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Seb 19/04/2007 17h16

Pour Chal!(un peu de nostalgie)

Un superbe poème avec une musique de fond absolument géniale....envoutant!

(dommage qu'il n'y soit pas sur youtube car je l'aurais bien mis en lien :( )





Claude Nougaro
PLUME D'ANGE
Paroles: Claude Nougaro, musique: J.C. Vannier, 1977


Vous voyez cette plume?
Eh bien, c'est une plume... d'ange
Mais rassurez-vous, je ne vous demande pas de me croire, je ne vous le demande plus.
Pourtant, écoutez encore une fois, une dernière fois, mon histoire.
Une nuit, je faisais un rêve désopilant quand je fus réveillé par un frisson de l'air.
J'ouvre les yeux, que vois-je?
Dans l'obscurité de la chambre, des myriades d'étincelles...
Elles s'en allaient rejoindre, par tourbillonnements magnétiques, un point situé devant mon lit.
Rapidement, de l'accumulation de ces flocons aimantés, phosphorescents, un corps se constituait.
Quand les derniers flocons eurent terminé leur course, un ange était là, devant moi, un ange réglementaire avec les grands ailes de lait.
Comme une flèche d'un carquois, de son épaule il tire une plume, il me la tend et il me dit:
"C'est une plume d'ange. Je te la donne. Montre-la autour de toi.
Qu'un seul humain te croie et ce monde malheureux s'ouvrira au monde de la joie.
Qu'un seul humain te croie avec ta plume d'ange.
Adieu et souviens-toi: la foi est plus belle que Dieu."

Et l'ange disparut laissant la plume entre mes doigts.
Dans le noir, je restai longtemps, illuminé, grelottant d'extase, lissant la plume, la respirant.
En ce temps-là, je vivais pour les seins somptueux d'une passion néfaste.
J'allume, je la réveille:

"Mon amour, mon amour, regarde cette plume... C'est une plume d'ange!
Oui! un ange était là... Il vient de me la donner...
Oh ma chérie, tu me sais incapable de mensonge, de plaisanterie scabreuse...
Mon amour, mon amour, il faut que tu me croies, et tu vas voir... le monde!"
La belle, le visage obscurci de cheveux, d'araignées de sommeil, me répondit:
"Fous-moi la paix... Je voudrais dormir... Et cesse de fumer ton satané Népal!"
Elle me tourne le dos et merde!

Au petit matin, parmi les nègres des poubelles et les premiers pigeons, je filai chez mon ami le plus sûr.
Je montrai ma plume à l'Afrique, aux poubelles, et bien sûr, aux pigeons qui me firent des roues, des roucoulements de considération admirative.
Je sonne.
Voici mon ami André.
Posément, avec précision, je vidais mon sac biblique, mon oreiller céleste:
"Tu m'entends bien, André, qu'on me prenne au sérieux et l'humanité tout entière s'arrache de son orbite de malédiction guerroyante et funeste.
A dégager! Finies la souffrance, la sottise. La joie, la lumière débarquent!"
André se massait pensivement la tempe, il me fit un sourire ému, m'entraîna dans la cuisine et devant un café, m'expliqua que moi, sensible, moi, enclin au mysticisme sauvage, moi devais reconsidérer cette apparition.
Le repos... L'air de la campagne... Avec les oiseaux précisément, les vrais!

Je me retrouve dans la rue grondante, tenaillant la plume dans ma poche.
Que dire? Que faire?
"Monsieur l'agent, regardez, c'est une plume d'ange."
Il me croit!
Aussitôt les tonitruants troupeaux de bagnoles déjà hargneuses s'aplatissent.
Des hommes radieux en sortent, auréolés de leurs volants et s'embrassent en sanglotant.
Soyons sérieux!
Je marchais, je marchais, dévorant les visages. Celui-ci? La petite dame?
Et soudain l'idée m'envahit, évidente, éclatante... Abandonnons les hommes!
Adressons-nous aux enfants! Eux seuls savent que la foi est plus belle que Dieu.
Les enfants... Oui, mais lequel?
Je marchais toujours, je marchais encore.
Je ne regardais plus la gueule des passants hagards, mais, en moi, des guirlandes de visages d'enfants, mes chéris, mes féeriques, mes crédules me souriaient.
Je marchais, je volais... Le vent de mes pas feuilletait Paris...
Pages de pierres, de bitume, de pavés maintenant.
Ceux de la rue Saint-Vincent... Les escaliers de Montmartre.
Je monte, je descends et me fige devant une école, rue du Mont-Cenis.
Quelques femmes attendaient la sortie des gosses.
Faussement paternel, j'attends, moi aussi.
Les voilà.
Ils débouchent de la maternelle par fraîches bouffées, par bouillonnements bariolés.
Mon regard papillonne de frimousses en minois, quêtant une révélation.
Sur le seuil de l'école, une petite fille s'est arrêtée.
Dans la vive lumière d'avril, elle cligne ses petits yeux de jais, un peu bridés, un peu chinois et se les frotte vigoureusement.
Puis elle prend son cartable orange, tout rebondi de mathématiques modernes.
Alors j'ai suivi la boule brune et bouclée, gravissant derrière elle les escaliers de la Butte.
A quelque cent mètres elle pénétra dans un immeuble.
Longtemps, je suis resté là, me caressant les dents avec le bec de ma plume.

Le lendemain je revins à la sortie de l'école et le surlendemain et les jours qui suivirent.
Elle s'appelait Fanny. Mais je ne me décidais pas à l'aborder.
Et si je lui faisais peur avec ma bouche sèche, ma sueur sacrée, ma pâleur mortelle, vitale?
Alors, qu'est-ce que je fais? Je me tue? Je l'avale, ma plume?
Je la plante dans le cul somptueux de ma passion néfaste?
Et puis un jeudi, je me suis dit: je lui dis.
Les poumons du printemps exhalaient leur première haleine de peste paradisiaque.
J'ai précipité mon pas, j'ai tendu ma main vers la tête frisée...
Au moment où j'allais l'atteindre, sur ma propre épaule, une pesante main s'est abattue.
Je me retourne, ils étaient deux, ils empestaient le barreau: "Suivez-nous."

Le commissariat.
Vous connaissez les commissariats?
Les flics qui tapent le carton dans de la gauloise, du sandwich...
Une couche de tabac, une couche de passage à tabac.
Le commissaire était bon enfant, il ne roulait pas les mécaniques, il roulait les r:
"Asseyez-vous. Il me semble déjà vous avoir vu quelque part, vous.
Alors comme ça, on suit les petites filles?
- Quitte à passer pour un détraqué, je vais vous expliquer, monsieur, la véritable raison qui m'a fait m'approcher de cette enfant.
Je sors ma plume et j'y vais de mon couplet nocturne et miraculeux.
- Fanny, j'en suis certain, m'aurait cru. Les assassins, les polices, notre séculaire tennis de coups durs, tout ça, c'était fini, envolé!
- Voyons l'objet, me dit le commissaire.
D'entre mes doigts tremblants il saisit la plume sainte et la fait techniquement rouler devant un sourcil bonhomme.
- C'est de l'oie, ça..., me dit-il, je m'y connais, je suis du Périgord.
- Monsieur, ce n'est pas de l'oie, c'est de l'ange, vous dis-je!
- Calmez-vous! Calmez-vous! Mais vous avouerez tout de même qu'une telle affirmation exige d'être appuyée par un minimum d'en quête, à défaut de preuve.
Vous allez patienter un instant. On va s'occuper de vous. Gentiment hein? gentiment."

On s'est occupé de moi, gentiment.
Entre deux électrochocs, je me balade dans le parc de la clinique psychiatrique où l'on m'héberge depuis un mois.
Parmi les divers siphonnés qui s'ébattent ou s'abattent sur les aimables gazons, il est un être qui me fascine.
C'est un vieil homme, très beau, il se tient toujours immobile dans une allée du parc devant un cèdre du Liban.
Parfois, il étend lentement les bras et semble psalmodier un texte secret, sacré.
J'ai fini par m'approcher de lui, par lui adresser la parole.
Aujourd'hui, nous sommes amis. C'est un type surprenant, un savant, un poète.
Vous dire qu'il sait tout, a tout appris, senti, perçu, percé, c'est peu dire.
De sa barbe massive, un peu verte, aux poils épais et tordus le verbe sort, calme et fruité, abreuvant un récit où toutes les mystiques, les métaphysiques, les philosophies s'unissent, se rassemblent pour se ressembler dans le puits étoilé de sa mémoire.

Dans ce puits de jouvence intellectuelle, sot, je descends, seau débordant de l'eau fraîche et limpide de l'intelligence alliée à l'amour, je remonte.
Parfois il me contemple en souriant. Des plis de sa robe de bure, ils sort des noix, de grosses noix qu'il brise d'un seul coup dans sa paume, crac! pour me les offrir.

Un jour où il me parle d'ornithologie comparée entre Olivier Messiaen et Charlie Parker, je ne l'écoute plus.
Un grand silence se fait en moi.
Mais cet homme dont l'ange t'a parlé, cet homme introuvable qui peut croire à ta plume, eh bien, oui, c'est lui, il est là, devant toi!
Sans hésiter, je sors la plume.
Les yeux mordorés lancent une étincelle.
Il examine la plume avec une acuité qui me fait frémir de la tête aux pieds.
"Quel magnifique spécimen de plume d'ange, vous avez là, mon ami.
- Alors vous me croyez? vous le savez!
- Bien sûr, je vous crois. Le tuyau légèrement cannelé, la nacrure des barbes, on ne peut s'y méprendre.
Je puis même ajouter qu'il s'agit d'une penne d'Angélus Maliciosus.
- Mais alors! Puisqu'il est dit qu'un homme me croyant, le monde est sauvé...
- Je vous arrête, ami. Je ne suis pas un homme.
- Vous n'êtes pas un homme?
- Nullement, je suis un noyer.
- Vous êtes noyé?
- Non. Je suis un noyer. L'arbre. Je suis un arbre."

Il y eut un frisson de l'air.
Se détachant de la cime du grand cèdre, un oiseau est venu se poser sur l'épaule du vieillard et je crus reconnaître, miniaturisé, l'ange malicieux qui m'avait visité.
Tous les trois, l'oiseau, le vieil homme et moi, nous avons ri, nous avons ri longtemps, longtemps...
Le fou rire, quoi!

:hello:

Cypho51 17/05/2007 17h42

Allez, une petite Aznavour, autre que la superbe "Emmenez-moi", mais elle donne autant envie de se saouler au genièvre:

Je bois.
Je bois pour oublier mes années d'infortune
Et cette vie commune
Avec toi mais si seul
Je bois pour me donner l'illusion que j'existe
Puisque trop égoïste
Pour me péter la gueule
Et je lève mon verre à nos cœurs en faillite
Nos illusions détruites
A ma fuite en avant
Et je trinque à l'enfer qui dans mon foie s'impose
En bouquet de cirrhose
Que j'arrose en buvant
Je bois au jour le jour à tes fautes, à mes fautes
Au temps que côte à côte
Il nous faut vivre encore
Je bois à nos amours ambiguës, diaboliques
Souvent tragi-comiques
Nos silences de mort
A notre union ratées, mesquine et pitoyable
A ton corps insatiable
Roulant de lit en lit
A ce serment, prêté la main sur l'Evangile
A ton ventre stérile
Qui n'eut jamais de fruit
Je bois pour échapper à ma vie insipide
Je bois jusqu'au suicide
Le dégoût la torpeur
Je bois pour m'enivrer et vomir mes principes
Libérant de mes tripes
Ce que j'ai sur le cœur
Au bonheur avorté, à moi et mes complexes
A toi, tout feu, tout sexe
A tes nombreux amants
A ma peau boursouflée, striée de couperose
Et à la ménopause
Qui te guette au tournant
Je bois aux lois bénies de la vie conjugale
Qui de peur de scandale
Poussent à faire semblant
Je bois jusqu'à la lie aux étreintes sommaires
Aux putes exemplaires
Aux froids accouplements
Au meilleur de la vie qui par lambeaux nous quitte
A cette cellulite
Dont ton corps se rempare
Au devoir accompli comme deux automates
Aux ennuis de prostate
Que j'aurais tôt ou tard
Je bois à en crever et peu à peu j'en crève
Comme ont crevé mes rêves
Quand l'amour m'a trahi
Je bois à m'en damner le foie comme une éponge
Car le mal qui me ronge
Est le mal de l'oubli
Je m'enivre surtout pour mieux noyer ma peine
Et conjurer la haine
Dont nous sommes la proie
Et le bois comme un trou qu'est en tout point semblable
A celui que le diable
Te fait creuser pour moi
Je bois mon Dieu, je bois
Un peu par habitude
Beaucoup de solitude
Et pour t'oublier toi
Et pour t'emmerder toi
Je bois, je bois

Elvis 18/05/2007 12h15

Actuellement, j'ecoute Frankie Goes To Hollywood - Welcome to the Pleasuredome

Un vieux CD retouvé, et remis dans ma bibliothèque I-Tune

J'aodre la chanson Welcome to The Pleasuredome - 13 minutes...

"Welcome To The Plesuredome"

The world is my oyster........
Ha ha ha ha ha........

The animals are winding me up
The jungle call
The jungle call

Who-ha who-ha who-ha who-ha

In Xanadu did Kublai Khan

A pleasuredome erect
Moving on keep moving on-yeah
Moving at one million miles an hour
Using my power
I sent it by the hour
I have it so I'm mocking it
You really can afford it-yeah
Really can afford it

Shooting stars never stop
Even when they reach the top
Shooting stars never stop
Even when they reach the top

[Repeat]

There goes a supernova
What a pushover-yeah
There goes a supernova
What a pushover

[Repeat]

[1]-We're a long way from home
Welcome to the Pleasuredome
On our way home
Going home where lovers roam
Long way from home
Welcome to the Pleasuredome

Moving on
Keep moving on

I will give you diamonds by the shower
Love your body even when it's old
Do it just as only I can do it
And never ever doing what I'm told

Keep moving on
Got to reach the top

Don't stop
Pay love and life-oh my
Keep moving on
On again-yeah

Shooting stars never stop
Shooting stars never stop

Shooting stars never stop
Even when they reach the top
There goes a supernova
What a pushover

[Repeat]

[Repeat 1]

Who-ha who-ha
Welcome to the Pleasuredome

WELCOME........ha ha ha ha ha........

Long way from home
WELCOME TO THE PLEASUREDOME !!



Bien entendu, il y a toujours les double sens très 'sexuel', typique des chansons de FGTH, mais j'adore surtout le refrain - très à la mode dans ce contexte politique libéral actuel :

Shooting stars never stop
Even when they reach the top
There goes a supernova
What a pushover

Les Etoiles filantes ne s'arretent jamais
Meme quand elles atteignent le sommet
Elle deviennent des supernovas
C'est d'une facilité

Bref, ne jamais se satisfaire de la situation actuelle, et toujours visé plus haut...

Willy AIR 18/05/2007 14h35

Jcrois parler au nom de moi-même, Guitt et Mthebest pr dire que ze very good chanson en soirée reste l'apologie de Matmatah !! :hippie: :fume2: :fume2:

Mais ma chanson reste Dreaming of you de The Coral

The Coral - Dreaming of You

What's up with my heart when it skips a beat
Can't feel no pavement right under my feet

Up in my lonely room
When I'm dreaming of you
Oh what can I do I still need you, but
I don't want you now

When I'm down and my hands are tied
I cannot reach a pen for me to draw the line
From this pain I just can't disguise
Its gonna hurt but I'll have to say goodbye

Up in my lonely room
When I'm dreaming of you
Oh what can I do I still need you, but
I don't want you now

Oh yeah
Ohhh Oh Ohhhh
Ohh Ohh Ohhhh Ohh Ohhhh

Up in my lonely room
When I'm dreaming of you
Oh what can I do
I still need you, but I don't want you now

Découverte dans un épisode de Scrubs ;)

Willy AIR 18/05/2007 14h37

Zut je voulais mettre un lien vers Youtube !:loose:

Allez hop il est jms trop tard :

http://www.youtube.com/watch?v=KRy8N1P1EUI

Tzarkubis Troyp 18/05/2007 17h55

Très bon The Coral :ok:

Je vous propose cette chanson du groupe d'Anathema. Elles sont toutes tellement magnifiques que le choix est difficile à faire...Etonnant pour un groupe qui a débuté par du doom death / doom métal et qui est maintenant dans le style rock atmosphérque/alternatif...

----------------------------------------------

Anyone, Anywhere


No one seems to care anymore
I wander through this night all alone
No one feels the pain I have inside
Looking at this world through my eyes

No one really cares where I go
Searching to feel warmth forever more
The wheels of life they turn without me
Now you are gone... eternally

No...
Don't leave me here
The dream carries on
Inside
I know...
Its not too late
Lost moments blown away
Tonight

Mankind, with your heresy
Can't you see that this is killing me
There's no one in this life
To be here with me at my side

------------------------------------------------

Et le lien de de la chanson. Malheureusement les vidéos qui y sont associées (il 'existe apparement pas de clip original..seulement des types qui se sont amusés à y coller des vidéos) sont totalement nulles, j'vous conseille d'écouter sans regarder l'image :yeux:...

http://www.youtube.com/watch?v=n_VIeQ7Sbf8
(des bouts d'vidéos du seigneur des anneaux...mais c'est trop nullllllllll :ouin: :enerve: )

latiatia 21/05/2007 23h45

Une autre chanson des CF que j'adore:


http://www.youtube.com/watch?v=GoIZPzQ_k_M

palantix 28/05/2007 22h38

Mon ami Léo (et pépé Ferré son singe)

Avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
on oublie le visage et l'on oublie la voix
le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien

avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
l'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
l'autre qu'on devinait au détour d'un regard
entre les mots, entre les lignes et sous le fard
d'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
avec le temps tout s'évanouit

avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules
à la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort
le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule

avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
l'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
l'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
avec le temps, va, tout va bien

avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
on oublie les passions et l'on oublie les voix
qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
et l'on se sent floué par les années perdues- alors vraiment
avec le temps on n'aime plus

SeNTEnZa 29/05/2007 17h09

Je suis pas un grand fan de Radiohead, mais j'aime bien creep :

When you were here before,
Couldn't look you in the eye
You're just like an angel,
Your skin makes me cry

You float like a feather
In a beautiful world
I wish I was special
You're so fuckin' special

But I'm a creep,
I'm a weirdo
What the hell am I doin' here?
I don't belong here

I don't care if it hurts,
I wanna have control
I want a perfect body
I want a perfect soul

I want you to notice
when I'm not around
You're so fuckin' special
I wish I was special

But I'm a creep
I'm a weirdo
What the hell am I doin' here?
I don't belong here, ohhhh, ohhhh

She's running out again
She's running out
She runs runs runs runs...
runs...

Whatever makes you happy
Whatever you want
You're so fuckin' special
I wish I was special

But I'm a creep,
I'm a weirdo
What the hell am I doin' here?
I don't belong here

I don't belong here...



traduction :

Quand tu étais là, avant
Je ne pouvais pas te regarder dans les yeux
Tu es comme un ange
Ta peau me fait pleurer
Tu flottes comme une plume
Dans un monde merveilleux
Je souhaiterais être spécial
Tu es si spéciale

Mais je ne suis rien, je suis un cinglé
Qu'est-ce que je fais ici
Je n'appartiens pas à ce monde

Peu importe si ça blesse
Je veux avoir de l'autorité
Je veux un corps parfait
Je veux une âme parfaite
Je veux que tu remarques
Les moments où je ne suis pas là
Tu es si spéciale
Je souhaiterais être spécial

Elle s'enfuit en courant
Elle s'enfuit en courant
Cours, cours ...

Peu importe ce qui te rend heureuse
Peu importe ce que tu veux
Tu es si spéciale
Je souhaiterais être spécial

Mais je ne suis rien, je suis un cinglé
Qu'est-ce que je fais ici
Je n'appartiens pas à ce monde
Je n'appartiens pas à ce monde






Et également, une chanson brésilienne :
(meme si la traduction détruit un peu la mélodie des paroles brésiliennes)
Chega de Saudade

Vai, minha tristeza
E diz a ela que sem ela não pode ser
Diz lhe numa prece que ela regresse
Porque eu não posso mais sofrer
Chega de saudade, a realidade
É que sem ela não há paz, não há beleza
É só tristeza, e a melancolia
Que não sai de mim, não sai de mim, não sai
Mas se ela voltar, se ela voltar
Que coisa linda, que coisa louca
Pois há menos peixinhos a nadar no mar
Do que os beijinhos que eu darei na sua boca
Dentro dos meus braços os abraços
Hão de ser milhões de abraços apertado assim
Colado assim, calado assim
Abraços e beijinhos e carinhos sem ter fim
Que é pra acabar com esse negócio
De viver longe de mim
Não quero mais esse negócio
De você viver assim
Vamos deixar desse negócio
De você viver sem mim


traduction :
Va-t-en, ma tristesse, et va lui dire
Que sans elle, moi je n'existe plus
Dis-lui dans une prière de me revenir
Car je n'en peux plus de souffrir
Au diable le chagrin!
C'est que, sans mon amour, pas de paix, pas de beauté,
Il ne me reste que tristesse et mélancolie,
Qui ne me lâchent plus, ne me lâchent plus, me lâchent plus.
Mais quand elle revient, quand elle revient,
Comme ça devient beau! Comme ça devient fou!
Y a bien moins de poissons qui nagent dans la mer
Que tous les baisers que je poserai sur sa bouche...
En t'enlaçant dans mes bras,
Il faudra qu'il y ait des millions d'étreintes
Fortes comme celle-là, serrées comme ça, tendres comme ça,
Des baisers, des caresses et des étreintes tout le temps.
Ça doit finir cette histoire-là où tu vis sans moi.
Je n'en veux plus de cette histoire où tu vis comme ça.
Je n'en veux plus de cette histoire où tu es loin de moi


et bien sur presque l'intégralité du repertoire de brassens, avec une préférence pour les moins connues!

Un roi d'Espagne, ou bien de France,
Avait un cor, un cor au pied;
C'etait au pied gauche, je pense;
Il boitait aù faire pitie.

Les courtisans, espace adroite,
S'appliquerent aù limiter,
Et qui de gauche, qui de droite,
Il apprirent tous aù boiter.

On vit bientot le bénéfice
Que cette mode rapportait;
Et de l'antichambre aù l'office,
Tout le monde boitait,boitait.

Un jour, un seigneur de province,
Oubliant son nouveau métier,
Vint aù passer devant le prince,
Ferme et droit comme un peuplier.

Tout le monde se mit aù rire,
Excepté le roi qui, tout bas,
Murmura:"Monsieur,qu'est-ce aù dire ?
Je crois que vous ne boitez pas."

"Sire, quelle erreur est la votre!
Je suis crible de cors; voyez:
Si je marche plus droit qu'un autre,
C'est que je boite des deux pieds."




.... Comment ca on avait dut une seule chanson ? :mrgreen:

Le JC 05/06/2007 20h53

Une qui me fait tripper en ce moment c'est celle ci...

Je n'ai jamais pris une claque comme ca depuis Nirvana en 91 !

Je le conseil a tout les amateurs de ROCK engage...


From Her Lips To God's Ears (The Energizer) Lyrics
Artist:Against Me!

Regime change under a Bush doctrine.
Democratic installations.
Constant war for constant soldiers. What are we gonna do now?
De-escalation through military force.
Increase the pressure.
Oh Condoleezza what should we do about the situation in Iran and North Korea? Condoleezza?
Democratic election under martial law.
An Iraqi president out of control of our choices.
After all this death and destruction do you really think your actions advocate freedom?
The President's giving a speech in Georgia to remember the voice of a slain civil rights leader.
Do you understand what the Martyr stood for?
Oh Condoleezza, do you get the fucking joke? [No!]
Condoleezza?
Condoleezza?
Condoleezza?
Condoleezza? What are we gonna do now?
Condoleezza?
Condoleezza?
Condoleezza?What are we gonna do now?

Sinon je em suis replonge dans ceci il y a tres peu de temps...

Djebel
Berurier Noir


Ils arrivent, ils arrivent
Verts comme des chenilles
Ils marchent, ils marchent en leopards
La fievre sur les levres
Ras dans le Djebel
Ce soir tout est calme

Djebel Djebel
Djebel en feu...
(2x)

Ils cherchent, ils cherchent partout, nulle part
L'alcool dans le regard
Peut-etre la-bas, petit lezard
Se cachent des fellaghas
En djellabah, ombres algeriennes
Le tombeau du soleil
Mais l'aube est rouge et dans le ciel
Comme un immense eclair

Ils courent, ils tirent il n'y a plus rien
Une tension pleine de guerre
Tu crois, tu crois qu'il t'appartient
Le territoire des fells
Mais sous le ciel de Bab-El-Oued
La mort violente te guette
Sommeil de Pierre sur le jardin Zen
Est-ce que demain sera le tien?

Serpents crickets
Sueur salee
Desert de fer
Rebelles d'Alger

Gazelle de pierre, rafale tiree
Cailloux brulants, chaleur plombee
Soleil de sang sur des enfants
Entends le chant de la vengeance

Une ombre une nuit, assassinat
Un autre fuit en djellabah
Couilles dans la bouche et mouches a merde
Gegene de brousse, torture de guerre
Torture de guerre

Le met a fond, m'en fout, mes voisins parlent pas francais de toute facon... La prochaine fois ca sera Creve Salope de Metal Urbain !:chicos:</a>:jumpy:</a>



</a>

Cypho51 03/08/2007 00h25

Personne n'a encore cité l'une des chansons les plus reprises de l'histoire du rock. Dont la version légendaire du trés trés regretté Jimmy Hendrix.

Je veux parler du titre mythique: "Hey Joe".

Une chansons que certains diront banales si ils ne se basent que sur les paroles.
L'histoire étant celle d'un type (Joe) tuant se femme aprés l'avoir apperçue dans les bras d'un autre type, et fuyant au Mexique pour échapper à la Justice. Tragique, émouvant peut être, mais banal.

Si le premier artiste à déposer le texte est Billy Roberts (1962), plusieurs détails (fautes de conjugaison typiquement afro-américaines dans le texte de base par exemple) laissent à penser trés légitimement que la chanson est plus ancienne encore.
"Hey Joe" faisant donc partie des ces Hit anonymes qui hanteront longtemps (pour toujours sans doute) l'histoire du rock.


Hey Joe,
uh, where you goin' with that gun in your hand?
Hey Joe,
I said where you goin' with that gun in your hand? Alright

I'm goin' down to shot my old lady
you know, I caught her messin' around with another man, yeah
I'm goin' down to shot my old lady
you know I caught her messin' around with another man,
Huh, and that ain't too cool

Uh, Hey Joe
I heard you shot your woman down, you shot her down, now
H-hey Joe
I said I heard you shot your old lady down,
you shot her down to the ground,... yeah

Yes I did, I shot her
You know I caught her messin' round, messin' round town
Uh-yes I did, I shot her
You know, I caught my old lady messin' around town
And I gave her the gun,
I SHOT HER!

Woo
Ah...Hey Joe, alright
Shot her one more time again, baby

yeah Ah, dig it
Ah Ah, ... Ooo, alright

Hey Joe, said now
uh-where you gonna run to now?
Where you gonna run to? Hey Joe, I said









Hey JoeOu vas-tu avec ce flingue en main ?
Hey JoeOu vas-tu avec ce flingue en main ?
Je vais tuer ma copine
Tu sais
Je l'ai attraper en train de baiser avec un autre mec
Je vais tuer ma copine
Tu sais
Je l'ai attraper en train de se foutre de moi
Hey Joe
J'ai entendu que t'avais tué ta copine
Hey Joe
J'ai entendu que t'avais tué ta copine
Oui je l'ai fait, je l'ai tuée
Tu sais
Je l'ai attrapé en train de traîner en ville
Oui je l'ai fait, je l'ai tuée
Tu sais
Je l'ai attrapé en train de traîner en ville
J'ai pris mon arme
Et je l'ai tuée
Je l'ai tuée
Hey Joe
Où vas-tu maintenant ?
Hey Joe
Où vas-tu maintenant ?
Où est-ce que tu vas aller ?
Aucun bourreau,
Ne me passera la corde au cou
Aucun bourreau,
Ne me passera la corde au cou
Je vais aller sur la route du sud
Je vais descendre sur la route de Mexico
Je vais aller sur la route du sud
Je vais sur la route ou je peus etre libre

vince 11/07/2008 14h10

Citation:

Envoyé par Tovi
Essayez de reconnaitre celle-là (c'est facile) :



"There must be some way out of here," said the joker to the thief,
"There's too much confusion, I can't get no relief.
Businessmen, they drink my wine, plowmen dig my earth,
None of them along the line know what any of it is worth."

"No reason to get excited," the thief, he kindly spoke,
"There are many here among us who feel that life is but a joke.
But you and I, we've been through that, and this is not our fate,
So let us not talk falsely now, the hour is getting late."

All along the watchtower, princes kept the view
While all the women came and went, barefoot servants, too.

Outside in the distance a wildcat did growl,
Two riders were approaching, the wind began to howl.




Je suis toujours pas bien certain d'en comprendre les paroles. :?:


oh la la la.. oui oui, c'est All along the watchtower de dylan
hendrix et même U2(dans l'album "rattle and hum") l'ont reprise !

ben quoi, j'ai bien droit à mon quart d'heure de necroposting moi aussi..

du coup je vais essayer de trouver une chanson fétiche, puisque c'est le but de ce topic

vince 11/07/2008 14h23

bon prenons le postulat de départ qu'une chanson fétiche, c'est une chanson qu'on écoute un peu plus souvent que les autres, celle à laquelle on revient quand on ne sait pas quoi écouter, une valeur sûre quoi...

sans prétendre à ce qu'elle soit unique, disons qu'en ce moment j'ai tendance à revenir souvent à(restons dans le domaine dylan)

Mama, take this badge off of me
I can't use it anymore
It's gettin' dark, too dark for me to see
I feel like I'm knockin' on heaven's door

Knock, knock, knockin' on heaven's door
Knock, knock, knockin' on heaven's door
Knock, knock, knockin' on heaven's door
Knock, knock, knockin' on heaven's door

Mama, put my guns in the ground
I can't shoot them anymore
That long black cloud is comin' down
I feel like I'm knockin' on heaven's door

Knock, knock, knockin' on heaven's door
Knock, knock, knockin' on heaven's door
Knock, knock, knockin' on heaven's door
Knock, knock, knockin' on heaven's door

reprise(entre autres) par Eric Clapton et Guns'n'roses.

je pourrais citer d'autres chansons : quand je me permets un peu de mélancolie ou de nostalgie(c'est un sentiment de luxe de nos jours) "with or without you" (j'adore la bass dans ce morceau) ou quand j'ai pas trop le moral, un peu d'AC/DC, ça me regonfle (Back in Black, Hells Bells).

ET quand tout va bien : tiii-re li pinpon sur le ch.... ..hhmmm mais je m'égare...


TheNaq 11/07/2008 14h35

A tout jamais, ma chanson rock fétiche qui est juste la plus grande chanson de la Terre du Monde de l'Univers de la Galaxie et je pèse mes mots :

London calling to the faraway towns
Now war is declared - and battle come down
London calling to the underworld
Come out of the cupboard,you boys and girls
London calling, now don't look to us
Phoney Beatlemania has bitten the dust
London calling, see we ain't got no swing
'Cept for the ring of that truncheon thing

The ice age is coming, the sun's zooming in
Meltdown expected, the wheat is growing thin
Engines stop running, but I have no fear
Cause London is drowning and I, live by the river

London calling to the imitation zone
Forget it, brother, you can go at it alone
London calling to the zombies of death
Quit holding out - and draw another breath
London calling - and I don't wanna shout
But while we were talking I saw you nodding out
London calling, see we ain't got no high
Except for that one with the yellowy eyes

The ice age is coming, the sun's zooming in
Engines stop running, the wheat is growing thin
A nuclear era, but I have no fear
Cause London is drowning and I, I live by the river

Now get this
London calling, yes, I was there, too
An' you know what they said? Well, some of it was true!
London calling at the top of the dial
And after all this, won't you give me a smile?

Et pour ce qui est de la chanson française :

Gloire à qui freine à mort, de peur d'ecrabouiller
Le hérisson perdu, le crapaud fourvoyé
Et gloire à don Juan, d'avoir un jour souri
A celle à qui les autres n'attachaient aucun prix
Cette fille est trop vilaine, il me la faut

Gloire au flic qui barrait le passage aux autos
Pour laisser traverser les chats de Léautaud
Et gloire à don Juan d'avoir pris rendez-vous
Avec la délaissée, que l'amour désavoue
Cette fille est trop vilaine, il me la faut

Gloire au premier venu qui passe et qui se tait
Quand la canaille crie haro sur le baudet
Et gloire à don Juan pour ses galants discours
A celle à qui les autres faisaient jamais la cour
Cette fille est trop vilaine, il me la faut

Et gloire à ce curé sauvant son ennemi
Lors du massacre de la Saint-Barthélémy
Et gloire à don Juan qui couvrit de baisers
La fille que les autres refusaient d'embrasser
Cette fille est trop vilaine, il me la faut

Et gloire à ce soldat qui jeta son fusil
Plutôt que d'achever l'otage à sa merci
Et gloire à don Juan d'avoir osé trousser
Celle dont le jupon restait toujours baissé
Cette fille est trop vilaine, il me la faut

Gloire à la bonne sœur qui, par temps pas très chaud
Dégela dans sa main le pénis du manchot
Et gloire à don Juan qui fit reluire un soir
Ce cul déshérité ne sachant que s'asseoir
Cette fille est trop vilaine, il me la faut

Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins

Et gloire à don Juan qui rendit femme celle
Qui, sans lui, quelle horreur, serait morte pucelle
Cette fille est trop vilaine, il me la faut


Et bien sûr, "Tata Yoyo" d'Annie Cordy, mais là, c'est trop perso...

SeNTEnZa 11/07/2008 14h49

ma chanson fetish : la danse des canards ...


http://secure.oxatis.com/Files/15264/fetish-ducky_d.jpg

random179 11/07/2008 15h18

ce n'est pas ma chanson fétiche mais disons que je l'ai souvent dans la tête

I'm taking a ride
With my best friend
I hope he never lets me down again
He knows where he's taking me
Taking me where I want to be
I'm taking a ride
With my best friend

We're flying high
We're watching the world pass us by
Never want to come down
Never want to put my feet back down
On the ground

I'm taking a ride
With my best friend
I hope he never lets me down again
Promises me I'm as safe as houses
As long as I remember who's wearing the trousers
I hope he never lets me down again

We're flying high
We're watching the world pass us by
Never want to come down
Never want to put my feet back down
On the ground

Never let me down, never let me down
Never let me down, never let me down

See the stars they're shining bright
Everything's alright tonight

essentiellement parce que la musique me file une pêche d'enfer mais que la phrase qui reste en tête c'est "never let me down again" :?:

Edit : évidemment c'est Depeche Mode :)

marlouf 17/07/2008 14h25

Une de mes préférées (autant pour le morceau qui prend de l'ampleur tout du long de ses 8mn et quelques, que pour son superbe solo de guitare) : Led Zeppelin, Stairway to Heaven



There's a Lady who's sure all that glitters is gold.
And she's buying a stairway to heaven.
And when she gets there she knows if the stores are all closed,
With a word she can get what she came for.

There's a sign on the wall, but she wants to be sure.
'Cause you know sometimes words have two meanings.
In a tree, by the brook, there's a songbird who sings.
Sometimes all of our thoughts are misgiven.

There's a feeling I get when I look to the west
And my spirit is crying for leaving.
In my thoughts I have seen rings of smoke through the trees,
And the voices of those who stand looking.

And it's whispered that soon if we all call the tune,
Then the piper will lead us to reason.
And a new day will dawn for those who stand long.
And the forests will echo with laughter.

It makes me wonder...

If there's a bustle in your hedgerow, don't be alarmed now,
It's just a spring clean for the May-Queen.
Yes there are two paths you can go by, but in the long run,
There's still time to change the road you're on.

Your head is humming and it won't go, in case you don't know.
The piper's calling you to join him.
Dear lady, can you hear the wind blow, and did you know,
Your stairway lies on the whispering wind.

And as we wind on down the road,
Our shadows taller than our soul,
There walks a lady we all know,
Who shines white light and wants to show
How everything still turns to gold.
And if you listen very hard,
The tune will come to you at last,
When all are one and one is all,
To be a rock and not to roll.

And she's buying a stairway to heaven.


Ce qui traduit donnerait plus ou moins ça (comme quoi chaque chanson devrait rester dans sa langue d'origine :yeux: ) :

Voilà une dame, certaine que tout ce qui brille est d'or.
Et elle s'achète un escalier vers le Paradis.
Et lorsqu'elle y est, elle sait que même si les magasins sont tous fermés,
D'un simple mot elle peut obtenir ce qu'elle est venue trouver.

Il y a un signe sur le mur, mais elle voudrait être sûre.
Car vous savez, les mots ont parfois un double sens.
Dans un arbre, près du ruisseau, il y a un oiseau qui chante.
Parfois toutes nos pensées sont remplies de doute.

Je ressens quelque-chose lorsque je regarde vers l'ouest
Et mon esprit pleure de s'échapper.
Dans mes pensées j'ai vu des ronds de fumée à travers les arbres,
Et les voix de ceux qui se contentent de regarder.

Et on murmure que bientôt, si nous entonons tous le même air,
Alors le cornemuseur nous guidera vers la raison.
Et un nouveau jour se lèvera pour ceux qui seront là.
Et des éclats de rire résonneront dans les forêts.

Celà me pousse à m'interroger...

S'il y a du chahut dans ta haie ne sois pas inquiète,
Ce n'est que le ménage de printemps pour la Reine de Mai
Oui il y a deux chemins que l'on peut emprunter, mais au final,
Il est encore temps, pour toi, de changer de route.

Ta tête vrombit et ça ne s'arrêtera pas, au cas ou tu ne le saches pas,
Le cornemuseur t'appelle à le rejoindre.
Chère dame, peux-tu entendre le vent souffler, et savais-tu
Que ton escalier s'appuie sur le vent mumrurant.

Et, alors que nous serpentons sur la route,
Nos ombres plus grandes que notre âme,
Voici, marchant,une dame que nous connaissons tous,
Qui brille d'une lumière blanche et qui veut montrer
Comment tout se transforme encore en or.

Et si tu écoutes très attentivement,
L'air finira par t'atteindre,
Quand tous ne feront qu'un et qu'un sera tous,
Pour être un roc et ne pas rouler.

Et elle s'achète un escalier pour aller au Paradis.

syrco 17/07/2008 19h05

mano solo - Paris boulevards


Et Paris étale ses boulevards
Devant mes yeux qui broient toujours la même histoire
D'attendre qu'il se mette à pleuvoir
Pour lever la tête et pour pouvoir pleurer
Paris étale ses boulevards
Pour tous ses fils bâtards, qui sont nés quelque part
Entre le désir, la mort et l'ennui
Paris étale ses boulevards
Et ses tours de Babel en carton qui renferment
Leurs milliers de solitudes glacées.

Paris je t'aime, mais souvent je te hais
Nous vivons dans ton squelette
Et tu meurs un peu plus chaque jour dans nos têtes

Paris mon père, Paris ma mère
Paris mon frère, Paris tous mes enfants
Je suis le fils de notre tristesse
De cette grande famille en famine assoiffée de tendresse
Emmurée dans sa migraine au point d'en oublier
Son cœur et ses deux mains

Paris, je te fuis, Paris je reviens
Mais des fois je me dis que c'est toi
Qu'es vraiment loin, loin de toi-même comme on l'est tous
A plus vouloir savoir le goût que t'as dans la bouche
Paris tu marches avec moi

Paris étale ses boulevards
Comme des coulées d'espoir coagulé
Paris le monde entier t'appartient
Pourtant tu le tiens au creux de ma main, hey Paris.

latiatia 17/07/2008 19h22

Trois accords SASKATCHEWAN



Un beau matin
Je suis parti au loin
Aller mener mon troupeau
En Ontario

J'ai laissé ma femme
En Saskatchewan
Je lui ai dit bientôt
Tu vas voir un chapeau

Ça va être le mien
J'vais êt' au bout du chemin
Et tu vas dire v'là mon mari
Qui arrive d'la prairie

Mais à mon retour
Mon bel amour
M'avait sacré là
Pour un gars d'Régina

J'ai pris mon chapeau
Puis mon lasso
Et je noye ma peine
Dans les bars de la plaine

Saskatchewan
Tu m'as pris ma femme
Elle m'a crissé là
Pour un gars d'Régina

Saskatchewan
Tu m'as pris ma femme
Depuis qu'elle est partie
Moi j'suis un gars fini

Saskatchewan
Tu m'as pris ma femme
Mon cheval me parle plus
Mes vaches me disent « tu »

Saskatchewan
Tu m'as pris ma femme
Je vais prendre mon lasso
Et j'vas t'crisser dans l'eau

Saskatchewan
Tu m'as pris ma femme

http://fr.youtube.com/watch?v=Do-Zo3_VKQs

ps: si vous avez le bonheur de l'écouter dans un bar à chansonnier à Quebec ou Montréal, vous comprendrez pourquoi elle est si belle.....


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