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Janvier / Février 1942. Le général Hiver
Le Reich décide de faire taire le vieux dicton « L’hiver est l’allié naturel des Russes » et lance un assaut violent contre Léningrad : les marais disparaissent sous la neige et ne posent plus guère de soucis aux fantassins allemands, mais ce sont en réalité les Finlandais qui mènent la danse et leur expertise dans les combats sous la neige a raison de la résistance Soviétique… Chute de Léningrad :?:! La flotte de la Baltique erre comme une âme en peine et finit par se saborder, de désespoir. Le Groupe d’armée nord a réussi sa mission et est redirigé vers le centre, où l’arrivée de Manstein insuffle un vent nouveau : le bouillant général élargit le front et lance les panzers vers Kalinin. Au sud, pas mieux, la neige et la pluie ralentissent à peine l’assaut et Kharkov tombe comme un fruit mûr. Le Reich s’offre le luxe d’envoyer à nouveau ses sous-marins contre les convois anglais à destination de l’URSS, mais une fois encore sans le moindre résultat. http://img152.imageshack.us/img152/9...s42nordaq7.jpg http://img179.imageshack.us/img179/7406/mars42ps2.jpg En méditerranée, alors que Wavell est aux portes d’Oran, la dernière grande ville en Afrique du nord encore tenue par les Italiens, le Duce ordonne une sortie massive de la flotte : les sous-marins Italiens coulent 150.000 tonnes de navire anglais au large de Dakar et, pour la première fois, les divisions allemandes qui tiennent Chypres reçoivent à boire et à manger. Les soldats se gavent comme des porcs, à un point tel qu’ils en oublient de surveiller les côtés : mal leur en prend, des troupes anglo-canadiennes débarquent en force et l’île est rapidement reconquise, à la grande frustration du Duce, qui, à peine la bonne nouvelle annoncée au Furher (Chypres ravitaillée), doit déclarer dans la foulée que le ravitaillement amené servira en fait à nourrir les prisonniers allemands :mrgreen:. Dans le pacifique, les porte-avions nippons quittent leur base de Truk et sont aperçu peu après non loin de Pearl Harbourg… Roosevelt exige des explications et ordonne d’augmenter les productions de guerre aux Etas-Unis (nouveau bond de la prod US) Conclusion du tour Pertes en URSS : 0 BP pour le Reich (oui, encore) contre 26 pour l’URSS + une usine ( la flotte de la Baltique représente à elle seule 14 BP, les pertes terrestres ne sont donc pas si lourde). Cela commence à sentir le roussi en URSS. L’hiver touche tout doucement à sa fin et il a été très favorable au Reich, qui se positionne en outre très bien pour une blitzkrieg d’été meurtrière : des renforts en blindés ne cessent d’arriver, un offensive chit est prévu pour mai, un autre pour juillet, cela promet :loose:. Je vois deux axes offensifs possibles pour le puissant groupe d’armée sud : soit direction Rostov et le caucase, soit remontée plein nord, vers Orel et Kursk, à la rencontre du groupe d’armée centre. Objectif final : Moscou naturellement. Le groupe d’armée centre semble cependant avoir les moyens de percer seul, il a été fort renforcé lui aussi. A noter l’îlot de résistance au grand nord que constitue la ville de Pskov, toujours tenue par les russes. Le terrain n’est plus trop avantageux, c’est surtout de la plaine et le Reich domine au niveau aérien. L’été 42 sera très chaud, je crains le pire, le petit père des peuples (c'est moi :o:) exige l’ouverture d’un seçond front immédiatement pour soulager la pression à l’est. Winston Danton (c'est encore moi :o:) étudie la requête, il est clair qu’il faut secouer au plus vite l’axe en Europe sans quoi l’URSS risque bien de s’effondrer cette année. Heureusement, Danton Roosevelt (c'est toujours moi :o:) semble décidé à entrer dans la danse au plus vite. Dans le pacifique, cela va chauffer aussi : une attaque sur Pearl Harbourg est probable pour le prochain tour. Singapour, la Malaisie, la Birmanie et l’Inde ont été renforcés, mais toujours impossible de défendre Rabaul (il faut une option de l’us entry et j’ai préféré ce tour augmenter la production US). Par contre, dès que Yamamoto donnera le signal de foncer, je riposte avec une offensive de grande envergure en Chine, où je ne cesse d’accumuler du matériel et des troupes. L’armée Japonaise sera balayée comme un fétu de paille :tongue:. A suivre |
Ouch, c'est pas bon, ça, Léningrad... :?:
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Pfff, tu l’as dit :loose:. Outre la perte des usines et de la flotte de la baltique, c’est aussi libérer le front nord pour l’allemand et ouvrir le passage aux Finlandais, de loin les meilleurs alliés du Reich, surtout quand l’hiver vient.
Le topo. Léningrad est dans des marais et en grande partie derrière un fleuve, voilà de quoi repousser 20 assauts. Mais le Reich a attendu que la neige tombe, les marais deviennent forêts, et lancé l’assaut à moitié avec des Finlandais, qui n’ont aucun malus en hiver. La Luftwaffe a bombardé mais en vain (forêt et neige, bonne chance pour atteindre sa cible :o:) et l’assaut a été lancé avec une chance de succès de 30%... C’est passé naturellement. J’aurais du positionner une artillerie en plus, cela aurait fait passer les chances à 20%, mais le front nord a été percé trop vite par Leeb. Saletés de Finlandais :enerve:. |
Alors, l'URSS est condamnée? :?:
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Mais pas du tout, la situation est parfaitement sous contrôle :o:
Par contre, je me demande de plus en plus si je ne suis pas en train de faire une grosse bourde. Je vais me prendre l’assaut allemand de plein fouet, trop souvent en plaine et avec un front qui présente des faiblesses évidentes. Un repli massif serait peut-être plus prudent, si je perds mon armée à quoi bon tenir le terrain ? J’hésite cependant car, au nord, la position n’est pas mauvaise, 50% de mes unités sont toujours derrière un fleuve, mais j’ai peur que la ligne Orel-Koursk ne s’effondre sous un assaut venu du sud, ce qui rendrait la situation du nord intenable et la retraite peut-être désormais impossible. J’ai encore deux heures pour y réfléchir :?: |
Interessante cette partie, je me pose une question : comment peut on mettre en oeuvre une attaque surprise ? Celle de pearl harbour a été menée par une flotte japonaise parvenue dans le plus grand secret à portée des îles Hawai... Qu'est ce qui empeche l'aviation US d'écraser préventivement cette menace ?
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Les règles :mrgreen:
A WIF, l'entrée en guerre des USA est un facteur primordiale. Pour résumer, il faut un niveau d'us entry et de tension assez élevé pour avoir une chance de déclarer la guerre (l'aléatoire subsiste toujours). L'us entry est alimenté automatiquement (un chit par tour, deux à partir de 1942) ET via les actions des uns et des autres. Plus l'axe est agressif, plus il risque de faire monter l'us entry et inversémment pour les alliés (une attaque russe sur l'Allemagne est ainsi de nature à fort retarder l'entrée en guerre des USA) La tension est alimentée par le choix des options us permises via l'us entry (les pions passent d'un pool à l'autre, faire monter la tention fait donc diminuer l'us entry), comme réouvrir la route de Birmanie, rebaser la flotte à Pearl Harbourg etc etc De même, les Etats-Unis ont des malus pour déclarer la guerre tant qu'ils n'ont pas augmenté leur production ou rebasé leur flotte à Pearl Harbourg (les petits malins qui mettent leur flotte à l'abris, aux USA, voient ainsi un Japon qui les ignore complètement :yeux:) ou des bonus si conquête de Chine / Angleterre. Point capital à noter: le joueur de l'axe ne connait pas avec précision le niveau de ces deux pools. La tension est donc toujours immense pour lui: doit-il attaquer les USA pour bénéficier de l'attaque surprise ou peut-il encore attendre? Le joueur allié, lui, a naturellement intérêt à ce que les USA entrent en guerre au plus vite... Mais s'il va trop vite et tente de déclarer la guerre lui même, en cas d'échec, la tension et l'us entry baissent, ce qui retarde d'autant l'entrée en guerre! Bref, c'est vraiment du poker et de la tension. |
Cela, c'était pour le niveau politique dirons-nous. Au niveau opérationnel, voilà comment les choses se passent. Lors de l'impulse de déclaration de guerre, la puissance qui attaque bénéficie de nombreux avantages, notamment dans le cadre d'une attaque au port :=(:
Mais l'ordre du jeux est aussi le suivant: d'abord les attaques au port, ensuite les mouvements de la flotte! Cela signifie qu'à moins d'une attaque via des bombardiers basés à terre, une attaque au port s'organise sur 2 impulses. Pour la surprise, on oublie :yeux: (à moins de déplacer sa flotte lors de la dernière impulse d'un tour et de jouer premier le tour suivant) MAIS: - D'abord, on peut taper sur les nerfs de son adversaire :mrgreen:. Apercevoir une flotte de porte-avions nippons au large de Pearl Harbourg impressionne toujours, au point que certains joueurs paniquent et tentent de déclarer la guerre eux même au japon, pour éviter l'attaque surprise... Manque de chance, c'est l'échec et la guerre est retardée de 4 mois, à la grande joie de l'axe et du Japon engagé dans une guerre totale en Chine ou en URSS. - Les Etats-Unis, tant qu'ils sont neutres, ne peuvent déplacer que 3 unités navales par tour (1 pour l'Italie dans le même cas): pas moyen d'évacuer toute la flotte dès que la flotte Impériale approche... Techniquement donc, oui, les Etats-Unis peuvent envoyer leur aviation au large d'Hawai et déclarer la guerre au Japon qui vient d'y envoyer sa flotte pour éviter une attaque surprise, mais tout cela reste aléatoire. L'entrée en guerre des Etats-Unis et le succès ou non d'un Pearl Harbourg est toujours un moment de grande tension dans une partie de WIF. Après, historiquement, les chances japonaises de réussir cette attaque surprise étaient-elles élevées? A wif, c'est possible, mais frapper les portes-avions est déjà plus aléatoire: un joueur us qui n'a pas l'intention de déclarer la guerre au Japon peut sortir ses porte-avions et les mettre à l'abris... Puis retour à la base en fin de tour pour faire trembler le Japon, qui s'interroge ainsi au début de chaque tour: les USA vont-ils tenter de lui déclarer la guerre préventivement ou non? Et de suivre de près, au cours du tour, tout mouvement US autour de la base: c'est au joueur allié de taper sur les nerfs du joueur axiste :mrgreen: |
Et pour terminer, ma partie actuelle :
-Janvier / Février 1942, la flotte Japonaise surgit au large d’Hawaï. -Mars / Avril 1942, je gagne l’initiative et, lors de ma première impulse, je sors les deux porte-avions que je dois garder là pour éviter le malus lors d’une tentative de déclaration de guerre. L’axe se doute dès lors que je ne vais pas tenter d’attaquer ce tour… Mais si lui comptait le faire, il peut mais les porte-avions ne sont plus là (reste les cuirassés comme historiquement). En plus, le temps est très mauvais, mais cela va s’améliorer par la suite. Dilemme en fin de tour pour le Japon : retourner à Truk, ce qui signifie pas d’attaque surprise en début de prochain tour (et donc porte-avions qui peuvent encore filer dès ma première impulse) ou rester en mer et prier… Ce fut le cas choisi. - Mai / Juin 1942, pas de chance pour l’axe j’ai à nouveau l’initiative. Avant de sortir ma flotte, je tente bien de faire entrer en guerre les Etats-Unis, mais contre Allemagne/Italie : j’avais 60% de chances de réussir (30% seulement contre le Japon, les pools étant différents)… Echec. Mes deux porte-avions à Pearl-Harbourg filent à l’anglaise… A suivre :mrgreen: (déjà joué en fait, mais je n'en dirai pas plus pour le moment :siffle2:) |
Merci Danton pour ces explications claires et surtout concises :o:
Mars / Avril 1942. Gros préparatifs et avis de tempête Les Alliés gagnent l’initiative, à la grande déception du Japon, et les porte-avions américains quittent hâtivement Pearl Harbourg. Front de l’est Un violent blizzard s’abat sur l’URSS, qui empêche tout mouvement offensif ou redéploiement, mais une éclaircie finit par apparaître timidement et les soldats allemands, après avoir secoué la neige qui leur pendait aux yeux, sont ébahis : l’armée rouge a profité de cette accalmie pour entamer un prudent mouvement de repli, derrière les lignes Orel-Bryansk, Tula et Vornonesh. Le Reich, qui sent déjà la victoire proche, s’empare sans combat de Koursk et de ses ressources puis lance une offensive de grande ampleur avec le GAC, renforcé par une partie du GAS : une poche se forme autour de Smolensk et l’armée rouge, pour éviter l’encerclement et l’anéantissement, n’a d’autre solution que de se replier encore et toujours, mais Pskov résiste encore et toujours :clap:. Le petit père des peuples, dans un discours très remarqué, affirme cependant qu’il s’agit là du dernier repli autorisé : « Plus moyen de reculer désormais, Moscou est juste derrière nous :o:! ». Le repositionnement massif de la Luftwaffe en avant du front augure un été meurtrier… Pour sanctionner d’avance cela, l’aviation russe mène un raid sur les puits de pétrole de Ploesti, sans résultat cependant. Front occidental et méditerranéen Afin de calmer un peu Staline, de plus en plus excité, les Anglais décident de passer à l’offensive généralisée : Wavell s’empare d’Oran, mettant fin à la présence Italienne en Afrique du nord, le Bomber Command rase les usines de Lille et Paris (« Français, nous sommes vos alliés et nous vous aimons :mrgreen:» rappelle Churchill, espérant contrebalancer l’effet désastreux de ces bombardements en France alors que l’Allemagne ne reçoit pas une bombe). Mais le plus impressionnant, c’est le rassemblement en méditerranée des moyens de transport et de la flotte : Mussolini panique et envoi rapidement des renforts en Sardaigne puis expédie un télégramme à Adolf : « Afrique perdue, Italie menacée, besoin urgent renforts. Invasion de l’Angleterre retardée pour le moment, attendons retour au calme en méditerranée ». La réponse de Berlin fuse « Troupes mobilisées capture de Moscou, envoyons u-boat et Angleterre affamée capitulera :yeux:». 150.000 tonnes de convois sont envoyés par le fond, cela suffira t-il vraiment pour faire fléchir la volonté britannique ? Conclusion du tour Pertes en URSS : 0 BP pour le Reich (oui, je sais, cela fait six mois que cela dure, mais patience :o:) contre 10 BP pour l’URSS (dérisoire, la victoire est proche). A l’évidence, Moscou est l’objectif allemand, il s’agira de tenir. Un assaut se prépare en méditerranée, le ventre mou de l’axe. Le Japon, lui, attend son heure pour frapper et piaffe d’impatience. A suivre : le Reich lance l’opération Typhon, le Japon l’opération Tigre. |
Mai / Juin 1942. Et la guerre devient mondiale
Tora, tora, tora ! Les Alliés gagnent à nouveau l’initiative et je tente un coup de poker : une déclaration de guerre américaine au Japon ! 60% de chance de réussir et… Echec :enerve:. Les porte-avions évacuent Pearl-Harbourg, le Japon pourrait bien réagir vertement à cette tentative ratée. De fait, l’Empereur est fou furieux et donne l’ordre tant attendu : l’opération tigre peut démarrer ! Le Japon déclare la guerre aux Etats-Unis, à l’Angleterre et aux Indes Néerlandaises, rien que cela, et le déferlement commence par un raid aéro-naval sur Pearl Harbourg : 4 gros cuirassés sont endommagés, pas la mer à boire (et heureusement car elle est vaste :o:). 250.000 tonnes de convois anglais sont envoyés par le fond, Londres n’avait songé à les défendre, trop préoccupée par ses opérations en méditerranée. L’armée Impériale n’est pas en reste : chute de Guam, Batavia, Bornéo, Rabaul, Kuala Lampur, Hong Kong et Rangoon, capturée par Yamamoto. Seul échec notable, Yamashita se casse les dents sur Manille :mrgreen:. La riposte ne se fait pas attendre : la Chine passe à l’offensive et obtient quelques succès. En représailles, Yamamoto s’avance toujours plus et coupe la route de Birmanie, l’aide anglaise n’arrivera plus à Chung King, ce qui va sérieusement compliquer le remplacement des pertes :loose:. Troupes et avions américains déboulent à Midway et Pearl Harbourg, les sous-marins tentent même un premier raid contre les convois nippons, sans succès. Le front chinois fin juin 1942, après la première contre-offensive victorieuse des blindés chinois nationalistes :o:: http://img187.imageshack.us/img187/6...ejuin42yy3.jpg Singapour et l’Inde menacés : http://img530.imageshack.us/img530/7...rjuin42vm9.jpg |
L’opération Typhon
Un nouveau raid aérien soviétique sur les puits de pétrole de Ploesti, malgré un succès très limité, rend le Fuhrer enragé : il ordonne une grande offensive avec pour objectif final Moscou :?:. Manstein dispose d’immenses moyens pour réussir (le Reich joue un offensive chit) et l’offensive démarre à toute allure : chute d’Orel, Bryansk et, plus au nord, Pskov, que Staline avait négligé de renforcer, ce qui libère enfin totalement le GAN de Leeb. Les faubourgs de Kalinin sont atteints, mais les choses vont ensuite se compliquer pour Rundstedt, qui poursuit l’assaut : Kalinin et Tula résistent obstinément et la Wehrmacht décide alors de passer outre : Kalinin est enveloppé par le nord et le sud, des pointes blindées atteignent les faubourgs de Moscou :enerve:! Dans le métro de la capitale, le petit père des peuples harangue la population et l’armée : il ne partira pas et plus rien ne le décidera à accepter une retraite supplémentaire. Le général Joukov est rappelé du front sud et reçoit l’ordre de passer à la contre-offensive : pour la première fois, le Reich subit un assaut de grand ampleur de l’armée rouge déchaînée (je joue un offensive chit, il faut sauver le camarade Staline :o:!). Des centaines de blindés allemands sont pulvérisés, la capitale est dégagée, mais ce sera le seul succès sur l’ensemble du front, aucun des saillants n’a pu être réduit. L’heure n’est pas au triomphalisme et l’on attend avec crainte l’ultime coup de butoir germanique : les défenses tiendront-elles ? Moscou va-t-il tomber ? Et sur un magistral « 1 », le tour prend fin (10% de chance que cela arrive et ce fut un grand soupir de soulagement pour moi !) La situation fin juin 1942 http://img12.imageshack.us/img12/8373/urssjuin42od9.jpg |
Mussolini, nous arrivons !
L’armada anglaise déboule en méditerranée : le premier débarquement de grande ampleur depuis le début de la guerre :clap:! Il commence fort mal puisque l’aviation et la marine italienne exécutent une sortie massive : un transport anglais est envoyé par le fond, avec son infanterie, un autre est repoussé, mais Rome paye ce succès au prix fort : son aviation est décimée par les porte-avions anglais et de nombreux navires sont endommagés. Ce succès, et l’incapacité de la Royal Navy à couper le ravitaillement de la Sardaigne oblige Londres à renoncer à son débarquement en Sardaigne : celui prévu en Sicile est néanmoins maintenu et ce sont les troupes canadiennes qui débarquent et prennent Syracuse. La réaction ne se fait pas attendre et les renforts allemands prévus pour le front de l’est déboulent en Sicile : Staline soupire de soulagement, voilà qui va peut-être bien sauver Moscou :o:! Pour punir le Reich de son intervention scandaleuse, le Bomber Command lance un raid de grande ampleur contre Berlin, mise à feu et à sang :=(:. Cagliari est de même bombardé, Londres ne renonce pas à son projet. La Royal Navy échoue systématiquement à couper le ravitaillement de Sardaigne et de Sicile, mais les Canadiens élargissent la brèche et les premières troupes américaines font leur apparition discrète. Suite aux multiples violations de la neutralité américaine par les u-boats, Roosevelt déclare en effet la guerre à l’Allemagne et à l’Italie, rapidement suivi par le Brésil et le Mexique : la guerre devient mondiale :siffle2:! Les Alliés en Sicile http://img207.imageshack.us/img207/3...ejuin42jp8.jpg Conclusions du tour Pertes en URSS : 40 BP pour le Reich et 57 BP pour l’URSS (dont 15 point d’offensive chit des deux côtés), pas de doute ce fut sanglant, mais le Reich n’a pas tellement avancé, la fin prématurée du tour m’a fort aidé. Surtout, avec l’intensification des bombardements stratégiques et le débarquement en Sicile, le Reich dispose de toujours moins de moyens à envoyer en URSS. Avec l’aide économique anglaise, l’URSS se renforce désormais plus sur ce front que le Reich. L’Angleterre a le vent en poupe, reste à voir si elle pourra concrétiser ses premiers succès. Un échec en méditerranée serait désastreux pour la suite de la guerre. Problème, sa production commence à souffrir du fait de la perte de nombreuses ressources en Asie, avance japonaise oblige. Mais les Etats-Unis sont passé d’une production de 30 BP le tour précédent à… 54 BP par tour ! Le mastodonte américain est entré dans la danse ! Dans le pacifique, l’attaque sur Pearl Harbourg fut dérisoire. Les pertes territoriales sont déjà importantes, mais Singapour et Manilles tiennent toujours… Et la Chine s’agite, malgré la fermeture de la route de Birmanie. Objectifs : attaquer, attaquer et encore attaquer ! Dans les cieux allemands, en Sicile, en URSS (si possible et en fin de tour seulement, le morceau en face reste trop gros pour le moment, notamment au niveau aérien) et en Chine. Reste à voir quels moyens le Reich va envoyer en Italie et pour relancer l’offensive contre Moscou. Dans le pacifique, je me fais petit pour le moment… |
On dirait que le vent tourne...
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Dit Danton ? c'est quoi une offensive chit ? :ange:
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AH!
Je ne suis pas tout seul donc! :mrgreen: Moi qui faisais semblant depuis le début... :o: |
De mémoire, un offesive chit c'est un pion que tu produis comme une unité, elle coute 15 points (comme l'a dit Danton) ce qui est assez gros. Cela représente le fait que tu accumules des réserves d'approvisionnement pour lancer une offensive générale. Quand tu l'utilises, les unités qui attaquent bénéficient d'un bonus de colonnes sur les résolutions de combat, et ont moins de chance d'être retournées après avancée, d'où possibilité de faire une grosse percée.
15 points, c'est très gros et en général, tu l'utilises pour les gros morceaux (c'est rare d'en créer plus de 3-4 sur toute la guerre pour l'Allemand : campagne de France, début de Barbarossa, deuxième grosse offensive en Russie, Débarquement en Angleterre...). |
Danton,
Pourquoi parles tu toujours de Pearl Harbourg ? Tu comptes voir les allemands envahir les USA ? :mrgreen: :evilfume: |
C'est quoi cet immeuble en Italie ? :lol:
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Vu la ou c'est ce serait bien la tour de Pise :chicos:
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Il y a une garnison allemande, une divison italienne, deux escadrons de chasseurs italiens... Et l'ensemble de la flotte de surface italienne :chicos:
Notez, c'est dérisoire, les bases japonaises de Truk et américaines de Pearl Harbourg (depuis peu ;)) sont bien plus impressionnantes :o: A Truk, il doit bien y avoir trois fois la hauteur de ce qu'on aperçoit à la Spezzia :lol: Et encore, il ne s'agit que d'une partie de la flotte Impériale :?:, le reste étant basé à Saigon, Tokyo ou ailleurs. |
Pour compléter ce qu'a déjà fort justement dit Leiv, voici des précisions sur les pions offensives:
Un offensive chit (je devrais dire pion offensive, mais les règles étant en anglais je garde certaines habitudes :loose:), en gros cela représente l’accumulation de ravitaillement et de munitions pour lancer une offensive majeure. Cela coûte 15 points de construction et prend 6 mois pour être construit ( 4 sont déjà disponibles via le scénario : 2 pour le Reich, 1 pour le Japon et 1 pour l’URSS, qui représente je suppose les gros moyens accumulés pour faire plier les Finlandais en 1940). Quand tu décides d’en jouer un, il faut sélectionner quel quartier-général va en bénéficier et cela apporte alors toute une série de bonus selon l’action choisie pour cette impulse : -Action terrestre : possibilité de doubler la valeur d’un certain nombre d’unités (dépend de la qualité du quartier-général) et facilités pour réorganiser les troupes terrestres (idem) -Action aérienne. Facteurs de bombardements doublés pour les avions et facilités pour réorganiser les avions. -Action navale. Bonus dans les dés de recherche pour initier un combat naval et l’obtention de points de surprise. Facilités pour réorganiser les unités navales. -Action combinée. Aucune limite dans le nombre d’actions terrestres, aériennes et navales possibles durant l’impulse. Facilités pour réorganiser les unités. Personnellement, je n’en ai jamais vu joué en naval… Dans le cadre de cette partie, 5 ont été joués pour le moment : -Trois par le Reich, tous en terrestre : un pour percer en France, un qui m’a fort surpris pour tenter de relancer l’offensive au centre (je l’attendais vraiment au sud) et le dernier ce tour, toujours pour soutenir l’assaut au centre. A noter que le Reich en a construit un de plus, qui arrive au prochain tour… -Un par l’URSS, contre-offensive de Joukov ce tour aussi pour dégager Moscou. On met tous les deux le paquet pour prendre/garder Moscou ^^. A noter que j’en ai construit un de plus, qui arrive dans deux tours. -Un par le Japon, joué ce tour même pour une action combinée sans aucune limite qui lui a permit de déclarer la guerre puis raider tous les convois anglais, attaquer Pearl-Harbourg, débarquer un peu partout et envahir la Birmanie en une seule impulse. Pfff, trois pions offensives sur les 5 joués l’ont été ce tour, pas à dire, ce fut un tour décisif ^^ :mrgreen: |
merci à danton et à Leiv pour les explications :)
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Juillet / Août 1942. Coup de tonnerre en Italie et tempête sur Moscou La guerre en Chine Chinois nationalistes et communistes oublient pour un moment leurs différents et lancent des offensives sur l’ensemble du front : l’armée Japonaise a subi de nombreuses ponctions, guerre contre les occidentaux oblige, alors que le matériel chinois a été patiemment accumulé depuis de nombreux mois, grâce au soutien économique anglais, malheureusement impossible à présent. Quatre axes seront choisis pour l’offensive. Le premier voit un grand assaut contre Kwei-Yang, première étape pour récupérer les ressources du sud, qui se solde par un sanglant désastre. Le deuxième voit les blindés nationalistes menés par Tchang Kai Tchek percer dans les plaines du centre avec au final la capture de la ville de Wuhan. Shanghai semble déjà à portée, mais des renforts nippons débarquent et Umezu contre-attaque : Wuhan est perdu et un nouvel assaut de Tchang échoue. Deux coups dans l’eau pour les nationalistes :loose:. Les communistes, eux, lancent un assaut contre Si-An, qui échoue lamentablement, mais Mao réussit une percée à l’extrême-nord et s’empare d’une ressource : Pékin est en vue :clap:! Des renforts nippons déboulent là aussi, mais ils sont immédiatement enfoncés : Tai-Yuan tombe sous les coups de butoir chinois. Les pertes sont lourdes des deux côtés et quasi équivalentes, mais la Chine, désormais privée de l’aide extérieur, pourra t-elle combler les pertes ? ( 5 mois de production exclusivement chinoise ont été perdu ce tour) Le front chinois fin août 1942 (la photo est ratée, je sais :loose:) http://img444.imageshack.us/img444/4...neaot42yy1.jpg http://img444.imageshack.us/img444/c...jpg/1/w640.png La guerre du pacifique La déferlante Japonaise se poursuit, implacable et inexorable : Singapour, Manille, l’ensemble de la Birmanie et même Ceylan sont capturés par l’armée impériale. L’heure est grave, mais la riposte alliée se limite à envoyer ses sous-marins tenter de raider les convois nippons, sous le couvert de la tempête qui empêche les avions de voler : échec total, aucun convoi n’est repéré. Les alliés payent au prix fort leur décision de privilégier pour le moment le théâtre européen, où, il est vrai, de grandes actions d’éclat ont lieu… :siffle2: |
Le front de l’est
L’armée allemande mène une offensive limitée au sud, échouant près de Rostov, mais s’emparant d’une ressource supplémentaire au sud de Voronesh. C’est le centre qui va une fois encore être le centre de gravité de l’assaut germanique : Kalinin est débordée et finalement abandonnée par les Soviétiques, Tula est complètement encerclée et prise d’assaut, Ryazan subit la loi des panzers : l’étau autour de Moscou ne cesse de se rétrécir :?:. Des renforts doivent être amenés de toute urgence du front sud, il faut sauver le camarade Staline ! Un espoir se fait jour quand les services secrets confirment d’une part que plus aucun renfort n’arrive du Reich, mais que d’autres part des unités toujours plus nombreuses quittent le front de l’est. C’est tout d’abord une partie du corps expéditionnaire Italien qui quitte la Crimée, obligeant les Roumains à le relever, puis des unités allemandes, dont Leeb, l’ancien général en chef à la tête du GAN, qui a été depuis incorporé au GAC. C’est qu’en Europe, tout ne va pas pour le mieux pour les fascistes… :mrgreen: Le petit moustachu refuse cependant d’abandonner si proche de la victoire (selon lui :o:) et ordonne la reprise de l’offensive ! Cette fois, les panzers percent à l’est de Moscou, s’emparant d’une ressource supplémentaire : l’encerclement de la capitale Russe a commencé ! Moscou tombera t-il ? Alors que les bombes ravagent sa capitale, Staline ne bouge pas : j’y suis, j’y reste affirme t-il, mais les panzers se rapprochent toujours plus et risquent bien d’avoir raison de son entêtement. Le front de l’est fin août 1942 http://img22.imageshack.us/img22/7205/urssaot42bv3.jpg |
Le front méditerranéen
L’armada anglo-américaine déboule le long des côtes italiennes et oblige une fois encore les Italiens à tenter une sortie massive, avec cette fois le soutien de la Luftwaffe : Berlin semble de plus en plus préoccupé par les difficultés que rencontre son allié. Bref moment de jubilation pour l’axe, qui parvient à surprendre les transports alliés de la deuxième vague, ceux qui convoient les blindés et les quartiers-généraux ! Mais la bravoure de l’aviation sud africaine puis de la DCA des navires auront raison des avions de l’axe :clap:. Il s’en est fallu de peu ! Pendant que la bataille pour le ravitaillement de la Sicile bat son plein, le quartier-général italien Cavallero rallie le sud de la péninsule, Graziani restant à Rome. Surtout, les renforts allemands affluent et tout le pays est cadenassé, mais un assaut victorieux de Wavell contre Messine scelle le sort de la Sicile. Les dernières troupes allemandes, réfugiées à Palerme, sont anéanties par les troupes américaines d’Eisenhower, auquel revient ainsi l’honneur de lancer la première attaque terrestre américaine de la guerre. La flotte italienne est dispersée, quatre croiseurs sont coulés et le ravitaillement vers la Sicile coupé, de toute façon celle-ci est perdue pour l’axe. Mais les Anglais lancent alors un assaut contre Naples, qui tombe ! Cette fois, c’en est trop, Berlin réagit massivement : des centaines d’avions prévus pour le front de l’est et la protection du Reich sont envoyés en Italie, Leeb et des renforts supplémentaires sont prélevés du front de l’est. Mais ces troupes sont encore désorganisées et incapables de contre-attaquer pour le moment (seule la Luftwaffe est opérationnelle). Paniqué, Mussolini regarde les alliés débarquer troupes et avions en Sicile : les Etats-Unis semblent bien avoir fait de l’Europe leur priorité pour le moment. Le Duce ramène tout ce qu’il peut d’URSS et envoi ses transports se faufiler entre les gros navires alliés pour rapatrier les troupes de Sardaigne : c’est un succès. Il faut défendre la patrie menacée ! Mais l’Italie ne croit plus la victoire possible, le Roi désavoue publiquement Mussolini, rapidement abandonné par ses derniers fidèles : le dictateur prend la fuite, Badoglio est nommé à la tête d’un nouveau gouvernement, qui entame aussitôt des négociations avec les alliés, qui exigent une capitulation sans condition. Rome, le couteau sous la gorge, finit par accepter l’inéluctable : le 31 août 1942, l’Italie capitule ! Des Alpes jusqu’à Rome, le pays est solidement tenu par la Wehrmacht, qui tient en outre toujours Reggium, non ravitaillé cependant depuis la capitulation italienne. Le Bomber Command fête ce triomphe à sa façon : les villes de France et d’Allemagne sont noyées sous les bombes, les anglais s’en donnent à cœur joie, la Luftwaffe étant partie pour le front italien. L’Italie quelques heures avant la capitulation http://img22.imageshack.us/img22/616...ieaot42hw7.jpg |
Conclusions du tour
Désastreux en URSS ( 32 BP et deux ressources perdus contre 13 BP à peine pour le Reich), mais la situation peut encore changer, surtout que le front méditerranéen absorbe désormais l’ensemble des renforts du Reich :siffle2:, qui a même dégarni le front de l’est (disparition en outre du corps expéditionnaire italien). Sauver Moscou sera cependant très difficile. Dans le pacifique, le Japon avance sans cesse et les sanglantes offensives chinoises n’arrivent pas à le ralentir suffisamment. La chute de l’Italie va cependant libérer des moyens navals et aériens. Seul, mais immense succès allié de ce tour, la capitulation de l’Italie, qui était mon objectif principal. L’arrivée plus rapide que prévu des transports et blindés américains, ainsi que la victoire totale en Sicile et le débarquement réussi à Naples ont complètement pris de vitesse l’axe, qui a envoyé des meutes de renforts, mais un tour trop tard. La campagne d’Italie ne sera pas facile pour autant, mais l’axe est désormais privé de la puissance industrielle Italienne, de trois quartiers-généraux italiens, de nombreuses garnisons etc (la flotte par contre était déjà en très grande partie hors service, reste encore à déterminer ce que le Reich va récupérer). Objectifs alliés : éviter un effondrement soviétique, freiner enfin le Japon, dont l’économie tourne à plein régime et exploiter la victoire en Italie. |
Et... si jamais l'URSS tombe... :siffle:
Juste une supposition, camarade, hein... :o::siffle: Est-ce qu'il y a moyen de continuer la guerre? |
L'URSS vaincra parce qu'ils sont les plus forts ! :enerve:
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"Air connu"
:mrgreen: |
L'URSS ne peut pas tomber :o:
Le territoire est tout simplement trop vaste et il n'existe pas de règles pour le contraindre à capituler... Après, l'axe peut vaincre, c'est certain, si l'URSS se désintègre et que les alliés estiment qu'ils ne peuvent plus gagner. Peu de parties de WIF arrivent à leur terme, un camp capitule souvent avant la fin :( Ce cas de figure peut-il se présenter ici? Je dirais que oui. Dans le positif, j'ai la capitulation très tôt de l'Italie et une Chine solide. Dans le négatif, le Japon ne cesse d'avancer et l'URSS est au bord de la rupture. Cependant... - La photo a été prise avant le placement des renforts de septembre - Avec un peu de chance, le mauvais temps va arriver et ralentir l'envahisseur - La ligne de front est meilleure que la situation historique ou quasi équivalente (nettement moins enfoncé au sud, mais chute de Leningrad et Moscou fort menacée) - Le front italien va mobiliser toujours plus de moyens pour l'axe. Je garde confiance... Mon adversaire aussi j'en conviens :o: Actuellement, outre un effondrement soviétique, ce que je crains le plus, c'est que le Reich ne s'enfonce au nord de Moscou et en arrive à couper les chemins de fer qui viennent du nord et par lesquelles transite l'aide économique anglaise. Surtout que j'aimerais augmenter celle-ci, via les Etats-Unis, l'URSS n'aura sinon pas les moyens de contre-attaquer. Réponse dans un certain temps, la partie est stoppée pour quelques semaines, ennuis de santé dantonien obligent :loose: |
Et alors, tu ne vas toujours pas mieux? Long à te remettre mon petit Danton? ;)
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Ce contre quoi je lutte depuis tant de mois n'est pas vraiment bénin, mais cela va mieux à présent et des négociations sont en cours pour une reprise :o:
En fait, nous hésitons: soit poursuite de WIF soit commencer une partie de "Grand Empire"... C'est-à-dire rejouer les guerres Napoléoniennes au niveau grand stratégique :jumpy: L'Empereur Napoléon, faut-il le préciser, est un rôle taillé à ma mesure :o: La Grande Armée prendra Vienne, Berlin, Madrid, Moscou :jumpy: |
Les négociations sont terminées, je n'ai pas réussi à le convaincre que de toute façon j'avais déjà gagné :chicos:
La partie va donc se poursuivre, Grand Empire sera pour plus tard :o: L'ennemi prétend que tout cela n'était qu'une manoeuvre sournoise pour éviter la chute de Moscou, mais je ne répondrai que par un silence méprisant à ces accusations sans fondement :o: |
Septembre / Octobre 1942. La bataille de Moscou
Profitant d’un beau temps persistant, l’armée allemande met les bouchées doubles en URSS : Rommel au sud, Manstein au nord, partout c’est l’assaut… Et l’échec. Des milliers de fantassins tombent devant Moscou, transformée en forteresse. Le général Timoshenko prend en main la défense de la capitale et enrôle tout ce qui bouge : « Camarades, il n’y a plus aucun recul possible car Moscou est derrière nous ! Faites votre devoir, le petit père des peuples, le bien aimé camarade Staline, va venir nous dégager sous peu :clap:. Aucune reddition ne sera acceptée :=(:». Sous les applaudissements des soldats et de la foule en délire, le bougre repart souriant, en apparence confiant, mais en réalité le cœur serré et relisant mentalement le dernier message radio reçu : « Camarade Timoshenko, vous avez ordre de résister jusqu’au dernier homme, jusqu’à la dernière cartouche. Votre admirable résistance va nous permettre de réussir notre repli. Votre femme et vos enfants sont en sécurité, à mes côtés, et observent avec fierté votre patriotisme :mrgreen:. Le Parti compte sur vous ». Car la vérité était là et non dans le discours qu’il venait de tenir : l’armée rouge avait renoncé à tenter de dégager Moscou, l’objectif majeur du front de Voroslavl étant de maintenir ouverte la route du nord, de Mourmansk, par laquelle transitait la précieuse aide de ces ploutocrates avides qui se disaient les alliés de l’URSS. Timoshenko devait cependant faire son devoir, la sécurité des siens en dépendant, il l’avait très bien compris… :yeux: Mais en face, le Prussien Manstein avait son propre calendrier, bien différent : un nouvel assaut contre Moscou est ordonné et, le 18 septembre 1942, le monde épouvanté apprenait la terrifiante nouvelle : le drapeau nazi flottait sur le Kremlin :choc:! La Wehrmacht victorieuse, hurlant son triomphe, poussait alors son avantage, attaquant sauvagement le front de Yaroslavl. « Mais qu’il neige, bon sang, qu’il neige ! » gémissait en vain le camarade Staline. Le front résistait aux coups de bélier, mais quelques unités de panzers arrivèrent tout près de la précieuse ligne de chemin de fer et firent sauter les rails : l’aide des ploutocrates était coupée, l’URSS était seule face à son destin :(. http://img529.imageshack.us/img529/3...eptembre42.jpg Mais l’URSS n’avait pas dit son dernier mot : le précieux pétrole du Caucase ne coulait-il pas à flot ? Le petit père des peuples ordonna au général Yeremenko, commandant du front Caucasien, d’établir son rapport. Un simple aide du camp lui répondit… « Le camarade Yeremenko a du abandonné le front suite à ses blessures reçues lors de la dernière offensive du général Allemand Rommel. Le Don a été franchi et seule l’arrivée de pluies diluviennes ont empêché les panzers de pousser jusqu’à Stravropol, qui a été renforcée en urgence. Le général Rommel devait alors faire un choix : pousser vers Stalingrad ou poursuivre au sud. J’ai le bonheur de vous annoncer que la ville qui porte votre glorieux nom ne sera pas saccagée par l’envahisseur. Pour le moment en tout cas :o:. Stavropol est cependant tombée, les panzers profitant du retour du beau temps. La résistance continue cependant et les nazis n’ont toujours pas pu établir de lien direct avec la Crimée, tenue par les forces armées Roumaines, à l’exception notable de Sévastopol, toujours aux mains de nos valeureuses troupes. Nous lutterons et nous vaincrons :clap:! » http://img529.imageshack.us/img529/4...eptembre42.jpg Le front du Caucase avait plié, mais n’était pas rompu. Mais que devenait pendant ce temps le front de Voronesh, tenu par le meilleur général de l’armée Rouge, Joukov en personne. « Camarade, je me dois de vous informer que le front de Voronesh a été rebaptisé front centre. C’est non seulement plus parlant, mais aussi plus honnête : la grande ville de Voronesh a en effet été évacuée, suite à notre léger repli, pas plus de 300 kilomètres :mrgreen:. Tout va bien, mais savez-vous quand il va enfin neiger ? Le général Von Bock nous talonne de près… » Paniqué, le camarade Staline se précipita sur les émissaires Anglo-Saxonx : « Camarade ploutocrate, il faut nous aider, et vite. Doublez, non tripler l’aide économique » « C’est que nous n’avons pas les convois pour cela. Notre marine tourne à pleine capacité » « Par l’enfer, mais vous mentez :enerve:! La bataille de l’Atlantique n’a jamais été sérieuse » « Les efforts nécessaires pour vaincre l’Italie ont absorbé l’ensemble de nos moyens. Nous n’avons pas assez de convois et, de toute façon, dois-je vous rappeler que la route de Mourmansk est désormais coupée ? ». Le petit père des peuples en aurait bien pleuré, il pensa même prier puis, honteux d’une telle pensée, reprit son courage : « Eh bien, nous allons voir qui est le plus fort. L’armée allemande est peut-être la meilleure pour tuer, mais l’armée Soviétique, elle, est la meilleure pour mourir. Notre capacité va dépasser la sienne et nous l’emporterons » :siffle2: |
Le front de l’ouest
Pendant que les Soviétiques se lamentaient :mrgreen:, les Anglo-Saxons, eux, mettaient à profit la capitulation Italienne, qui laissait le pays à qui en voulait encore. De Milan à Rome, le contrôle de la Wehrmacht était incontesté : l’OKW avait réagi rapidement et avec force (mais trop tard pour empêcher la capitulation Italienne :o:). Le général Anglais Gort abandonna rapidement la Sicile conquise et vient renforcer les troupes britanniques qui tenaient Naples, tandis qu’Eisenhower débarquait tranquillement à Tarente et pulvérisait les derniers Allemands encore présents dans le sud de la péninsule, à Reggio. En face, les généraux Kleist et Kesselring établissaient la ligne Gustav, au sud de Rome : une unité blindée SS formait le cœur du dispositif, copieusement soutenu par la Luftwaffe. Le ventre mou de l’axe allait résister. En attendant, le Bomber Command, profitant de l’envoi de la Luftwaffe en Italie, lançait tous ses bombardiers contre Berlin, sans résultat cependant…:( http://img529.imageshack.us/img529/7...eptembre42.jpg |
Le front du pacifique
La Chine valeureuse et indomptée décide de se rappeler au bon souvenir nippon : Tchang Kai Tchek lance un violent assaut contre Kwei-Yang, qui se solde par un désastre sans nom :loose:. Les Nationalistes décident sagement d’en rester là, malgré les nouvelles humiliantes que leur transmettent leurs « alliés » communistes : Mao aussi a pris l’offensive et vole de victoire en victoire. Si-An tombe entre ses mains puis Pékin :clap:! Débordé, Umezu demande et obtient au compte goutte quelques renforts. L’Armée Impériale est occupée ailleurs… Yamashita a en effet embarqué avec de nombreuses troupes et guette dans l’océan Indien, avec avidité : si seulement le mauvais temps pouvait cesser, il empêche tout débarquement. L’Amirauté panique devant la menace du Mikado et ordonne l’envoi de puissants renforts : des régiments quittent la Sicile pour l’Inde, escortés par trois grands porte-avions. Il est temps de rappeler au Japon que les Alliés sont décidés à le battre lui aussi :tongue:. Le front Chinois fin Octobre : http://img6.imageshack.us/img6/8292/...eptembre42.jpg |
Bilan du tour
Pour une reprise après deux mois d’interruption, j’aurais pu faire mieux :loose:. Pertes Soviétiques du tour : 44 BP + Moscou (une usine) contre 9 BP pour le Reich. La route du nord est coupée pour le moment, mais devrait pouvoir être vite rétablie. Le Caucase est menacé, mais le mauvais temps arrive. Et, surtout, les renforts Allemands sont sans cesse dirigés vers l’Italie. Tout va donc très bien :o:, dormez en paix, braves gens. Sur le front ouest, je n’ai pas pu profiter, faute de temps, de la capitulation Italienne pour réellement avancer : Naples reste la ligne de front pour le moment. En Chine, le Japon a été sérieusement secoué, peut-être assez pour le convaincre d’arrêter de lorgner sur l’Inde. Tour pas très convaincant, j’en conviens. |
AHHHHH enfin !!! :chicos:
Bon, j'espère que la santé va mieux ! Pour ce qui est de la situation : bon, ok, la russie va pas super bien... Mais bon, tu as déja le deuxième front (qui joue d'ailleurs son role puisque les renforts partent la bas), et le Japon souffre... Donc c'est pas mal. Pour ce qui est de la Russie... c'est quand même pas glop.. bon, l'avantage du russe, c'est que tant qu'il y a des usines... il y a de l'espoir :chicos: |
Je n'ai perdu "que" 5 usines donc cela devrait aller ( 4 rouges et 1 bleu, Odessa)
Malgré les pertes, je garde espoir: l'absence de renforts allemands en URSS finira bien par payer :p: Au sud, il est même vraiment à l'extrême limite de ses moyens et je guette de près la possibilité de lancer l'opération Uranus: un vaste mouvement d'encerclement qui partirait de Stalingrad pour se refermer sur Rostov :siffle2: Au nord, le secouer sera plus difficile... Réponse cette après-midi :jumpy: |
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