Envoyé par marlouf
Ba moi :honte:
(une recherche du marlouf sur wikii donne ce qui suit : )
Descendu des Alpes dés sa prime enfance, se rendant à l'école à dos de bouquetin, Marlouf gravissait une fois par jour la montagne dite du Nivolet (telle était sa croix) afin de pouvoir zieuter chaque jour sur ce qui serait plus tard son domaine.
Champion de ski nautique à l'âge de 5 ans, ses régates endiablées amenaient au bord du Bourget un public averti et enthousiaste.
Marlouf prendra néanmoins sa reraite à 6 ans, et se retirera dans le domaine familial du Bourget-du-Lac (pop : 450 habitants. Eglise ouverte le dimanche. Ballade sur dahu en sus)
Oscillant ensuite entre le Bourget et la vieille patriarchie grand-meresque installée à la Motte Cervolex où il allait un dimanche sur 4, Marlouf sera rapidement connu pour ses marathons Chambery-Aix les Bains effectués en moins de 12 mn.
Grand tribun et orateur sans pareil, rapidement surnommé "la grand'gueule du CP" par des instituteur esbaubis, Marlouf continuera cette vie de dur farniente, en rêvant aux plus hautes fonctions : un lutin ne lui avait-il pas promis que plus tard, il poursuivrait l'oeuvre du glorieux Amédée le Joufflu en s'installant dans le chateau des Ducs de Savoie ?
Et ainsi, pour prouver sa fierté d'appartenir à sa grande peuplade qu'est le Savoyard, le jeune Marlouf, en poête méritant, s'en allait compisser bruyemment les fondations de la Sasson, ou de la fontaine des eléphants.
Hélas, triple hélas, le destin du jeune savoyard fut fauché tel la jambe du lépreux quand pour d'obscures raisons professionelles, sa famille l'emporta à l'age canonique de 8 ans au tréfond de la France, vers cette lointaine colonie appelée Aquitaine.
Et depuis, hantant les falaises, ricochant sur la Dent du Chat jusqu'à la gare de triage de Chambery 2 minutes d'arrêt, raisonne ce cri déchirant d'un enfant arraché à ses montagnes, un cri si perçant que les vieilles âmes se signent encore en se demandant : mais quand reviendra t'il ?
Voilà voilà :chicos:
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