![]() |
Novembre / Décembre 1943. Chute des îles Caroline
Front de l’est L’Armée Rouge lance quelques assauts limités, dans le seul et unique but d’engager les forces aériennes de la Luftwaffe : avec le Reich qui laisse à l’ouest tous ses renforts aériens pour protéger ses usines, il est temps de gagner la supériorité aérienne à l’est. Mais des centaines de chasseurs Russes sont abattus et les attaques terrestres échouent toutes :loose:. La Stavka sombre complètement : « Bon, cette fois, inutile de nous voiler la face plus longtemps : la guerre est perdue :ouin:. Nous ne serons jamais à Berlin en 1945, cela fait un an que le mur de l’est nous résiste » Front de l’ouest Les Alliés occidentaux ne connaissent pas les mêmes doutes : le Bomber Command se déchaine, noyant Hambourg et Essen sous une déluge de feu, Eisenhower et Gort relancent l’assaut en Italie et poursuivent leur marche en avant. Nouvelle sortie des U-Boat, sans résultat. Front du pacifique Offensive chit des USA pour une impulse supercombinée : l’US Navy déboule mer de Bismarck, coule tout ce qui bat pavillon Japonais puis bombarde l’île de Truk et, enfin, lance l’assaut : prise de ce qui fut la principale base navale de la flotte Impériale depuis plus de deux ans :clap:! Prudent, le Japon venait cependant de rebaser sa flotte à Manille et Tokyo. La marine Impériale rétablit ses convois vers la mer de Bismarck, où Palau et Saipan sont renforcées, et repousse les assauts des sous-marins alliés en mer de Chine. L’armée Impériale, elle, résiste devant Cocanda, mais les jours nippons en Inde semblent comptés et des transports partent du Japon pour l’océan Indien : une évacuation serait-elle à l’ordre du jour ? http://img244.imageshack.us/img244/5...edcembre43.jpg En Chine, les Nationalistes s’emparent de Nanning et de Hanoi : pour la première fois, l’armée chinoise sort de ses frontières et menace à présent le Japon sur ses conquêtes hors de Chine :clap:! Conclusion du tour Dans le pacifique, tout va très bien, le Japon ne cesse de reculer et a subi de lourdes pertes, même si la résistance continue. En Europe, les Occidentaux se débrouillent, mais en URSS c’est la tragédie :loose:. Malgré tous mes efforts, pas moyen de percer le mur de l’est. Un abandon a été envisagé puis finalement repoussé : j’aimerais au moins voir ce que donnera Overlord d’une part et d’autre part je prépare une grande offensive en URSS, dès le retour du beau temps, pour laquelle je prépare des moyens massifs. Qui sait, le mur de l’est finira peut-être par craquer. |
1943
Erreurs commises par les Alliés -Passage beaucoup trop tardif pour l’Armée Rouge à une production « offensive ». Une des raisons de mes échecs à percer le mur de l’est vient indéniablement de là : trop peu de blindés. En me relisant, j’ai pu constater que mes troupes avaient atteint les faubourgs de Moscou en janvier. En décembre, la capitale reste toujours aux mains de l’ennemi… -Toujours trop peu d’aide des Anglo-Saxons à l’URSS. J’ai augmenté celle-ci par rapport à 1942, mais pas assez. Une plus faible production pour les occidentaux n’aurait pas prêté à grandes conséquences, mais l’URSS aurait sans doute pu, elle, tirer profit d’une meilleure production. -Pas assez de pression sur les convois Japonais. Certes, le Japon n’a vraiment que deux mers à sécuriser pour assurer le rapatriement des ressources, dérisoire comparé aux Alliés qui ont des océans entiers à protéger, mais plus d’agressivité aurait donné de bons résultats (témoin le succès complet du raid de Nimitz). -J’ai peut-être raté l’occasion de mener des débarquements supplémentaires en méditerranée, absorbé que j’ai été à préparer soigneusement Overlord (une invasion de cette ampleur ne se prépare pas en un tour). Points fort bien réussis par les Alliés -Bonne application du saut de puce dans le pacifique. Je n’ai pas mis l’US Navy en péril et l’avance se poursuit inexorablement. A voir cependant si la Royal Navy n’a pas été trop amorphe. -Enfin quelques bombardements stratégiques de grande ampleur, cela a fait de gros dégâts certains tours. |
1943 Erreurs commises par l’Axe -Trop faible défense des cieux d’Allemagne contre les bombardiers lourds alliés. -Trop peu de pressions sur les convois alliés. La bataille de l’Atlantique fut vraiment dérisoire cette partie, excepté le moment chute de la France- début Barbarossa. Résultat, l’Angleterre tourne toujours à plein régime et les convois de Mourmansk ne sont jamais vraiment inquiétés. -Je me demande si un offensive chit pour le Japon n’aurait pas été utile, afin de faire peser la menace d’une riposte massive de l’ aéro-navale dans des conditions favorables et suivi d’un assaut des Marines, à la manière des opérations US. Ici, le Japon défend et quand un point tombe, il passe à la ligne de défense suivante, je n’ai jamais eu vraiment la crainte d’une contre-offensive massive sur les gains réalisés. -S’incruster inutilement en Inde. L’ennemi conteste ce point, affirmant que les moyens alliés immobilisés sont supérieurs à ceux qu’il a engagé. Je ne le conteste pas, mais d’une part vu la production supérieure des alliés, je peux me permettre ce type de déséquilibre et d’autre part je ne vois pas trop bien où j’aurais pu utiliser ces fameux moyens anglais : en Italie ? Le front est trop étroit. Il aurait fallu mener des débarquements, mais mes transports ont toujours été utilisés à plein régime. A l’inverse, je trouve que l’armée Impériale immobilisée avait plus sa place en Chine ou dans les îles du pacifique. Points fort bien réussis par l’axe -Contre-offensives ciblées en URSS, visant principalement les moyens blindés qui venaient de percer. Le potentiel offensif de l’Armée Rouge a été détruit chaque fois qu’une occasion se présentait. Résultat, le mur de l’est tient depuis une année entière. -A quelques exceptions près, le Reich se tient sur la défensive, usant et abusant du terrain et utilisant ai mieux son énorme production pour blinder les différents fronts. Passage parfaitement réussis de l’offensive à la défensive (j’ai vu des joueurs allemands passer trop tardivement sur la défensive et le résultat était souvent désastreux). |
Janvier / Février 1944. L’été sera chaud en France
Le front de l’est L’activité se concentre sur le front sud, où le temps n’est pas trop mauvais : Vatutin attaque avec succès non loin de Rostov, mais Guderian lance une contre-attaque avec les Waffen SS, qui permet de récupérer les maigres gains acquis par l’Armée Rouge. Enfin, le temps s’améliore et une offensive est lancée sur l’ensemble du front, avec quelques avancées, auxquelles le Reich riposte en envoyant de nombreux renforts d’Allemagne. Le mur de l’est tient toujours :(. Le front de l’ouest Les unités de montagne allemandes prennent position le long de la ligne Cassino et Kesselring promet que les alliés ne passeront jamais. Pourtant, une première offensive permet de déjà bousculer le dispositif du Reich, qui recule avec quelques pertes et envoi, là aussi, des renforts. En France, c’est Leeb qui rejoint Model et tous deux regardent la manche avec inquiétude : on raconte « qu’ils arrivent » :o:. L’OKW ordonne une défense directement sur les plages, avec contre-attaques immédiates des unités blindées sur les unités alliés qui réussiraient à débarquer. Si les Alliés sont repoussés à la mer, l’axe aura gagné… La guerre du pacifique L’heure de repli a sonné pour l’armée Impériale : Yamamoto quitte piteusement l’Inde, après la prise de Cocanda par le général Wavell, évacué par la marine Impériale, ainsi que Yamashita, qui se replie sur la Birmanie. Il est vrai que l’armée chinoise a envahi l’Indochine et le Siam. L’armée britannique, elle, récupère immédiatement le terrain abandonné. L’US Navy surgit en mer de Bismarck et repousse aisément l’aéronavale nippon, après quoi les Marines débarquent à Legaspi, dans les Philippines :clap:! Un assaut sur Saipan, dans les îles Mariannes, doit par contre être annulé, suite à l’échec des bombardements américains. Conclusion du tour Les renforts allemands affluent en France, les gros cuirassés alliés ont ralliés l’Angleterre : Overlord ne va plus tarder :mrgreen:. |
Mars / Avril 1944. La chute de Moscou
Le front de l’est Sous la pluie, l’Armée Rouge lance un violent assaut contre la capitale et, enfin, Moscou est reprise ! Un signe prophétique ? Le Reich, en tout cas, ne contre-attaque pas et se contente d’envoyer de nouveaux renforts partout : France, Italie et URSS. Vatutin lance alors à son tour une attaque et atteint presque Stalino. Mais le Reich est inquiet : l’Armée Rouge semble ménager ses forces et on raconte qu’elle a accumulé d’immenses quantités de matériel pour une offensive de grande ampleur. L’été sera chaud en Russie :mrgreen:! Le front de l’ouest Les Anglo-Saxons lancent un gigantesque aérien contre les usines du Reich (impulses aériennes) : la Luftwaffe est secouée, mais fait front courageusement. Un aperçu de ce qui arrivera au Reich si celui-ci envoi tous ses chasseurs en France vient cependant de lui être donné. Car l’été sera chaud en France :mrgreen:, tout le monde le pressent ! La Kriegsmarine et les U-Boats, craignant peut-être de bientôt perdre les ports français sur l’Atlantique, lancent un violent assaut contre les convois alliés, sans résultat cependant. La guerre du pacifique La flotte Impériale rétablit ses convois dans la mer de Bismarck et évite habilement les combats, tandis que les Chinois repartent à l’assaut : les Nationalistes attaquent Canton, les Communistes pénètrent en Manchourie. A suivre : des photos puis l’été le plus long |
URSS, front nord
http://img410.imageshack.us/img410/3...ordavril44.jpg URSS, front du Don http://img410.imageshack.us/img410/2600/donavril44.jpg France, Overlord va se lancer http://img410.imageshack.us/img410/3...nceavril44.jpg Italie, le ventre mou de l’axe menace de céder http://img410.imageshack.us/img410/6...lieavril44.jpg http://img17.imageshack.us/img17/9237/chineavril44.jpg |
Mai / Juin 1944. Overlord !
Le front de l’ouest Venant d’Allemagne, panzers et fantassins déboulent en France à marche forcée : tous les voyants sont au rouge. Sie komen ! Les bombardiers alliés lâchent leurs bombes en France et en Allemagne, mais ce ne sont plus les usines qui sont visées cette fois : c’est la Luftwaffe qui est prise pour cible et les quartiers-généraux Leeb et Model, qui échappent tous deux aux alliés et cablent à Berlin : Sie komen ! A 4h00 du matin, le 6 juin, les parachutistes alliés sautent en France : trois grandes unités, qui coupent complètement Leeb des lignes de communication allemandes. Puis les gros cuirassés entrent dans la dansent et un pilonnage intensif commence. Enfin, c’est l’assaut sur les plages : Lorient, Cherbourg et Saint-Malo sont pris d’assaut, rien ne résiste aux alliés. A nous les petites femmes de Paris :chicos:! http://img168.imageshack.us/img168/8469/overlord.jpg Model réagit avec force et lance les panzers à l’assaut : les parachutistes américains sont massacrés jusqu’au dernier, Leeb est désenclavé, mais l’assaut a été coûteux, les bombardiers alliés sont partout et font des cartons, la Luftwaffe est complètement débordée. « La première vague est passée… Envoyez la deuxième :=(:! ». Les quartiers-généraux Creras et Hodges débarquent dans les ports avec des blindés et l’américain lance aussitôt une violente offensive (offensive chit en terrestre, après les deux joués par USA/CW pour une supercombinée ;)) : les panzers SS, le noyau dur de la Wehrmacht, sont balayés comme un fétu de paille. Plus à l’ouest, Brest tombe à son tour, mais les renforts allemands surgissent de toute la France : la poche de Normandie est colmatée. « Rien n’en sortira, et les alliés ont usé tous leurs moyens de transport » affirme le général Model, qui reconnaît cependant qu’il faut abandonner toute idée de rejeter les alliés à la mer. Pour le moment en tout cas. Mais les alliés refusent de se laisser enfermer et relancent l’offensive comme un taureau enragé : Saint-Nazaire et Nantes tombent, la Loire est atteinte. Les américains poussent encore plus à l’est, mais de nouveaux renforts allemands, qui surgissent de partout, obligent le haut commandement à en rester là pour le moment. La troisième vague attend cependant en Angleterre, puis la quatrième, la cinquième, la sixième…:jumpy: Plus rien ne nous arrêtera ! Paris ! Berlin ! Nous arrivons ! http://img168.imageshack.us/img168/7...ancejuin44.jpg Le front méditerranéen Alors que l’axe pensait tous les moyens alliés tournés vers Overlord, le général Eisenhower vient rapidement le détromper : une grande offensive est lancée en Italie et bouscule complètement la ligne Casino. L’OKW doit envoyer en toute urgence des renforts, mais rien ne semble pouvoir arrêter les alliés : Florence, pivot de la défense allemande, fortifiée par une unité de montagne, est prise d’assaut :clap:, puis Ancona, loin en arrière du front. Unique répit pour le Reich sur le front de l’ouest : ses usines sont intactes et vont tourner à plein régime, le Bomber Command a préféré gardé ses bombardiers pour soutenir Overlord. A suivre : l’opération Timbale et Boomerang |
Le front de l’est : l’opération Timbale et Boomerang
Alors que les occidentaux débarquent enfin en France, le général Koniev lance l’opération Timbale (offensive chit joué ;)) : à partir de Kalinin et Moscou, l’assaut est lancé et une percée est obtenue. Rundstedt ne panique cependant pas et contre-attaque immédiatement : l’échec est total. « Le mur de l’est se lézarde ! Il faudrait envoyer plus de renforts ». Au sud, Vatutin a pris Stalino d’assaut et Timoshenko traverse le fleuve devant Voronesh. Mais ces petites brèches ne satisfont pas la Stavka qui, beaucoup plus ambitieuse, vise l’effondrement total du barrage allemand : le général Joukov lance l’opération Boomerang (et encore un offensive chit, ne reculons pas devant la dépense :o:). Cette fois, les T-34 percent avec force et les avant-gardes de l’armée rouge atteignent déjà les faubourgs de Smolensk et Bryansk, encerclant au passage des centaines de panzers. « Brisez les Rouges ! Attaquez, aucun repli ne sera autorisé :enerve:! » vocifère le petit caporal, qui donne son feu vert pour lancer une contre-offensive incroyable : il faut éviter la rupture à l’est au moment où Overlord bat son plein. Manstein a l’honneur de mener l’opération prophétiquement nommé « Chant du Cygne » :mrgreen: (offensive chit joué, le seul dont le Reich dispose, depuis des mois). La contre-attaque est cependant menée tambour battant, Smolensk, Bryansk et Koursk sont dégagés. http://img179.imageshack.us/img179/4...antducygne.jpg Mais l’Armée Rouge n’a pas encore tiré ses dernières cartouches : l’offensive reprend. Tula et Kharkov tombent, Stalino résiste de peu. Plus au nord, Yeremenko file vers Léningrad, abandonnant le front de Yaroslavl au général Rokossovsky, qui relance une fois encore l’offensive : les faubourgs de Smolensk et Bryansk sont à nouveau atteint. La Wehrmacht est aux abois et doit reculer. Kerch puis toute la Crimée sont abandonné, l’armée roumaine, aussi pathétique soit-elle, est appelée de toute urgence pour défendre Stalino, contre laquelle Vatutin lance assaut sur assaut, en vain cependant. Au centre, la Wehrmacht parvient péniblement à rétablir un front continu devant Smolensk, mais Yeremenko a été négligé et le bougre en profite : Novgorod puis Pskov tombent sans combat, le siège de Léningrad commence :clap:! http://img179.imageshack.us/img179/6046/urssjuin44.jpg A suivre : la fin du rêve Japonais |
La guerre du pacifique : la fin du rêve Japonais
L’armée Impériale, devant le désastre qui s’annonce :o:, expédie des renforts en Manchourie et au Siam, où Yamashita arrive juste à temps pour empêcher la chute de la ville devant l’avancée des nationalistes chinois. Son compère Yamamoto, lui, accélère sa retraite : les Anglais ont débarqué et pris Rangoon d’assaut :clap:! Le rêve Indien s’achève avec la chute de Chittagong, la garnison nippone ralentissant à peine l’armée des Indes de Wavell et Mountbatten, qui talonnent l’armée Impériale en pleine déroute. La flotte Impériale, elle, échappe avec talent à la Royal Navy et l’US Navy : partout, le ravitaillement est maintenu. Excédés, les américains doivent une fois encore renoncer à leurs débarquements contre Saipan et Rabaul :loose:, mais ce n’est qu’un répit. En Manchourie, Mukden tombe devant Mao ( 2 usines perdues pour le Japon :o:). « Il faut protéger nos approvisionnements en ressource. Que la flotte parte en mer de Philippine protéger nos convois sans cesse harcelés. Les américains ont dispersé leur flotte, nous ne craignons rien :yeux:» L’US Navy est certes sur plusieurs fronts, mais pas la Royal Navy, qui se livre à un carnage en baie du Bengale : un porte-avion, deux cuirassés et deux croiseurs Japonais sont envoyés par le fond :=(:. Finalement, la flotte Impériale au grand complet livre son baroud d’honneur : la bataille de la mer des Philippines commence ! Et les derniers espoirs du Japon sombrent en même temps que ses navires : un porte-avion est coulé, deux autres endommagés, deux croiseurs envoyés par le fond, ainsi que 4 pétroliers et 4 convois. La production Japonaise est cassée et va tourner à 30% de la normale ce tour, mais les convois peuvent encore être rétablis, Tokyo a encore des réserves. Pour combien de temps :mrgreen:? Conclusion du tour 13 impulses, pas moins, avec un passe de l’axe les impulses 11 et 13, dans une tentative désespérée de mettre fin au tour. La perte de terrain n’est pas immense, mais les pertes c’est autre chose. La production du Reich est très importante, aucun bombardement ne l’a réduite, mais pas assez pour combler les pertes ! Reste que le chemin à parcourir est immense et il ne reste plus beaucoup de temps. Pour le Japon, les carottes sont cuites…:=(: |
Juillet / Août 1944. Paris s’éveille – Armageddon en URSS
Front de l’ouest Etats-Unis et Angleterre jouent chacun un pion offensive pour une impulse supercombinée, qui leur permet de déplacer leurs flottes et troupes de renforts. L’aviation américaine lance en outre toute une série de bombardements : contre les usines d’Essen d’une part, contre les positions de la Wehrmacht en France d’autre part. L’opération se solde par de lourdes pertes aériennes, bien supérieures à celles de la Luftwaffe, qui récupère en outre la majorité de ses pilotes. Des renforts arrivent d’Allemagne, mais les Alliés ne cèdent pas au défaitisme : Mac Arthur lance l’opération Jumbo (offensive chit en terrestre ;)). L’aviation allié subit un véritable désastre et la Luftwaffe n’en reste pas là : ses bombardements défensifs mettent en échec l’opération Jumbo (avec un nom pareil, j’aurais du deviner que le facteur aérien serait décisif :yeux:). Mais le Reich a utilisé tous ses moyens aériens, alors que les Alliés possèdent encore des centaines d’avions en Angleterre, qui vont pouvoir appuyer les nouvelles offensives. Leeb colmate les brèches, mais Creras et Hodges relancent l’offensive : une percée est obtenue, la Loire est franchie et Model est coupé de son ravitaillement ! Pour le sortir de cette situation précaire, l’OKW ordonne le passage via la France de Vichy. Le Maréchal Pétain condamne aussitôt cette violation flagrante de l’armistice et décrète la dissolution du gouvernement de Vichy ! Une partie de la flotte Française se saborde, l’autre rejoint les Anglais : la France Libre est née ! ( les Français auraient-ils senti le vent tourner :o:?). Le général Alexander relance l’offensive alliée et le succès est immédiat : cette fois, c’est la Seine qui est franchie. Leeb s’enferme dans Paris et ordonne le repli : désespéré et aux abois, le Reich racle ses fonds de tiroir pour amener des renforts : une unité d’infanterie Yougoslave prend ainsi position non loin de Vichy. Mais les blindés alliés talonnent la Wehrmacht et ne lui laissent aucun répit : une nouvelle percée est obtenue, des centaines d’avions sont détruits au sol, la Luftwaffe est décimée et… Chute de Paris :clap:!!! Pendant qu’une voiture spéciale ramène Leeb en Allemagne, grièvement blessé, laissant le front de l’ouest au général Model, isolé dans le sud de la France, l’état-major anglo-saxon victorieux se retrouve au Moulin Rouge pour fêter la victoire : l’heure est à la fête et à l’euphorie. A nous les petites femmes de Paris :jumpy:! http://img245.imageshack.us/img245/4347/parisaot44.jpg Le front méditerranéen Le général Eisenhower lance l’assaut et les troupes Américaines avancent plein nord. Le général Rommel établit alors la ligne Van Gogh, derrière le Pô. Des renforts lui parviennent d’Allemagne avec des instructions très claires : il doit tenir ses positions à n’importe quel prix ! C’est que le ravitaillement de Model, en France, passe désormais par l’Italie… Aussi, quand le général Gort, après un violent bombardement, lance ses blindés à l’assaut et parvient à franchir le Pô, la riposte ne se fait pas attendre : la Wehrmacht contre-attaque ! Les Alliés avaient finis par presque oublier que le Reich pouvait encore attaquer. Gort est repoussé derrière le fleuve et reçoit l’ordre de ne plus prendre l’offensive : des renforts vont lui être envoyés, prélevés sur la quatrième vague devant déferler en France. La ligne Van Gogh a tenu bon. http://img245.imageshack.us/img245/479/vangogh44.jpg |
Le front de l’est
Le général Joukov lance l’opération tempête d’été (offensive chit :o:) : Manstein est massacré dans Gomel, les T-34 brisent le front centre et s’emparent de Smolensk. Au nord, Yeremenko s’empare de Riga tandis qu’au sud, Vatutin obtient une percée près de Stalino. L’OKH ordonne alors un repli généralisé en URSS : Koursk est évacuée, Kesselring pénètre en Lituanie avec des renforts, mais la proximité de l’Armée Rouge ne facilite pas le repli, qui s’avère beaucoup trop lent. Les T-34, eux, filent dans les plaines et achèvent l’encerclement total du groupe d’armée centre :=(:! Rundstedt et Mannerheim se retrouvent piégés à l’intérieur de la poche, que Koniev commence à réduire, par la force, tandis que Kesselring fonce à l’est pour tenter de dégager les débris du GAC. Mais Yeremenko vient à sa rencontre : le GAC est condamné, Mannerheim succombe déjà lors de la chute de Vitebsk. Des unités de l’Armée Rouge pénètrent même en Pologne :jumpy:!! http://img245.imageshack.us/img245/1...snordaot44.jpg Au centre, Rokossovsky répète la manœuvre : Bock est encerclé avec de nombreuses unités puis entièrement anéanti :mrgreen:. Au sud, Vatutin perce à nouveau et franchit déjà le Dnieper, bousculant les maigres troupes Roumaines qui, preuve de l’affaiblissement irréversible de la Wehrmacht, avaient pour mission de tenir seules cette partie du front. Guderian est contraint d’envoyer ses unités de Waffen SS pour endiguer l’avance de Vatutin et Rokossovsky en profite immédiatement pour prendre Kiev d’assaut, franchissant à son tour le Dnieper. La libération totale de la mère patrie ne saurait plus tarder :clap:! http://img245.imageshack.us/img245/8039/kievaot44.jpg |
La guerre de pacifique
Le mauvais temps empêche quasi toute offensive, mais l’US Navy mène néanmoins un raid meurtrier en mer de Chine, coulant pas moins de 9 convois et abattant des centaines d’avions nippons, avant de se replier suite à l’arrivée massive de l’aéronavale japonais : l’Empire du Soleil Levant dispose encore de quelques beaux restes et ses convois sont rétablis à 100%. Les communistes chinois se cassent en vain les dents contre Port-Arthur, la Birmanie est par contre évacuée. Conclusion du tour Quelques chiffres illustrent parfaitement l’incroyable déroute du Reich ce tour : 93 BP de pertes en URSS (contre 24 BP…) et 64 BP à l’ouest (contre 96 BP), total 157 BP :choc:, soit un peu plus de six mois de production !!! Certes, les Anglo-Saxons ont eux aussi payé le prix fort (30 BP viennent des deux offensives chits), mais cela ne représente même pas deux mois de production pour eux. La vérité, c’est que tout le poids des économies alliés se fait à présent sentir : les Etats-Unis produisent comme des malades, l’URSS égalise le Reich et l’ouverture du seçond front a permis de rendre cette réalité effective (en 1943, l’axe, malgré une production inférieure, tenait solidement, les Anglo-Saxons ne lui opposant finalement qu’une fraction de leurs forces. Mais tout a changé depuis Overlord. L’ouest est devenu un gouffre pour la Wehrmacht, qui a causé l’effondrement du front de l’est, privé de ses massifs renforts quotidiens alors que l’Armée Rouge atteignait justement des sommets de puissance et lançait d’audacieuses manœuvres d’encerclement. Le retournement est total, c’est la bérézina pour le Reich, reste à voir s’il va réussir à stabiliser les différents fronts. |
Septembre / Octobre 1944. Libération de Bruxelles
Le front de l’ouest Etats-Unis et Angleterre ouvrent la danse avec un offensive chit pour une supercombinée. Chute de Bordeaux et repli de la Kriegsmarine sur Kiel, percée en France et chute de Lille. Les troupes parviennent déjà devant Bruxelles et Metz. Passant par l’Italie, le général Model rejoint l’Allemagne et lance plusieurs grandes unités en Belgique : il faut créer le mur de l’ouest ! Mais Mac Arthur riposte par une offensive de grande envergure (offensive chit) : l’opération harengs :o:. L’ennemi est bousculé et les blindés obtiennent une percée : chute d’Anvers ! Cette fois, c’en est trop et Model ordonne le repli derrière la Dyle et l’abandon de Bruxelles, où les alliés sont accueillis par la foule en délire. Bruxelles, ma belle, je te rejoins bientôt Aussitôt que Paris me trahi Et je sens que son amour aigri, depuis Elle me soupçonne d’être avec toi, le soir Je reconnais, c’est vrai Tous les soirs, dans ma tête C’est la fête des anciens combattants D’une guerre qui est toujours à faire … Bruxelles, attend moi, j’arrive Bientôt je prends la dérive Paris, je te laisse mon lit… Le temps se couvre et de violentes tempêtes viennent mettre un frein à l’avancée des anglo-saxons, qui éliminent alors avec soin les poches de résistance à Boulogne et Calais. Rouen et Lyon restent occupés, mais aussi isolés. http://img245.imageshack.us/img245/6...eptembre44.jpg |
Le front de l’est
Nouvelle percée de Vatutin, qui massacre le roumain Antonescu et s’empare d’Odessa pendant qu’au centre, Koniev achève le massage des débris du GAC. Le GAS, commandé par Guderian, se replie derrière le Dniester, mais le général allemand note sobrement : « La ligne de défense pourrait tenir… Si je disposais de soldats pour la tenir ». Au nord, Kesselring n’est pas mieux loti. Finalement, là aussi, c’est le mauvais temps qui va empêcher l’Armée Rouge de pousser plus en avant. La Stavka en profite cependant pour approcher l’aviation russe plus près d’un front qui a avancé de plusieurs centaines de kilomètres en quelques semaines seulement. L’axe n’occupe plus, en URSS, que Minsk, isolée, et Léningrad. Le mur de l’est s’est effondré et plus rien ne semble en mesure d’arrêter le torrent impétueux de l’armée rouge, qui déferle. Qui arrivera donc le premier à Berlin ? Les Américains ou les Soviétiques :mrgreen:? http://img245.imageshack.us/img245/9...eptembre44.jpg La guerre du pacifique Mao s’empare de Port-Arthur, des renforts nippons débarquent en Corée. Les convois japonais ne sont guère inquiétés : là aussi, le mauvais temps fait son œuvre :enerve: |
Novembre / Décembre 1944
Le front de l’ouest Les Anglo-saxons ouvrent à nouveau le tour par une impulse supercombinée (deux offensives chits :o:), qui leur permet d’amener de nouveaux renforts en France et en Italie puis, sans attendre, de relancer l’offensive : chute de Rouen et, surtout, de Gênes. Le cuirassé Roma, le dernier grand cuirassé de l’axe présent en méditerranée se saborde, les débris de la flotte italienne se réfugient à Athènes. Rommel cependant ne panique pas : la ligne Van Gogh est plus solide que jamais. A l’ouest, Model subit de plein fouet les offensives alliés : Mac Arthur (offensive chit) traverse la Dyle en même temps que la Meuse et les blindés américains, le 16 novembre, pénètrent pour la première fois en Allemagne Lchute d’Aix la Chapelle) et en Hollande (chute de Rotterdam). Les Anglais, eux, commandés par Alexander (offensive chit) s’emparent de Metz, mais se cassent les dents contre Liège :(. Le Reich aux abois se replie derrière la ligne Siegfried et le Führer fait le serment de tripler les effectifs de la Wehrmacht à l’ouest pour tenir les alliés en échec : l’économie allemande ne résisterait pas à la perte du bassin de la Ruhr. http://img147.imageshack.us/img147/5...sdcembre44.jpg Le front de l’est Le mauvais temps s’installe, mais il y a du bon à cela : les marais de Léningrad gèlent et l’Armée Rouge rend la politesse aux Finlandais, qui avaient conquis la grande ville sous la neige. Chute de Léningrad :clap:! Timoshenko reçoit ordre de poursuivre jusqu’à Helsinki. Au centre, Joukov lance l’assaut contre Minsk, qui tombe facilement : la dernière ville d’URSS a été reconquise à l’envahisseur teuton. Mais celui-ci ne perds pas le nord : Kesselring établit la ligne Hermès, qui va de Riga à Lvov. http://img147.imageshack.us/img147/9...ddcembre44.jpg Au sud, Vatutin lance une grande offensive pour percer le Dniester (offensive chit ;)). Le résultat est mitigé, mais Guderian, acculé dans Cernauti, cable à Berlin : « La Roumanie ne pourra pas tenir longtemps, le pétrole de Ploesti doit être considéré comme étant en sursis ». Pourtant, des unités d’élite de Waffen SS ont été disposées là pour protéger le précieux allié roumain. Cela suffira t-il ? http://img147.imageshack.us/img147/2...ddcembre44.jpg |
La guerre du pacifique
La tornade alliée s’abat sur le Japon : partout, des débarquements violents et victorieux. Chute de Palau, Guam, Saigon, Kuala Lumpur, Tarakan et Balikpapan. La moitié du pétrole des Indes Néerlandaises est désormais sous contrôle américain. En Indochine et au Siam, la situation de Yamamoto devient désespérée : les Chinois au nord, les Anglais à l’ouest et les Américains à l’est, c’est trop pour lui :mrgreen:. La flotte Impériale, pourtant, se saigne sans compter pour maintenir ouverte les lignes de communication de la région avec le Japon : deux grandes batailles en mer des Philippines attestent de cette volonté de résister à tout prix. Mais si les convois sont maintenus, la flotte Impériale en sort décimée : 5 porte-avions sont coulés, des centaines d’avions abattus ainsi que plusieurs dizaines de pétroliers et convois. Si le Japon conserve encore de nombreux porte-avions, il s’agit pour la plupart de porte-avions légers. Les autres ont quasi tous été coulés :tongue:, sans cesse pris pour cible par l’aéronavale des alliés. Une très puissante aviation terrestre veille cependant jalousement sur la mer du Japon, mais que peut réellement encore espérer Tokyo ? En Chine aussi, la situation semble sans espoir : si Canton résiste à un assaut des nationalistes Chinois, il n’en est pas de même pour Hainan, qui tombe à son tour. [url=http://img147.imageshack.us/my.php?image=pacifiquedcembre44.jpg]http://img147.imageshack.us/img147/6...edcembre44.jpg[/URL] |
1944
Overlord Comme historiquement, le Reich n’a de réelles chances de repousser l’invasion que durant les premiers moments. Mes débarquements et assauts parachutistes ont tous réussis, l’appui des cuirassés et de l’aviation n’y pas étranger. La Luftwaffe était quasi inexistante à l’heure du débarquement, même si des centaines d’avions arrivaient d’Allemagne : un peu trop tard ! Reste que les alliés auraient de toute façon eu une indiscutable supériorité aérienne, mais bon, quelques Stukas seraient peut-être passés et qui sait ? L’axe avait encore une chance, avec une contre-attaque massive, ce qui a été réalisé, mais les succès ont été insuffisants et, une fois encore, la supériorité aérienne alliée a fait des ravages. Succès de la première phase, les plages :o:. Restait alors un ultime espoir : réussir à contenir les Alliés en Normandie. A la fin du tour de mai/Juin, malgré l’offensive de Mac Arthur, c’était a priori réussi, mais en réalité insuffisant : les alliés avaient déjà bien assez d’espace pour manœuvrer et débarquer tranquillement la vague suivante sans risque. Le pont fort bien réussi par les alliés fut justement cette deuxième vague dès le tour d’invasion. A mon sens, mener plus de débarquements lors du lancement d’Overlord n’aurait pas servi à grand-chose. Par contre, avoir une deuxième vague de blindés et quartiers-généraux qui débarquent directement dans les ports conquis puis se lancent à l’assaut pour élargir la poche de Normandie avant qu’elle ne soit irrémédiablement fermée fut décisif. Succès de la seçonde phase, l’espace vitale dans la poche :o:. Suite à l’arrivée massive de renforts terrestres et aériens (qui ont tant fait défaut à l’est… :=(:), la Wehrmacht a tenté de garder la poche fermée et, grâce au soutien de la Luftwaffe, a même remporté de réels succès initiaux. Mais dans cette guerre d’usure, les alliés avaient toutes les chances : le premier choc a été contré, mais le Reich n’avait alors plus les moyens de résister aux suivants. Les Alliés en 1944, c’est la débauche de moyens : offensive chits, aviation innombrable, quartiers-généraux à la pelle. S’il y a le même nombre ou presque de soldats au front, les alliés ont tout le matériel pour eux : avions, cuirassés, blindés, offensives chits etc etc. Succès de la troisième phase, l’élargissement de la poche :o:. A mon sens, l’axe a commis alors une faute majeure : un repli vers l’est beaucoup trop tardif. Model qui reste dans le sud-ouest de la France, alors que la ruée alliée se fera inévitablement vers l’est, ce n’était pas nécessaire. Le bougre a eu de la chance de pouvoir filer par l’Italie, mais Leeb n’a jamais pu réellement établir de ligne de défense derrière la Seine après la rupture totale de la poche de Normandie. La bataille de France s’est gagnée en Normandie, aucun doute là-dessus. L’axe par contre n’a pas répété son erreur et n’a pas hésité à abandonner ses troupes encerclées, à Rouen, Lyon ou Calais, afin de pouvoir établir une ligne défensive plus solide derrière la Dyle. L’arrivée du mauvais temps devrait lui permettre de tenir la ligne Siegfried, en tout cas un moment ^^ Le front de l’est Un repli là aussi beaucoup trop tardif ! Mais pas facile d’abandonner un mur de l’est qui a tenu bon pendant pas moins de 18 mois ! L’accumulation de moyens soviétiques patiemment acculé ainsi que le tarissement des renforts pour le Reich, Overlord oblige, a permis d’obtenir une rupture puis l’effondrement total, qui aurait peut-être pu être évité avec un repli massif, quitte là aussi à abandonner certaines unités encerclées, ce que le Reich a trop longtemps refusé de faire (on retrouve là l’influence du petit moustachu :chicos:). Yeremenko qui file vers Léningrad sans rencontrer d’opposition, l’armée roumaine qui doit tenir quasi seule l’extrême sud, c’étaient des signes annonciateurs du désastre qui se profilait. Au final, des pertes hallucinantes et une déroute incroyable : en janvier 1944, le Reich était à Moscou et adjacent à Rostov. Le 31 décembre 1944, l’URSS est libérée de la souillure nazie. Reste que, là aussi, l’axe a enfin pu rétablir un front : Kesselring tient bon la ligne Hermès et le mauvais temps va jouer son rôle. Les Balkans par contre semblent condamnés. Conclusion Un beau retournement de situation, mais rien n’est joué ! Il me reste 4 tours pour vaincre, pas un de plus sinon ce sera la défaite ! La guerre est désormais gagnée, c’est indéniable, mais une course contre la montre commence : les conditions de victoire sont sans appel, j’ai 4 tours pour l’emporter (pas nécessaire de tout conquérir heureusement). A suivre |
Sur le QG, j'ai bien plus de commentaires et remarques intelligentes :o:
Ingratitude des foules :loose: Bon, je chauffe les foules ingrates et annonce une grosse surprise pour le mois d'avril 1945 :mrgreen: Tour de mai/juin 1945 bien entamé, la partie devrait s'achever demain (pas garanti cependant, les tours d'été sont toujours assez lents et mes hordes innombrables demandent du temps... Pour l'axe, cela va, les tours se simplifient :chicos:) |
Qu'est ce que tu veux comme remarque intelligente?
Que tu es le plus grand commandant des armées de l'histoire moderne? Je n'ai pas ce sens de l'humour! :mrgreen: Bon, plus serieusement, moi je parie que les anglo saxons seront à Berlin avant les russes, au vu de ce que je vois sur les screens de map. |
Citation:
Il serait sensé que Marseillais la fasse, mais le bougre manque de spontanéité, tu peux t'occuper de ce détail? :mrgreen: Citation:
J'expliquais il y a peu sur le QG pourquoi, à mon avis, les Russes y seraient les premiers (sauf peut-être si tempêtes), mais tout ne s'est pas vraiment déroulé comme je le pensais et ce sont bien les anglo-saxons qui sont arrivés les premiers... Je devrais mettre tout cela en ligne demain :jumpy: |
Janvier / Février 1945. Ultime répit pour l’axe
Le front de l’ouest Le mauvais temps offre un répit inespéré au Reich, qui se retranche derrière la ligne Siegfried : Leeb et Model assurent le commandement. En face, les alliés marquent la pause : le mauvais temps les empêche d’utiliser leur énorme supériorité aérienne et la ligne de défense qui leur fait face est solide, il y a en outre des fleuves à franchir. L’heure est venue d’amener des renforts, de redéployer les avions et de préparer les offensives du printemps :=(:. En Italie, la trêve hivernale est rompue par Eisenhower, qui tente un violent assaut contre Milan : sanglant désastre. Le front de l’est Là aussi, le mauvais temps (tempêtes :enerve:) va ralentir les opérations et oblige l’armée rouge à ronger son frein. Bock en profite pour rétablir une ligne de défense de Varsovie à Lvov, tandis que Guderian évacue la Bessarabie et tente de fuir vers la Hongrie, talonné par Vatutin, qui lance une offensive sous la neige en Roumanie et brise complètement le front allemand : deux unités de Waffen SS sont encerclées, les meilleurs unités de la Wehrmacht à l’est. Profitant d’une brève accalmie, Rokossovsky prend Lvov d’assaut tandis que Joukon lance l’opération Kutuzov (offensive chit) : les blindés obtiennent une percée près de Kaunas et atteignent déjà le Niémen, derrière lequel Kesselring replie toutes ses unités. La ligne Hermès parait toujours solide. La guerre du pacifique Les nationalistes chinois, appuyés par un bombardement des cuirassés américains, prennent Canton d’assaut, tandis que les Marines s’enfoncent au Siam et que l’US Navy bombarde les troupes japonaises à Bangkok et Batavia, tentant vainement de les isoler : la flotte Impériale use de tous les subterfuges possibles et imaginables pour maintenir le ravitaillement de ses troupes. On note ainsi le ravitaillement en urgence de Yamashita opéré via… Des sous-marins ravitailleurs ! Mais ce ne sont là que manœuvres désespérées destinées à gagner un peu de temps. Conclusion du tour Le mauvais temps et l’arrivée massive des renforts, désormais très vite alignés sur le front, a permis au Reich de rétablir des fronts défensifs partout : ligne Siegfried, ligne Hermès et ligne Van Gogh. A voir si tout cela pourra tenir avec le retour du beau temps… |
Mars / Avril 1945. L’opération Eclipse
Le front de l’ouest Le mauvais temps persiste et le Reich en profite pour fignoler ses défenses, puis vient le beau temps et avec lui des milliers de bombardiers alliés ! Alexander vient de lancer l’opération Attila (offensive chit). Le petit Caporal place de très grands espoirs dans ses unités aériennes de Messerschmitt 262, les meilleurs chasseurs du moment, mais la Luftwaffe doit vite avouer son impuissance : avoir les meilleurs avions est une chose, mais quand l’adversaire en aligne dix fois plus, il n’y a pas de miracle possible :mrgreen:. Amsterdam, Lyon, Liège et Saarbrucken tombent et ce n’est qu’un début : Creras et Mac Arthur relancent l’offensive (2 offensives chits). Les Canadiens percent sur la meuse et exploitent jusqu’à Dusseldorf, tandis que les Américains percent près de Strasburg et entrent déjà dans Franckfurt. Des centaines d’avions de la Luftwaffe sont détruits au sol suite à cette double avancée et Model, désespéré, doit reconnaître à Berlin que la ligne Siegfried n’est plus. L’axe tente alors de mettre fin au tour par une action de passe : 70% de chances de réussir et… Echec !! Le haut commandement allié se réunit alors pour prendre une importante décision : porter l’effort au nord, tenu par les Anglais, ou au sud, avec les Américains ? Deux opérations sont proposées : Market Garden, défendu par Montgomery, et Sang et tripes, proposé par Patton. Toutes deux sont jugées excellentes et, les moyens démesurés des alliés étant ce qu’ils sont, il est décidé de lancer les deux opérations, ainsi qu’une troisième, de portée politique : l’opération Eclipse :o:. A l’aube du 12 avril, Montgomery démarre l’opération Market Garden (offensive chit) : les ponts de Hollande sont capturés intacts et les blindés exploitent immédiatement avec force, il n’y a quasi plus d’opposition en face : les blindés Canadiens entrent dans Essen ! Plus au sud, Patton bouillonne d’impatience : il ne saurait laisser à ce prétentieux d’anglais la gloire d’avancer plus vite que lui. Sang et tripes (offensive chit) enfonce les débris de la ligne Siegfried et la blitzkrieg à l’américaine commence : chute de Munich, Nuremberg, Dresden, Leipzig et Frankfurt, où Leeb est massacré. Certes, les blindés américains les plus avancés ne sont désormais plus ravitaillés, mais qu’importe : il faut frapper l’ennemi sans lui laisser le temps de se réorganiser ! Toute la Bavière est perdue pour le Reich et ce au moment où Eisenhower, ne voulant pas être en reste, brise complètement la ligne Van Gogh : chute de Milan puis Venise. Rommel évacue vers l’Autriche. La victoire ne fait désormais plus aucun doute, mais Churchill est inquiet : un rideau de fer menace de tomber sur l’Europe :?:. Il faut devancer le camarade Staline, qui ne s’est toujours pas remis de l’abandon, il y a quelques mois, de tous les convois anglo-saxons en direction de Mourmansk. Le Reich n’est pas encore trépassé, mais ploutocrates et communistes se regardent déjà d’un air carnassier : un conflit s’achève, un autre va commencer et il risque d’être long. « Aux yeux du monde, le vainqueur de la bête nazie sera celui qui s’emparera de Berlin. Nous devons être celui là. J’ordonne le lancement de l’opération Eclipse ». Alors que les Soviétiques butent toujours devant la Vistule, les occidentaux lancent un gigantesque assaut parachutiste directement sur la capitale du Reich ! Des unités de Waffen SS luttent fanatiquement devant le Reichstag, se sacrifiant par milliers pour permettre in extremis l’évacuation en urgence du petit caporal : le Reich de 1000 ans agonise et les drapeaux Anglo-Américains flottent désormais sur Berlin :clap:! Certes, une fois encore, les parachutistes sont isolés et coupés de tout ravitaillement, mais la Wehrmacht a-t-elle seulement encore les moyens de contre-attaquer pour profiter de cette faiblesse ? http://img513.imageshack.us/img513/9666/eclipsep.jpg |
Le front de l’est
Vatutin massacre les unités de Waffen SS puis prend Bucharest et les puits de pétrole de Ploesti d’assaut : chute de la Roumanie :clap:! Prochaine étape : Belgrade. Chemychev s’empare de Cernauti et finit par rejoindre Guderian, réfugié dans les Carpathes : le général allemand est massacré, seule une unité de montagne Yougoslave résiste encore. Devant Lvo, Rokossovsky ronge son frein : il manque de troupes, la Stavka ayant distrait trop de forces vers le sud, pour en terminer avec les alliés du Reich. Bock n’est pas inquiété. http://img513.imageshack.us/img513/59/roumanie45.jpg Dans l’extrême nord, Timoshenko massacre Mannerheim réfugié dans Vyborg, mais c’est en Pologne du nord que l’Armée Rouge va frapper le plus fort. Koniev ouvre la dance avec l’opération Junon (offensive chit), qui lui permet de franchir le Niémen, malgré de lourdes pertes aériennes, l’aviation Soviétique éprouvant de plus en plus de difficultés à rester proche du front (le rayon d’action limité de ses bombardiers et chasseurs ne facilite pas les choses :() puis Joukov enfonce le clou avec l’opération vent du printemps (offensive chit) : cette fois, le Niémen est perforé et Kesselring est massacré au passage. Chute de Memel. Enfin, Yeremenko s’empare de Brest-Litovsk. Bock et Manstein, de retour sur le front, établissent alors une nouvelle ligne défensive derrière la Vistule. La résistance de la Wehrmacht à l’est, alors qu’elle s’effondre pourtant à l’ouest, tient du miracle. http://img513.imageshack.us/img513/4673/vistule45.jpg La guerre du pacifique La marine Impériale aux abois décide de frapper un grand coup : elle constitue plusieurs groupes de frappe, qui sont lancés à l’assaut des convois américains dans les Mariannes, les Marshall et même les îles Salomons, des mers qui n’avaient plus vu un seul navire de guerre japonais depuis des mois ! Mais il s’agit du chant du cygne pour le Mikado, qui évacue par la même occasion complètement l’Indochine. La riposte de l’US Navy ne se fait pas attendre : « Ils courent, nous chassons :=(:». Deux des trois derniers grands porte-avions japonais sont coulés, ainsi que tous les transports de troupes qui venaient d’évacuer Yamashita : le bouillant général Japonais et ses Marines sombrent corps et biens :chicos:. Et comme pour punir le Japon de son audace, les Anglo-Saxons se déchainent : prise de Singapour, Batavia et de toute la Malaisie. Les nationalistes chinois prennent Foochow, Mao achève la conquête totale de la Corée. Les productions Japonaises et Allemandes sombrent complètement, mais est-ce vraiment encore important ? La guerre s’achève, seule une reddition inconditionnelle sera acceptée :tongue:. A suivre : l’effondrement |
Coucou !
Me revoila après une petite éclipse de deux semaines (le temps de prendre le reichstag avec Danton :chicos:) Bonnnn alors on peut commencer à tirer des conclusions non ? Bon, ben je pense que si Marseille fait pas de conneries contre Lyon à la 36°... Ah non merde je me trompe de thread :desole: Bon donc le point crucial à noter, c'est que les Russes ont UN tour de retard sur les alliés... Ou plutot si l'on s'en tient à une ligne historique, ils n'ont que 2 impulses de retard (heureusement que tu joues seul les alliés et les Russes sinon je crois que tu en aurais pleuré avec le russe :crise:). Ce qui est impressionnant c'est le brutal effondrement en fin d'année 44. Mais ca me parait logique aussi... La défense Allemande était juste un mur. derrière, il n'y avait pas grand chose... et les productions alliées et soviétiques sont proprement monstrueuses (il n'est qu'à voir les offensive chit qui sont dégainés plus vite qu'un Garand...). |
Voilà la raison de ce silence radio :o:
De fait, les Russes se sont fait dépouiller: toute l'Allemagne est occupée par les alliés anglo-saxons :mrgreen: Avec deux joueurs dans le camp allié, cela aurait changé bien des choses: des attaques risquées pour avancer plus vite et devancer son allié... Mais rien ici naturellement, je suis à la fois le ploutocrate et le communiste :siffle2: De fait, c'est très amusant de pouvoir dégainer offensive chit sur offensive chit, les Etats-Unis tournaient à 3 par tour en 1945 et financaient un des deux pour l'Angleterre :lol: Toute la puissance de la production alliée s'est abattue sur l'agnelet axiste :=(: Je posterai la suite et fin sous peu. Partie grandiose :priere: |
Mai / Juin 1945. L’effondrement du Reich de 1000 ans
Front de l’ouest Sans laisser le temps à l’ennemi de se réorganiser, Patton fonce en Bavière et occupe Nuremberg. Le Reich désespéré se retranche dans les villes mais, même s’il isole les parachutistes alliés dans Berlin, ne peut contre-attaquer. Ne lui reste plus qu’à subir :mrgreen:. Les Anglais avancent lentement et sans prendre de risque : chute de Magdeburg et Bremen, siège d’Hamburg. Les Etats-Unis, eux, foncent pour devancer les Soviétiques et plus rien ne semble en mesure de les stopper : prise de Prague, Vienne et même Breslau ! En Italie, Trieste tombe à son tour. Un assaut parachutiste emporte Copenhagen. http://img91.imageshack.us/img91/9077/allisjuin1945.jpg Front de l’est Le fanatisme des allemands donne toute sa mesure à l’est : Budapest repousse l’Armée Rouge, tenue en échec aussi devant Belgrade, tandis que, sur la Vistule, il faut employer les grands moyens pour passer. Mais tout s’effondre, la disproportion des forces est trop grande : chute de Varsovie, Lodz, Koenigsberg et Heslinki. Les Soviétiques ont perdu leur course contre les Américains, le mur de fer sera bien plus à l’ouest que prévu :o:. http://img91.imageshack.us/img91/305/urssnordjuin45.jpg http://img91.imageshack.us/img91/6770/ursssudjuin45.jpg La guerre du pacifique Là aussi, le rouleau compresseur allié se lance et broie impitoyablement tout ce qui s’oppose à lui, même si la flotte Impériale réussit toujours à maintenir intact ses convois en mer de Chine. Bangkok et Formose tombent, des renforts débarquent aux Philippines, que le Japon refuse obstinément d’abandonner. Evénement remarquable, le grandiose assaut des chinois nationalistes contre Hong Kong : 100.000 morts, mais la ville tombe, l’Angleterre peut toujours courir pour la récupérer (offensive chit sur Chiang, complètement délirant, c’est le pire quartier-général du jeu). http://img91.imageshack.us/img91/385...iquejuin45.jpg |
Juillet / Août 1945. The End
Europe Un objectif commun pour les alliés : traquer les débris de la Wehrmacht, où qu’ils se trouvent. Danzig, Krakow, Budapest, Belgrade, Sofia, Kiel, Karlsruhe, Cologne, Hambourg et même Athènes (débarquement des anglo-saxons en Grèce), tout y passe. La capitulation de la Hongrie et de la Bulgarie précède de peu celle du Reich : il ne reste plus une seule unité militaire au Reich, anéantissement complet et capitulation sans condition :=(:. Pacifique Gigantesque bataille aéro-navale en mer de Chine, mais le Japon, qui peut bénéficier de ses milliers d’avions basés dans l’archipel, reste trop costaud : les alliés ne parviennent pas à triompher. Ils ne sont cependant pas contraints au repli non plus et les troupes prennent la relève : débarquement américain à Shanghai et prise de Manille. Fin du tour et de la partie :clap:. L’Italie et le Reich ont été entièrement conquis, le Japon est une forteresse avec des milliers de soldats et d’avions, mais de ses conquêtes il ne reste quasi rien (Nanking, Saipan et Palembang, tous isolés et coupés de ravitaillement, de toute façon le Japon n’a plus un seul convoi ^^). Un objectif est encore tenu par l’axe : Tokyo. Tout le reste est entre les mains purs et justes des alliés, qui remportent de ce fait une victoire totale ! Epilogue « Empereur du Japon, il y a trois solutions. Soit nous ramenons 40.000 avions d’Europe et exterminons tout ce qui est encore capable de flotter ou de voler chez vous, puis nous affamons votre pays par un blocus impitoyable, soit nous vous balançons bombe atomique sur bombe atomique. C’est plus rapide naturellement :mrgreen:. La dernière solution, c’est une reddition inconditionnelle… » Un mot pour résumer le tout : grandiose ! :clap: http://img91.imageshack.us/img91/1088/theendw.jpg |
C'est une magnifique victoire!
Félicitation pour cette partie et l'AAR. :clap: Vivement le jeu pour une gpo:jumpy: |
Voila voila, c'est malin, je viens juste de voir la fin...
Bon, ben pour la guerre froide les conditions sont un peu meilleures pour les occidentaux vu que la totalité de l'Allemagne et la moitié de la tchécoslovaquie est à l'Ouest. Beau final quand même. Ce que j'aime c'est que les parties ressemblent souvent à ça sur la fin, effondrement complet d'un des camps qui ne peut supporter le rouleau compressseur adverse. |
J'y ai jamais joué mais au vu de l'AAR, je dirais que c'est souvent l'Axe qui s'éffondre. Non?
|
En fait, il faut surtout que l'un des deux "supplétifs" des US soit à l'agonie avant l'entrée en guerre de ces derniers :
- Si l'axe réussit seelowe sur l'Angleterre, il a virtuellement gagné. - Si la Russie est down avant l'arrivée des US, les Allemands possèdent une armée qui peut attendre tranquillement les Us (a l'exemple du Jap qui hormis bombe A peut tenir des années...). Par expérience, il faut se focaliser sur un seul de ces deux objectifs et s'y tenir. en général, ce qui fait paniquer l'axe c'est le risque de voir débouler les US (et sur ce point, le jeu est très bien fait puisque l'on ne sait jamais vraiment quand l'US va entrer en guerre...). |
C'est clair que le mastodonte us est impressionnant :chicos:
La plupart de mes parties WIF étaient stoppées prématurément (les deux raisons principales étant une résistance de la France jugée trop longue et trop coûteuse par l'axe et l'autre, plus fréquente, étant un effondrement de l'urss... Jugé peut-être hâtivement inéluctable). Sur cette partie, encore en janvier 1944 (le Reich tenait Moscou...), je ne me faisais plus aucune illusion... Et pourtant :mrgreen: Quand la vague verte et brune déferle, l'axe a juste le droit de s'écarter en vitesse :o: |
Bravo, jolie victoire. Il est vrai que jusque très récemment, je ne donnais pas cher de ta peau.
Mais j'imagine que c'était en fait des figures de style pour entretenir le suspens. :o: |
Citation:
|
Dès que cwif sera sorti, c'est exactement ce qui t'attend :tongue:
|
Superbe AAR Danton, féloche ! :clap:
J'ai passé presque toute une nuit à le lire ! :jumpy: Je n'ai jamais fini qu'une seule campagne de WIF, mais à 5 joueurs, un été. Nous avions réservé la maison de mes parents en Espagne pendant 15 jours pour ne faire que ça ! Pas de nana (enfin disons pas nos Françaises ... :honte:), pas de chats (radicale pour te pourrir une partie ... :enerve:) et pas d'horaires. Version 5 , avec juste Planes in Flames. Nous avions juste modifié le droit à un tirage météo à chaque "impulse" (ce qui ne fut officiel qu'avec la 6th edition), car on jugeait certains tirage météo trop important pour se jouer sur un coup de dé (il suffisait que le tirage de mai / juin ou juillet aout soit pourri pour te foutre en l'air toute une camapgne d'été). J'y jouais les USA / Franco, avec un Anglo / Chinois de mon côté, plus un URSS / Chine coco (La Chine répartie ainsi, seul le joueurs concerné ne pouvait activer les pions de son camp, il fallait se mettre d'accord pour les "impulse" qui de toute façon étaient terrestres à 99%, dans les règles v5, il n'y avait pas encore d' "impulse" aérienne). En face on avait un Allemagne (puis Espagne .... le salaud il a réussi son "coup" ... une chance sur 6 ...) et un Italie / Japon. La diplomatie y fut rude, ce qui je crois a donné les meilleurs moments de la partie, avec notamment des USA qui se lancent seuls dans Overlord :lolmdr:. Mon "partenaire" Anglais ne voyant pas que le Soviétique progressait trop rapidement pour que nous puissions lui arracher la victoire, je décidais de lacher mes GI's sur les côtes Danoises alors que le Rosbeaf voulait d'abord que l'on mette l'Espagne KO (nous avions débarqué au Portugal, libérer Gibraltar et nous étions bloqués devant Madrid, en Galice et devant Barcelone). On a jamais réussi à s'entendre, et on a finalement partagé les tâches. Toutes les troupes britanniques partirent en Espagne et mes soldats furent envoyés au Danemark (d'ailleurs, même si on arrive très vite aux portes du Reich, le Jutland forme un goulet d'étranglement très difficile à passer vu que les Allemands le défendent bec et ongles). Bref y'a eu des tensions assez sympas (et toujours bonnes enfants), comme la création ou non d'un Afrika Korps ou l'envoie de renforts italiens à l'Espagne alors que l'Allemagne était en difficultés en URSS. D'ailleurs à ce propos, je pense que finalement l'entrée en guerre de l'Espagne n'a pas été à l'avantage de l'Allemagne. D'une part celà à fortement accéléré l'entrée en guerre US, en mai/juin 1941 (ce fut "Barbarossa" la goutte d'eau) car la prise de Gibraltar fait faire un bon à l'opinion américaine. Et en plus ce là m'avait permis de faire monter ma production très rapidement ("War Bill", qui est le dernier stade de la production US pré-war, passé fin 1940). Si bien que plutôt que l'opération "Torch" ne se déroule ne AFN, on avait débarqué au Portugal avec plus de moyens qu' historiquement. Et lorsque vers fin 1942 début 1943 la situation a commencé à se tendre pour l'Axe, l'Allemagne s'est retrouvée à devoir envoyer des troupes en Italie, en Espagne, en URSS tout en gardant le Mur de l'Atlantique. Bref je garde de très bons souvenirs de cette partie ! |
Voilà un nouvel AAR passionnant, même si je n'ai pas passé la nuit entière à le lire (mais presque :mrgreen:) et qui illustre parfaitement le gros problème auquel j'ai eu à faire face durant mes nombreuses parties de WIF: il n'y avait toujours que 2 joueurs :?: (j'ai pourtant eu 4 adversaires différents)
Du coup, j'ai toujours raté ces tensions entre alliés, décisives pourtant. Un camp qui collabore efficacement et qui partage une stratégie commune doit avoir bien plus de chances de l'emporter qu'un camp qui se déchirre sur la stratégie à suivre. Ces tensions font d'ailleurs partie intégrante du jeu, la victoire ne revenant pas à un camp mais à un pays. Battre l'ennemi mais aussi laisser ses alliés derrière soi en somme :chicos:. Volet passionnant de WIF, qui a visiblement atteint des sommets dans cette partie, mais que je n'ai jamais pu essayer :loose: War bill fin 1940 :choc:, mes souvenirs de la 5° édition sont plutôt "Les USA interviennent trop tard!"... L'us entry avait un effet variable selon l'année? (plus de pions entry si Espagne rallie le Reich en 1940 plutôt qu'en 1942). Je ne me souviens plus trop de la 5° édition :yeux:. Les "coups" par contre étaient clairement pro-axe je trouve... Cadenasser la méditerrannée avec Gibraltar et lancer Barbarossa 1941... L'axe avait toutes les cartes en main pour l'emporter! Le Japon a du se planter royalement :o: Overlord au Danemark, vraiment, quelle drôle d'idée :lol:. Trop loin pour l'aviation et front beaucoup trop étroit :?:. La solution Espagnole ne me semble pas tellement meilleure: terrain difficile et chemin en effet beaucoup trop long jusqu'à Berlin. Reprendre Gibraltar par contre était sensé! Pour moi, la solution était en France. Assez vaste pour obliger la défense allemande à se disperser (où vont-ils débarquer?), proche des bases aériennes anglaises et... France/Gibraltar tombés, l'Espagne tombe comme un fruit mûr (soucis de ravitaillement) Il faudrait que je me refasse une partie un de ces jours :chicos: (la version pc est annoncée pour septembre :jumpy:) |
Citation:
Pour l'Espagne, il nous fallait effectivement débarquer là-bas pour délivrer Gibraltar et pouvoir menacer l'Italie. Et une fois que tu as une douzine d'unités là-bas, tu essayes de pousser le plus loin possible. Mais comme je l'ai dit, ce fut une erreur de l'Axe de rallier l'Espagne à leur côté. Indéfendable avec ses kilomètres de côtes, mais néanmoins nécessaire à défendre pour ne pas voir les Alliés déferler dans le sud-ouest de la France. A mon avis l'erreur a été de vouloir garder à tout prix l'usine de Madrid et les ressources du nord-ouest, plutôt que se replier sur les Pyrénées, plus courts et faciles à défendre. Pour nous le problème a été qu'avec ces troupes en Espagne, l'attaque de l'Italie fut limitée et retardée dans le temps. Quant-au Japon, sans avoir été mauvais, il a commis quelques erreurs fatales. D'une part il a négligé trop tôt la Chine, si bien qu'il est entré en guerre contre les USA sans avoir établit de solides positions. Si bien que, n'étant pas menacé de défaite, et sans avoir perdu trop de ressources (et de souvenir q'une seule usine ... :yeux:), les Chinois ont pu soutenir les Anglais en Birmanie, et l'Inde ne fut jamais réellement menacée. De toute façon, le Japon a été obnibulé par les USA. Sa 2e erreur (à mon sens) fut de s'en tenir trop rapidement à une défense passive. Même si le Japon est pour moi le pays le plus difficile à jouer dans tous les jeux 2d GM, sa seule chance de victoire repose dans une agressivité constante. En gros, attaquer et contre-attaquer, avec la flotte combinée, dès que possible, afin de ne pas laisser le soin aux Américains d'avoir un surnombre impossible à contrebalancer. Et dans cette partie, je n'ai pas le souvenir d'engagements majeur des 2 marines avant 1944 ... lorsque que le Japon n'a plus eu le choix, mais est irrémédiablement écrasé par sous le nombre des PA US. |
question : Je me souviens vaguement d'une proposition d'attaque par la grèce, un de vous l'a déjà tenté ?
(çà aurait pu etre sympa là en tous cas avec les bombardiers lourds en angleterre, 'un front uni' italie/grèce soutenu par les CAS) ceci dit sympa cet AAR dommage qu'il ai réussi çà nous aurait fait de longues... longues vacances :p |
C'était une idée de Churchill, mais aussi insensée que le reste de ses décisions dans le domaine militaire :mrgreen:
Le terrain est étroit et montagneux et cela ne s'arrange guère en remontant vers le nord. Pas top non plus pour l'aviation. Perso, sauf faiblesse réelle de l'axe sur ce front, cela ne me tente pas trop (l'intérêt serait de remonter rapidement sur les puits de pétrole de Ploesti) MAIS il y a une règle importante à wif qui redonne quelques lettres de noblesse à cette stratégie: la Yougoslavie peut être alignée par les alliés s'ils disposent de 4 unités terrestres de la même puissance dans des pays adjacents (Albanie, Italie, Grèce) J'ai ainsi fondé une stratégie là dessus lors d'une de mes parties avec les alliés: débarquement anglo-français en Grèce dès 1939 et alignement rapide de la Yougoslavie puis remontée vers le nord afin de soutenir l'offensive Yougoslave en Hongrie. Le front n'a pas été percé, mais le Reich a commis l'erreur d'amener beaucoup trop de troupes et d'avions pour contrer cette offensive... Troupes qui ont fait défaut en France. L'axe a capitulé début juillet 1941 suite à son incapacité à vaincre la France (à l'est, je n'avais pas dépassé l'Autriche, ni même pris Bucharest, mais l'alignement de la Yougoslavie fut réellement l'élément décisif de la partie). Pas certain que cela marchera deux fois cependant :yeux: |
Fuseau horaire GMT +2. Il est actuellement 15h21. |
Powered by vBulletin® Version 3.7.6
Copyright ©2000 - 2025, Jelsoft Enterprises Ltd.
Version française #19 par l'association vBulletin francophone