| Tzarkubis Troyp |
15/03/2008 12h09 |
Voici donc la véritable histoire vraie de la vie de la soeur et plus globalement de la famille de RoyalQuiche et de lui-même, inspiré de la description de sa soeur:
Citation:
Alors que RoyalQuiche était déjà un jeune et vaillant chasseur des steppes d'Angers ... euh non de Brest ... ah non de Bordeaux ... ah mais en fait si, d'Angers ... , sa soeur naquit dans l'étables de ses parents, située au coeur des montagnes dans un endroit inaccessible et loin des regards du monde. Car en effet, la naissance de la petite faisait plus penser à une pelote régurgitée du gosier d'un hibou qu'à un accouchement conventionnel. Dès lors, rien d'étonnant à ce que les pauvres parents, accablés par ce qui semblait être une malédiction, aient préféré la garder secrètement dans leur demeure, sans jamais la montrer aux rares visiteurs d'occasion.
Ainsi elle grandit, enfermée dans une cave humide et poussiéreuse d'où ne filtrait qu'une faible lumière terne et sans chaleur, nourrie une fois par jours avec de bon gros morceaux bien gras de barbaques jetées telle un chrétien en pâture aux lions pendant les jeux du cirque romains, ou encore comme un vulgaire CD de Michel Sardou dans la poubelle. C'est que, bien qu'étant l'enfant damnée de dame nature, elle faisait quand même l'objet de toute l'affection et de l'attention dont ses parents miséricordieux étaient capables de lui témoigner en de telles circonstances.
Cependant, tout n'était pas sombre depuis la naissance de la, du, enfin bref, car oui en effet et plus encore, la famille s'aperçut très vite qu'il y avait de juteux bénéfices à faire en vendant le fruit des tontes bimensuelles que permettait l'extraordinaire pilosité de la bougresse.
Tout le monde, sur plusieurs milles à la rondes et plus loin encore, s'étonnait de la qualité prodigieuse de cette « laine » (RoyalQuiche signale dans ses « Chroniques Royales bouffonesques et abyssale d'un marin d'eau douce » qu'il confondit un jour sa soeur avec un chat, ce qui laisse supposer que le « pelage » de sa soeur soit aussi soyeux que celui d'un félin) aux propriétés divers et variés (certains charlatans prétendaient même que quelques uns de ces poils mis en infusion et marinées dans de l'urine de bouc pouvait soigner les hémorroïdes et les varices) tout en nourrissant des soupçons quand à son origine. Mais personne ne fût en mesure de percer le secret, si bien que les tonsures s'arrachaient comme des petits pains fourrés au miel d'acacia d'arabie, à tel point que les parents effleurèrent l'idée saugrenue de concevoir un petit frère ou une petite soeur semblable à leur progéniture. Mais redoutant la réaction des dieux face à ce qui constituerait un « détournement de malédiction pour en faire une entreprise à but lucratif sans permission divine », acte condamné dans le Codex Deus Maleficus verset 666 alinéa 273 de la sous-partie « Préjudices et offenses aux dieux et ce qu'il advient des contrevenants », ils écartèrent bien vite leur ambition.
Malgré tout, le commerce de duvet permit à la famille de connaître un essor au delà de toute espérance et bientôt le jeune RoyalQuiche « s'exila de sa contrée native » pour embrasser une carrière de soumarinier. Certaines mauvaises langues prétendirent après coup que c'était pour échapper à sa soeur maudite et que rien d'autre que les abîmes lui permettrait de s'éloigner le plus d'elle, mais il en était bien autrement. En effet, RoyalQuiche aimait sa soeur, surtout quand il s'agissait de tirait sur ses poils avant la tonte, c'était tellement cocasse de la voire s'énerver, ou de dormir à ses côtés pendant les longues nuit d'hiver. C'est pourquoi, à l'occasion des destinations lointaines où lui menait les missions secrète de la marine, il profitait de ses escales pour entrer en contact avec quelques chamanes locaux dans l'espoir de trouver un remède pour sa soeur ou bien pour s'offrir les services de prostituées à prix d'ami.
Les années passèrent et lorsqu' Otto rentra chez lui, c'était pour retrouver sa soeur étudiante en médecine (mais pas correspondance uniquement, on comprendra pour quelles raisons) mais toujours aussi, heu, velue. Mais RoyalQuiche décida qu'il était temps de lui choisir un partenaire, et pour cela deux options se présentaient à lui : trouver un portugais blasé des portugaises, aveugle et tétraplégique, ou bien utiliser « le » remède qu'il avait trouvé, si il l'avait...
La suite appartient à l'avenir...
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