 hommes (contre 400 dans un bataillon d'infanterie classique) et j'ai pu constater l'effet désastreux sur cette bataille. Et ça n'a pas manqué : les troupes françaises ont commencé à flancher quand en face, le même nombre de pertes permettaient encore aux unités d'être seulement à moitié liquidées. Et quand les premiéres unités ont craqué, il était trop tard pour rétablir le front, ça c'est alors joué trés vite (à partir de là, en 5mn aprés la percée italienne réussie -ingame- mon aile gauche a été éventrée, encerclée et liquidée) J'ai un peu perdu de ma superbe :lol: |
C'est sûr que ça fait mal au prestige.
Mais de toute manière, là à mon goût, il y'a trop de fronts à gérer. Difficile de se concentrer de façon efficace. :o: Mais bon j'ai confiance en l'Empereur pour simplifier la situation ! :chicos: |
Citation:
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C'est vrai qu'on sent bien le côté "Nous contre le reste de l'Europe (bon à quelques exceptions près)." :o:
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La situation dans l'Empire en 1807-1808 était florissante ... aucun nuage à l'horizon ... :o: :contrat: :propagandastaffel: ;)
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Ah oui un peu comme la situation du Royaume de France en 1788 selon Palpatounet. :o:
Tout va bien madame la Marquise. :chicos: |
Citation:
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Oh mais faites donc, je vous en prie. :o:
L'Empereur sait déjà qu'il peut compter sur ma loyauté en toutes circonstances. Surtout lorsqu'il s'agit de casser du Godon, ou du Prussien, ou du Russe, ou de l'Ottoman, la liste est longue. :chicos: |
Ne cassons pas trop de sucre sur ce Monsieur de Dartmath - famille dont le cadet est mort pour la gloire de l'Empereur, et dont l'ainé fait tout pour suivre les pas de son frére :o:
Quant à Monsieur d'Iskan d'Ar, c'est un homme bon et brave. Qu'il ait abandonné le sort de la France pour lui préferer les utopies spagnolesques d'un prince dirigeant un rocher stérile, cela ne peut décemment entrer dans le débat :o: :mrgreen: |
Stylée la bataille de nuit !! :ok::hello:
Quand a la situation de l'empire, elle est préoccupante mais pas sérieuse. Reste à savoir si l'ambiance est celle de l'empire en 1808-1809 ou en 1813. :o: Non mais bon, je pense qu'il y a encore moyen de redresser la situation. Et cela passe avant tout par la mise en place à Madrid (ou à Cordoue. :o:)d'un pouvoir ami et totalement dévoué au bien de l'empire. :contrat: :chicos: |
Automne 1807
L’Empire traverse une période troublée et, pour la première fois, Rodo vient à douter : s’est-il attaqué à trop forte partie ? N’a-t-il pas trop dilué ses axes d’attaques tandis que l’Angleterre, sans cesse, remettait la main à la poche et faisait travailler ses marchands de Londres pour armer les nations européennes contre la France ? En Italie, l’armée (amputée) de Reynier est toujours stationnée en Sicile, tandis que tout juste couronné, Manu Militari ne cesse de grogner : on lui a promis les Deux-Siciles, il n’en voit toujours qu’une seul en sa possession. Mais Reynier est incapable de traverser le détroit de Messine, tant le danger qu’exerce la flotte napolitaine est présent. Les armées renégates commandées par le Prince du Rocher, Ar Sparfell, sont elles quelque part sur la Méditerranée, décidées à mener bientôt le combat en Espagne, notre alliée de toujours. Tout au nord de la botte Italienne, Davout, après sa cruelle défaite, longe le Piémont afin de ravitailler, soigner et recomposer ses troupes à Turin. Il évite de peu une offensive lombarde menée depuis Milan mais perd encore 500 hommes dans l’aventure – sa retraite n’est qu’un long calvaire durant lequel les régiments ne cessent de se déliter chaque jour. De Marseille, on lui enverra des renforts car il faudra à un moment ou l’autre briser l’Italie : Milan, Rome, Naples, les 3 royaumes sont une gigantesque épine dans le pied de l’Europe qu’on espérait rapidement pacifiée. Tandis que Villeneuve revient en Méditerranée avec sa flotte afin d’affronter le Royaume de Naples, des bruits commencent à courir sur l’Espagne. Ar Sparfell aurait-il réussi à prendre Madrid ? La rumeur enfle et devient mauvaise : non seulement on n’a aucune nouvelle de l’armée de Sparfell, mais c’est l’Espagne qui, sous l’afflux d’or anglais, rompt toutes ses relations avec l’Empire puis déclare la guerre à la France. Les navires espagnoles se répandent dans la Méditerranée, évitant la lourde armada de Villeneuve, et se rabattant sur les navires de commerces français le long des comptoirs des côtes du Maghreb. http://img580.imageshack.us/img580/3849/77689341.jpg Tanger, Tunis, Alger, Tripoli : les positions françaises font l’objet de raids audacieux, les navires marchands sont saisies, coulés ou incendiés, selon l’état d’esprit des Espagnols. 5 navires ici, 4 là, 2 autres plus loin… Certains capitaines, qui avaient armé leurs vaisseaux pour se prémunir des actes de piraterie, tentent de s’interposer mais la messe avait déjà été dite … En 2 semaines, le commerce de l’Empire, qui reposait intégralement sur le bassin méditerranéen, s’effondre. Les biens ne parviennent bientôt plus à Paris, et l’agitation commence à gagner la bourgeoisie. L’état des finances du pays est, lui, particulièrement inquiétant. http://img269.imageshack.us/img269/7236/12223387.jpg Les revenus commerciaux sont divisés par 5, passant de 15 millions à 3,5 millions. Or c’est cette masse monétaire qui permettait de faire des dépenses d’investissement nouvelles et de renforcer la Grande Armée – là ou les impôts des provinces permettaient à peine, eux, de prendre en charge les unités déjà crées ainsi que la flotte toujours plus couteuse. On arrive dans une impasse, pour la première fois Rodo se heurte aux financiers lorsqu’il veut lancer de nouveaux régiments : « Pas de crédit ! » Tandis que Villeneuve continue à faire des ronds dans l’eau sans trouver personne, on fait venir depuis Brest une petite escadre de 3 navires de lignes afin de sécuriser le passage des bateaux à Gibraltar. Au prix d’une petite fortune (2000 rodos d’or) on a engagé un amiral compétent et qui, malgré sa nature bretonne, ne boit pas en mer, chose rare pour être notée. Sous les ordres de l’amiral Julien Marie Cosmao-Kerjulian, on donne à un capitaine valeureux, Eugène Marie Bucher, son premier trois-ponts, l’Orient. Les 3 navires longent l’Espagne sans rencontrer de forces ennemies avant de se faire surprendre, à Gibraltar, par une gigantesque escadre ibère. http://img217.imageshack.us/img217/6545/74846434.jpg Là ou un Villeneuve aurait déjà fuit, les Bretons décident d’ouvrir les sabords et d’attaquer les vaisseaux de ligne de tête. 3 navires contre 18, 318 canons contrer 1154. Mais le plan français consistera à focaliser le feu des 3 navires sur un même adversaire jusqu’à ce qu’il soit désemparé, avant de passer au suivant. On fait monter de fins tireurs aux hunes, avec ordre d’abattre tous les officiers espagnols en vue lors des abordages. On fait également donner toute la voile, pour prendre le vent et manœuvrer plus vite que l’adversaire. http://img402.imageshack.us/img402/9061/71766448.jpg Notre premier adversaire ! 5 frégates, plus rapides que les navires de lignes espagnols, mais également bien plus vulnérables et moins armées. Il faudra les détruire avant que le gros de la flotte ne soit sur nous … http://img39.imageshack.us/img39/3686/33591513.jpg On fait donner des bordées, prés de 60 canons par flanc de navire. Un espagnol est touché de plein fouet et l’équipage abandonne aussitôt le combat. Sur un autre, le pont supérieur se fracasse sur les hommes situés aux ponts inférieurs. Une nouvelle bordée ravage les structures déjà affaiblies du navire, qui prend feu avant de couler. Les vaisseaux français manœuvrent à l’abri de cette épaisse colonne de fumée pour s’en prendre aux autres frégates. http://img3.imageshack.us/img3/1905/60900954.jpg Nos vaisseaux sont plus lourds et plus lents que les rapides navires espagnols. Une frégate se rabat sur l’Orient afin de prendre d’assaut le vaisseau du capitaine Bucher. Au dernier instant, on fait donner toute une bordée à tribord. Les boulets arrachent les pans de bois de l’Espagnol, quasiment à bout touchant. La sainte barbe est éventrée, le batiment explose à quelques métres de l’Orient, tandis que le souffle balaie le pont français, tuant aussi bien les matelots français que les assaillants espagnols. Le Capitaine Bucher fait donner toute la voile pour déguerpir de ce chaos, tandis qu’on essaye d’éteindre l’incendie qui a pris dans l’entre-pont. http://img341.imageshack.us/img341/2760/73806956.jpg De son côté, l’Amiral Kerjulian élimine encore une autre frégate tandis qu’il est désormais pris à partie par le gros de l’armada espagnole. Un tir espagnol chanceux emporte son gouvernail. http://img201.imageshack.us/img201/9089/77169359.jpg L’Intrépide, le 3éme vaisseau français, commence à prendre de la gite. Matraqué par les boulets espagnols, il sert désormais de cible pour l’ennemi. Embrasées, les voiles s’effondrent sur le pont ou elles terminent de se consumer, tandis que les rares marins présent sur les superstructures sont balayés par la mitraille. Le navire démâte, puis se casse en deux, sous les vivats espagnols http://img812.imageshack.us/img812/5186/65348619.jpg Côté français, c’est l’hallali. Depuis le pont de l’Orient, le capitaine Bucher constate les ravages qui avaient été faits à la coque de l’Intrépide. Les trous béants apparaissent sur ce qui était situé sous la ligne de flottaison : le navire était de toute façon condamné avant qu’il n’implose. http://img3.imageshack.us/img3/4416/32276103.jpg Le navire de l’amiral Kerjulian est lui aussi condamné. Assailli par le nombre, pris d’assaut par les espagnols, en perdition sans gouvernail, l’amiral met le feu au navire afin que l’incendie se propage au bateau espagnol le plus proche. La plan réussi, la frégate adverse commence à s’embraser tandis qu’une dernière salve fait éclater la coque. L’amiral abat un officier espagnol d’un coup de pistolet dans la face, avant que les deux navires, liés dans une étreinte mortelle, ne plongent dans les profondeurs de l’océan. Disparait l'un de nos meilleurs (et plus cher ...) officiers maritimes, seulement 1 mois après son départ de la rade. L’Orient est le seul rescapé des 3 navires français, qui commence un dure périple pour retrouver un port français. Côté espagnol, on fête cette victoire, qui ferme temporairement Gibraltar à la flotte française, même si la couronne n’a pas eu spécialement de mérite : 7 navires ont été brulés ou coulés, face aux 2 pertes pour l’Empire. Gibraltar est une défaite, mais pour qui ? http://img96.imageshack.us/img96/2716/93584964.jpg Au nord de l’Europe, Rodo tente d’en finir avec la Prusse. Avec Masséna, il marche en direction de Dantzig, afin d’appâter le plus de troupes ennemies possibles, sans pour autant donner d’assaut. La Prusse orientale se vide de troupes, qui afflue pour contrer l’Empereur, ce qui laisse tout loisir à l’armée de Murat de marcher plein est, et surprendre les Prussiens à leur frontière la plus orientale. Sur le terrain de Friedland, c’est donc Murat qui décidera de ce qu’il adviendra de la Prusse orientale, face à un homme de la stature de Clausewitz. http://img600.imageshack.us/img600/6699/23983639.jpg Murat récompense ses soldats les plus zélés. Au colonel Gladiatt, la gestion de l’infanterie sur le centre droit. A Maximus, récemment nommé général et débauché de l’armée de Rodo, de gérer la totalité de la cavalerie. Le temps presse, car l’Europe s’affole. Le Tsar de toutes les Russies vient de déclarer la guerre à la France, menaçant désormais la maigre frontière est d’un déferlement de cosaques. L’Autriche n’a pas encore rejoint cette énième coalition, mais a déjà rompu tous ses accords commerciaux. On sait ce que cela présage ... La république Batave, soudoyée par l’Anglois, a également rejoint la Coalition et, depuis Amsterdam, les troupes s’élancent sur la Belgique et l’ouest de l’Allemagne. Les Etats de la Confédération du Rhin ont, eux, refusé de rejoindre la guerre côté français, attendant de voir de quel côté viendra le vent pour tenter de s’agrandir. Franchissant les Pyrénées, des troupes espagnoles massacrent les faibles garnisons françaises positionnées à Pau et Mont-de-Marsan. Il reste peu d’alternatives … Depuis Berlin, Ney devra, à lui tout seul, gérer l’affaire batave tout en empêchant de nouveaux débarquements anglais. Depuis Paris, on charge le colonel Sval, à la tête d’un millier de cuirassiers tout juste embrigadés, de partir plein sud et empêcher les excursions espagnoles. Des canons et de l’infanterie ? Quand on aura assez d’argent pour en produire … Et si Murat fait tomber la Prusse orientale, on donnera le morceau au duché de Varsovie (protectorat neutre) afin de fermer tout accés direct avec la Russie. Laissant assez de temps pour Rodo et Masséna pour culbuter définitivement les Prussiens à Dantzig, puis rejoindre les frontiéres de l’est et du sud face au danger austro-russe. L’Italie ? Quand Davout aura le temps… A l’Etat Major, les hommes se taisent en écoutant ce plan. Certains se disant que l’Empereur a perdu tout sens commun… |
Automne 1807
Les dangers sont multiples pour les troupes de l’empereur Rodo : incursions espagnoles au-delà des Pyrénées, déclaration de guerre de la Russie, changement d’alliance de la république Batave qui bascule du côté anglais, échec français pour soumettre le Vatican et défaite de Davout aux portes de Rome, troupes isolées dans le royaume fantoche des deux-Siciles, défection d’une partie de l’armée d’Ar Sparfell, « prince du Rocher », retourné en vadrouille on ne sait-ou pour taper de l’Espagnol et consolider son faible royaume… Il faut donc en finir avec la Prusse, avant de se retourner sur les autres adversaires – c’est dans ce secteur que l’armée française, forte de plus de 50.000 hommes contre les restes de l’armée prussienne, peut forcer la décision au terme d’une campagne de prés de 3 ans… Rodo, qui lorgne sur Danzig, envoie Masséna en éclaireur et masse ses propres troupes un peu plus loin. 80 lieues plus à l’est, Murat a, lui, décidé du terrain : ce sera Friedland… La victoire de Friedland est totale, exemple de parfaite coordination entre l’infanterie du centre commandée par le colonel Gladiatt et la cavalerie dirigée par le général Maximus. La faible cavalerie prussienne est anéantie dés les premiers échanges et l’infanterie forme deux goulets dans lesquels vient s’enferrer la masse prussienne. L’infanterie se rabat des 2 côtés et chaque nasse est fermée hermétiquement par la cavalerie qui surgit par l’arrière. A la catastrophe côté prussien et la chute de la Prusse orientale, s’ajoute la mort du major von Clausewitz. Dans sa tente, on retrouve quelques pages griffonnées que les grognards français récupèrent afin d’user de l’envers pour leur courrier aux familles. Une lavandiére récupère la page de garde, barrée d’un grand « de la guerre » Trop tachée, la page finira le soir dans un brasier. Plus à l’ouest, l’avant-garde de Masséna se heurte à 25.000 soldats prussiens sortis de Danzig. Les ordres de Rodo sont de tenir le plus longtemps, il est fait selon ses ordres. Au bout d’une journée de combat, Masséna doit battre en retraite, avec prés de 50% de pertes dans ses effectifs. http://img801.imageshack.us/img801/7360/99661372.jpg Le premier régiment d’infanterie de ligne a particulièrement souffert, on ne compte plus qu’un homme sur cinq debout. Le colonel Lionel est touché en début d’après-midi par les éclats d’un boulet, son ordonnance meurt sur le coup. On emporte l’homme un peu à l’écart, et on fait venir le chirurgien–major Superchaussette. Une jambe a été arrachée au niveau du tibia lors de la déflagration, quand à l’autre, les muscles ont été arrachés et seuls quelques tendons maintiennent encore péniblement le pied. Double amputation effectuée des mains même du major, tandis que certains s’écrient : « il ne tiendra pas le choc ! » Mais le colonel Lionel survit au choc et à la perte de sang. C’est la fièvre qui l’emporte dans la nuit, alors qu’on hésitait encore à le bouger. Cette nuit là, ils seront des centaines de Français à agoniser sur des ballots de paille, dans la boue creusée par les cratéres d’obus, ou alors à quelques mètres de leurs camarades, un peu à l'écart, un infirmier ayant constaté une blessure inopérable. Côté prussien, on tente de se soigner durant la nuit : la victoire sur les Français a couté cher, très cher : prés de 10.000 pertes, et ce n’était qu’une force secondaire, Rodo doit être 40km plus au sud … Au petit matin, la troupe prussienne reprend son chemin pour Dantzig, quand soudain Rodo s’immisce comme un coin entre elle et la place-forte : les troupes n’ont cessé d’avancer sans prendre aucun repos, afin de bloquer toute retraite de l’ennemie. Deuxième combat en 2 jours pour les Prussiens, dont le moral s’effondre au bout de trois petites heures. La colonne prussienne est anéantie et Rodo peut envoyer un millier d’hommes s’emparer de Dantzig, non défendue. La campagne de Prusse trouve enfin son terme avec la disparition d’une nation que Rodo avait tant voulu favoriser, mais qui crû bon s’opposer aux desseins français. On rattache les territoires au Duché de Varsovie, permettant ainsi la mise en place d’un territoire tampon entre Français et Russes. http://img707.imageshack.us/img707/2724/46626895.jpg On compte de nombreux prisonniers de marque, mais force est de constater que l'un des plus grands adversaires de la Révolution est absent : Le général Herbert von Palpatine a certainement dû proposer ses services à l'Autriche, la Russie ou l'Angleterre. En Italie, Davout parvient presque miraculeusement à rejoindre Venise. Les ordres sont clairs : retrouver un semblant d’unité, puis marcher sur Milan et y rejoindre les troupes fraiches envoyées depuis Marseille et qui sont établies à proximité de la cité ennemie. La guerre contre le Pape ? Ce sera pour plus tard, si les troupes ne sont pas envoyées sur un autre secteur européen… Avec son armée, Ney quitte Berlin et marche plein ouest en direction des unités bataves. Ces dernières, conseillées par des attachés militaires anglais, s’enfuient à la vue des colonnes françaises : il n’est pas encore temps pour elles de mourir quand bien même les sommes versées par l’Anglais sont conséquentes. L’Anglais, toujours lui, continue d’arroser l’Espagne de son argent. Deux nouveaux comptoirs français sont détruits par l’Armada en Méditerranée tandis que les navires français qui sont capturés sont conduits dans la baie de Cadix. Démâtés, ils augurent de ce que seront les pontons pour les prisonniers français… http://www.delanglais.fr/Peltier/images/ponton.jpg L’Amiral Villeneuve, lui, continue à faire des ronds dans l'eau, cherchant désespérément à intercepter les flottes espagnoles, anglaises ou napolitaines. Sans rencontrer une seule des trois ... |
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